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Peugeot bientôt en Algérie
Le président français, François Hollande, a réaffirmé, hier à Alger, à l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, son intention de donner à la coopération économique algéro-française son plein sens, à travers des projets concrets à réaliser en Algérie, citant à titre d’exemple, celui de l’installation prochaine du constructeur automobile Peugeot.
La marque au lion avait, en effet, officiellement soumis aux autorités algériennes un dossier en ce sens, lors de la tenue du comité mixte économique algéro-français en mai dernier. Selon des sources proches du ministère de l’Industrie et des Mines, le dossier en question est actuellement entre les mains de Abdessalem Bouchouareb, qui a même donné son feu vert pour l’entame des discussions sur ce projet.
Selon les mêmes sources, la demande du constructeur français porte sur un projet de construction d’une usine de montage de véhicules marques Peugeot et Citroën, avec initialement quatre modèles (2 pour chaque marque) à lancer dès l’entrée en production de l’usine, prévue courant 2017.
Celle-ci serait d’une capacité de production annuelle de 75 000 véhicules, précise-t-on encore. Reste à localiser le site devant l’abriter et qui serait, fort probablement, non loin de l’actuelle usine Renault, à Oran, où le ministère de l’Industrie s’attelle depuis quelque temps à réunir les conditions nécessaires pour créer un pôle industriel mécanique et encourager les opérateurs nationaux et étrangers à s’y installer.
Il faut dire par ailleurs que cette orientation de Peugeot obéit à de nombreux paramètres liés, entre autres, au nouveau contexte du marché de l’automobile en Algérie soumis, depuis quelque temps, à une réglementation obligeant les marques à investir dans l’industrie. Le constructeur français ne voit, vraisemblablement, aucun inconvénient à s’y soumettre, d’autant que des études font ressortir que le continent africain, et particulièrement l’Afrique du Nord, sont susceptibles de connaître une forte croissance à moyen terme.
En avril dernier, à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires, le président de PSA, Carlos Tavares, expliquait avoir identifié l’Afrique comme une région où le potentiel de croissance du groupe est très élevé. «Nous sommes en train de préparer un plan de croissance rentable en Afrique qui intégrera toutes les composantes nécessaires pour soutenir une telle croissance rentable. Je constate que notre entreprise a été très fortement implantée dans cette région, qu’elle a toutes les qualités pour réussir, elle a aussi les produits pour le faire», a-t-il affirmé.
Lyes Mechti
El Watan
Le président français, François Hollande, a réaffirmé, hier à Alger, à l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, son intention de donner à la coopération économique algéro-française son plein sens, à travers des projets concrets à réaliser en Algérie, citant à titre d’exemple, celui de l’installation prochaine du constructeur automobile Peugeot.
La marque au lion avait, en effet, officiellement soumis aux autorités algériennes un dossier en ce sens, lors de la tenue du comité mixte économique algéro-français en mai dernier. Selon des sources proches du ministère de l’Industrie et des Mines, le dossier en question est actuellement entre les mains de Abdessalem Bouchouareb, qui a même donné son feu vert pour l’entame des discussions sur ce projet.
Selon les mêmes sources, la demande du constructeur français porte sur un projet de construction d’une usine de montage de véhicules marques Peugeot et Citroën, avec initialement quatre modèles (2 pour chaque marque) à lancer dès l’entrée en production de l’usine, prévue courant 2017.
Celle-ci serait d’une capacité de production annuelle de 75 000 véhicules, précise-t-on encore. Reste à localiser le site devant l’abriter et qui serait, fort probablement, non loin de l’actuelle usine Renault, à Oran, où le ministère de l’Industrie s’attelle depuis quelque temps à réunir les conditions nécessaires pour créer un pôle industriel mécanique et encourager les opérateurs nationaux et étrangers à s’y installer.
Il faut dire par ailleurs que cette orientation de Peugeot obéit à de nombreux paramètres liés, entre autres, au nouveau contexte du marché de l’automobile en Algérie soumis, depuis quelque temps, à une réglementation obligeant les marques à investir dans l’industrie. Le constructeur français ne voit, vraisemblablement, aucun inconvénient à s’y soumettre, d’autant que des études font ressortir que le continent africain, et particulièrement l’Afrique du Nord, sont susceptibles de connaître une forte croissance à moyen terme.
En avril dernier, à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires, le président de PSA, Carlos Tavares, expliquait avoir identifié l’Afrique comme une région où le potentiel de croissance du groupe est très élevé. «Nous sommes en train de préparer un plan de croissance rentable en Afrique qui intégrera toutes les composantes nécessaires pour soutenir une telle croissance rentable. Je constate que notre entreprise a été très fortement implantée dans cette région, qu’elle a toutes les qualités pour réussir, elle a aussi les produits pour le faire», a-t-il affirmé.
Lyes Mechti
El Watan
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