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Badreddine Hassoun (Mufti de Syrie) à propos des chiites, des sunnites et de Jérusalem

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  • Badreddine Hassoun (Mufti de Syrie) à propos des chiites, des sunnites et de Jérusalem

    Badreddine Hassoun (Mufti de Syrie) à propos des chiites, des sunnites et de Jérusalem


  • #2
    Discours de Badreddine Hassoun (Mufti de Syrie) à propos des chiites, des sunnites et de Jérusalem :

    A ceux qui divisent les gens aujourd’hui entre Omar et Ali,
    Que la Satisfaction d’Allah soit sur eux ainsi que la Paix.
    Je leur dis : Taisez-vous et apprenez de leur bonne éducation
    Apprenez de leur éthique.
    Apprenez de leurs vertus.
    Assurément, Omar et Ali sont innocents de vos actes, Que la Satisfaction d’Allah soit sur eux ainsi que la Paix.
    Omar, qu’Allah l’agrée, est venu auprès de notre maître Ali, que la Satisfaction d’Allah soit sur lui ainsi que la Paix.
    Il lui a dit : « Ô, Aba El Hassan [surnom d’Ali Ben Abi Taleb], j’ai reçu une lettre de l’Irak envoyée par les Commandants de l’Armée.
    Ils me disent : « Viens à nous, ô Émir des Croyants, nous sommes aux portes d’El-Madaen [Ctésiphon], pour la conquérir ».
    Dois-je y aller ô Aba El Hassan ?
    Ali lui a dit : « N’y va pas, ô Prince des Croyants. Reste à Médine et envoie tes armées là-bas.
    Si tu vas, tu vas vider Médine de ta présence ».
    Omar, qu’Allah l’agrée est resté alors à Médine.
    Quelques mois plus tard, il a reçu une lettre de notre maître Abu Obeida, le fils de Jarah, qu’Allah l’agrée, « l’homme honnête » de la nation. Je raconte toujours cette histoire à ceux qui nous divisent entre sunnites et chiites.
    Craignez Allah. Nous sommes une Nation musulmane.
    Vous vous êtes divisés vous-mêmes. Mais nous, nous n’avons pas été divisés.
    Nous sommes les musulmans croyant au Livre d’Allah en tant que doctrine et à la Sunna [Tradition] du Prophète en tant que voie à suivre, à l’amour de la Famille du Prophète en tant qu’allégeance, au soufisme en tant que voie de purification spirituelle et aux Salafs [pieux prédécesseurs] comme exemples à suivre. Voilà qui nous sommes. Nous n’avons fait de différence entre aucun des Compagnons du Prophète et sa Famille.
    Une lettre est donc parvenue de la part de Abu Obeida, qu’Allah l’agrée, à notre maître Omar qui l’a lue à notre maître Ali.
    Pourquoi la lisait-il à Ali – que la satisfaction d’Allah l’accompagne ainsi que la Paix - ?
    Car notre maître Ali était l’incarnation de la législation, du Conseil du Peuple et du Parlement à l’époque du règne de nos maîtres Abu Bakr, Omar et Othmane.
    Il était l’imam et ils étaient les Califes.
    Les Califes avec l’Imam se complétaient entre eux.
    Aujourd’hui nous sommes un milliard de Musulmans qui disent : notre maître Abu Bakr, notre maître Omar, notre maître Othmane, notre maître « l’imam » Ali.
    Pourquoi l’appelle-t-on « l’imam » Ali ? Parce que c’est un statut qui lui a été accordé par le Messager d’Allah et non par nous.
    Le Prophète avait dit à propos d’El Hassan et d’El Hussein [les Fils d’Ali] qui se dirigeaient vers lui : « Ces deux-ci sont mes deux fils et sont deux imams, debout ou assis », qu’ils soient califes ou non.
    Donc celui qui devient le Calife des Musulmans doit suivre l’exemple de ces derniers.
    Le statut d’imam est donc législatif.
    Celui du calife est un statut politique qu’on peut destituer. Quant à l’imam, on ne peut pas le destituer car le Prophète a dit : « Ces deux-ci sont mes deux fils et sont deux imams ».
    Notre maître Omar est donc venu auprès de notre maître Ali et lui a dit : « J’ai reçu une lettre venant d’Ilya [ancien nom de Jérusalem] de la part de Abu Obeida, m’appelant à la conquérir. Il m’y écrit : « Elle va être conquise » et : « Viens ô Prince des Croyants pour la conquérir. Dois-je y aller ou non ? Il avait prévu qu’on lui dirait de ne pas y aller. Mais Ali lui a répondu : « Vas-y ô Prince des croyants et prends avec toi Salem ainsi que deux chameaux ».
    Omar a demandé : « Pourquoi ô Aba El-Hassan ? »
    Il lui a répondu : « Un chameau pour que tu voyages dessus et l’autre pour Salem ».
    Omar a répondu : « Non, j’en prends un seul pour nous deux et nous alternerons. Les chameaux sont la propriété du trésor public des musulmans et je crains de le gaspiller ».
    A ceux qui déclarent être des sunnites ou chiites, apprenez l’éducation de ces Compagnons et de la Famille du Prophète [que la satisfaction d’Allah soit sur eux et la paix] au lieu d’apprendre l’éducation sur ces chaînes satellitaires qui ont poussé les gens à sortir « de la religion d’Allah en foule » à force de s’être lancé dans les accusations et d’avoir déformé l’image de notre belle religion.
    Alors, il a dit : « Vas-y, ô Prince des croyants ». Notre maître Omar y est allé et a conquis Ilya [El Qods-Jérusalem], sans épée et portant une robe déchirée 14 fois recousue, alors qu’était venu le tour de Salem d’être sur le chameau et que le Prince des croyants le dirigeait.
    Alors le patriarche de Jérusalem a regardé Omar, il lui a livré les clés par amour et non par contrainte. Omar, qu’Allah l’agrée, est entré dans la Mosquée El-Aqsa puis dans la Basilique de la Nativité [de Bethléem]. Il n’y a pas effectué le cycle de deux prosternations de prière.
    On lui dit de les faire. Il a répondu : « Je crains que ne vienne après moi quelqu’un qui dise qu’Omar a prié ici et qu’il ne prenne votre église sous ce prétexte ». Il savait que nos cerveaux seraient figés et que l’affaire ne réside pas dans l’endroit mais que c’est un secret en l’humain et quand celui-ci sait comment appliquer la chari’a [législation] d’Allah le Très-Haut. Notre maître Omar a conquis Jérusalem et est revenu à Médine. Il s’est assis avec notre maître Ali mais il se demandait : Pourquoi ne m’as-tu pas permis d’aller en Irak ô Aba El-Hassan alors que tu m’as ordonné d’aller à Ilya ? Il lui alors dit : « ô Aba El-Hassan, une chose m’intrigue ». Ali lui a dit : « Parle ô Prince des croyants ». « Tu m’as donné la permission d’aller à Ilya, mais pas en Irak ». Ali lui a répondu : « Oui, ô Prince des croyants ; L’Irak est le pays de l’argent et des rois. On le conquiert par les armées. Ilya [Jérusalem] est le pays des Prophètes. On ne le conquiert pas par l’épée car on le conquiert par la paix. »
    Dernière modification par choucha, 21 juin 2015, 13h34.

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    • #3
      Merci choucha pour ce partage.

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      • #4
        Lorsqu'on dit que cette sanglante querelle entre sunnites et chiites a été inventée par les wahabites on vous accuse d'être chiite vous même.
        Penser que les chiites sont nos ennemis est une hérésie et une grande fitna entretenue par les imams saoudiens !

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        • #5
          a cause de discours de ce mufti syrien il sera tout de suite insulté, et taxé de chiite par les pros khaliji, turquie,wahabite, takfiriste, pedophile,,,,
          comme c'est toujours le cas pour tout ceux qui appel a la paix , ce ue les sanguinaires n'aiment pas du tout

          de toute façon les sohaba, dans leur vie ont fait beaucoup des tords aussi
          المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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