c'est la vie

[Risk]

sur la pointe des pieds, le crâne rasé
abandonné par ses habitants
les yeux meurtris, cernés
devant la fenêtre, depuis longtemps

dehors, le monde s'agite
occupé à être occupé
elle observe cet étrange rite
auquel s'adonnent ses poupées

oui, c'est ainsi qu'elle les considère
le vendeur de faux souvenirs
la mendiante aux airs de sorcière
le fou, attardé dans son délire

les voitures, bouchant la route
les passant se rependant comme des fourmis
ses jambes lui font mal, mais peu importe
aujourd'hui il y a du monde, nous sommes le samedi

toute ces personnes, chacune son histoire
un grand livre s'étale sous ses yeux
depuis les hautes montagnes,
elle a glissé ici, aux pieds de la ville grise
le ciel est couvert, du gris protège la cité
ses yeux brillent, au milieux du noir de la maladie
quand je serai grande, se dit-elle
je deviendrai comme elle
elle, c'est une passante parmi les autres
belle comme le jour, chevelure légère
silhouette parfaite, chacun de ses passages
fait naitre du tapage, les hommes l'apprécient
quand elle passe devant eux, ils se retournent
puis lui parlent, mais elle ne se retourne
elle court, sans doute gênée par tant de compliments
et puis, un jour, elle a regardé vers elle, et lui a souri
et la petite eut la preuve, que c'est être était beau
c'est décidé, je serais comme elle...
papa me l'a promis avant de pleurer
encore des bonbon, et je serais guérie
tout le monde est si gentil ici
mais dès qu'ils quittent ma chambre
comme papa, ils se mettent à pleurer
maman tout le temps me dit
"il y a du bonheur après la vie"

.....
...
..
.

plus de temps à perdre, je suis en retard
mon nouveau patron, sera encore bavard
oh non, encore eux, je dois me taire
si je le pouvais, j'arrêterai de leur plaire

tant que je continue de courir
je n'aurai pas le temps de réfléchir
ma vie, je l'ai dédié à ma survie
entre mes rêves et la réalité, il n y'a que des "Si"

oh père, depuis que tu n'es plus là
je n'ai cessé de trébucher
si seulement, je pouvais être à
la place de cette petite, dans cet immeuble perchée

un jour, je lui rendrai visite
même si j'ai horreur de ces lieux
tout les jours devant sa fenêtre, brave petite
c'est décidé, je vaincrai ma peur des hôpitaux.

[Egomis]

sa7it maestro

certains passages sont tout simplement fan-tas-tiques

[epoh]

Rebbi Yechfi tous les malades inchallah

[Risk]

@Ego: mrahba vieux frère

tout le plaisir est pour moi

@Epoh: amine ya reb al 3alamine

[absente]

questions

..........

[Risk]

nanou bonjour, il s'agit d'un seul et unique texte entrecoupé par un long silence

[absente]

Bonjour Risk

.........

[amarlekabyle]

Salut Risk

Joli texte qui se lit avec plaisir, j'aime beaucoup...

[Risk]

@amar: salut amar

c'est moi qui te remercie

[Elissar]

papa me l'a promis avant de pleurer
encore des bonbon, et je serais guérie
tout le monde est si gentil ici
mais dès qu'ils quittent ma chambre
comme papa, ils se mettent à pleurer
maman tout le temps me dit
"il y a du bonheur après la vie"

ce passage m'a achevée :/, on lui donne un visage, d un petit qui est le notre ou de celui qu'on chéri

que Dieu nous épargne la perte d'un enfant, c'est quelque chose qui est en dessus de notre capacité, ça déchire, ça tue de l intérieur, ça se met dans une prison infernale .. même si on se remet à lui.

la gorge nouée de bon matin riskou , mais tes texte sont touchants, mélancoliques et si merveilleusement écrits qu on se croyait dedans.