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L’Afrique, paradis des dictateurs!

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  • L’Afrique, paradis des dictateurs!

    Même l’État le plus démocratique du continent n’est pas un État de droit. En demandant au gouvernement sud-africain d’exécuter son mandat d’arrêt concernant le général El-Béchir, la Cour pénale internationale a créé l’occasion de le vérifier.

    Le président Jacob Zuma, en s’alignant sur la position d’un “sommet africain” solidaire de son membre génocidaire, a préféré piétiner la justice de son pays plutôt que de s’aliéner ses pairs qui tiennent par-dessus tout à leur impunité.
    L’organisation continentale, dont trente-quatre pays membres sont des États parties au Statut de Rome, reproche à la CPI de viser prioritairement les dirigeants d’Afrique par ses procédures. Les sept pays, dans lesquels la CPI a enquêté ou enquête encore, sont en effet africains. Sauf que, pour trois d’entre eux, l’enquête a été déclenchée à la demande de ces pays eux-mêmes (Ouganda, RDC et République centrafricaine) et, pour deux autres (Soudan et Libye), à la demande du Conseil de sécurité. En fait, les dirigeants africains auraient aimé que la CPI puisse être actionnée dans des poursuites exclusivement dirigées contre les chefs rebelles. Ou, au pire, contre des dirigeants déchus.
    Ce sont les accusations émises à l’encontre d’Omar El-Béchir, président en activité poursuivi par la Cour, qui sont à l’origine du changement de position africaine vis-à-vis de la CPI. Quatre mois après le lancement du premier mandat d’arrêt contre El-Béchir, en mars 2009, l’UA avertissait qu’elle ne livrerait aucun dirigeant africain.
    Certes, d’autres massacres ont été commis dans le monde ces dernières décennies. Mais en matière de génocide, les crimes commis au Darfour — et qui se poursuivent — restent les derniers à ne pas connaître de suites judiciaires (les TPI, “ancêtres” de la CPI, ont connu des génocides de Yougoslavie et du Burundi et des tribunaux locaux ont jugé les génocidaires cambodgiens).
    Réunie pour chercher une solution à la crise du Burundi (encore une histoire de dictateur qui veut son troisième mandat, en dépit de la Constitution !), l’UA s’est contentée de se décharger au profit de la communauté est-africaine et d’appeler au “dialogue”. Il n’est jamais question de contrarier l’un de ses membres, tant qu’il exerce encore le pouvoir !
    Ce n’est pas un président voulant prendre racine — même au prix d’une brutale répression et de la mise en péril de la paix civile nationale — qui va émouvoir ses pairs du continent. S’ils conçoivent qu’un chef d’État africain coupable de génocide puisse prendre part au débat sur la démocratie dans un autre État africain et sur le terrorisme (lui dont les milices ont exécuté trois cent mille victimes au Darfour !), ils peuvent bien comprendre qu’un autre président en fin de mandat puisse se découvrir une âme de dictateur. Ce n’est pas inhabituel sur le continent.
    L’épisode de Johannesburg a permis de constater deux réalités : la première est que, pour les dirigeants de l’UA, le crime de guerre et crime contre l’humanité ne suffisent pas à justifier la mise au ban d’un des leurs ; la seconde concerne la normalisation tiers-mondiste du régime sud-africain. L’Afrique n’a pas encore atteint l’âge du droit ; elle croupit à l’âge de la force.


    M. H.
    Source: Liberté
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Même l’État le plus démocratique du continent n’est pas un État de droit. En demandant au gouvernement sud-africain d’exécuter son mandat d’arrêt concernant le général El-Béchir, la Cour pénale internationale a créé l’occasion de le vérifier
    que le CPI lance d'abord un mandat d'arrêt contre les plus grands criminels de la planète qui ont fait des millions de morts et se targuent d'être démocartes, puis après on parlera de leurs petits disciples !
    Dernière modification par Pomaria, 16 juin 2015, 18h07.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      L’Afrique, paradis des dictateurs!
      Faut à un moment arrêter avec ces discours vides. C'est qui en fait ces démocraties ? La France peut-être : http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=352549 Si ces dictatures africaines le sont c'est qu'on a pas intérêt quelque part quelles soient des démocraties. Imaginons un instant un pays africain avec un pouvoir ligitime. Que restera t-il pour ces charognardes occidentales dites démocratiques ?
      si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

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