L'Expression dz
Un rapport du Pnud estime à 190 m3 disponibles par habitant en Algérie contre 500 m3 au Maroc et 300m3 en Tunisie.
Dans le cadre de l'évaluation des actions entreprises par le secteur des ressources en eau et de l'environnement, une rencontre regroupant les cadres du secteur, notamment les directeurs (Dreew) des 48 wilayas du pays, s'est tenue hier au Cercle national de l'armée (CNA) de Béni-Messous (Alger).
A la veille de la saison estivale, cette réunion, présidée par le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelhouahab Nouri, revêt un caractère particulier devant le spectre des coupures d'eau qui surviennent de façon récurrente chaque année durant cette période de grandes chaleurs marquée surtout par une pluviométrie quasi nulle.
Ainsi, ce rendez-vous annuel a permis «des retrouvailles et des réflexions communes» toutes orientées vers plus de performance dans les actions menées par le ministère des Ressources en eau et de l'Environnement (Mrev).
Figuraient au menu des communications, les états d'avancement du programme d'équipement élaboré pour l'année 2014, ainsi que les perspectives qui en découlent. Les bilans présentés concernent le secteur des ressources en eau dans toutes ses déclinaisons (stockage, projets, captage, épuration, inondations et assainissements, en particulier des oueds.) Les autres communications ont été relatives à l'environnement, l'hydraulique agricole et la mobilisation des ressources.
Le point fort de cette rencontre a été sans conteste l'alimentation en eau potable (AEP) des grandes agglomérations et celles des montagnes d'accès difficile, et rurales. Le conférencier, qui a souligné que le programme de réhabilitation des systèmes engagés dans l'AEP des populations, a annoncé que les travaux de raccordement ont permis d'atteindre le taux très appréciable de 98% avec une disponibilité d'un taux de 75% jour et 38% en H24. Les régions montagneuses et difficiles d'accès ainsi que les régions habitées éparses sont pour leur part alimentées à un rythme moindre de 25%.
Un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) estime à 190 m3 disponible par habitant en Algérie, contre 500 m3 au Maroc et 300m3 en Tunisie.
Pour la saison estivale, le comité de pilotage créé sera accompagné d'un dispositif de veille installé pour un suivi permanent des actions d'amélioration. Ces actions comprennent notamment l'élimination des points noirs avec 144 opérations dans 25 wilayas dont 16 prioritaires.
Parmi elles, 110 ont été exécutées dans 14 wilayas en mobilisant pas moins de 680 millions de dinars. Le manque drastique de communication a été souligné, bien qu'un léger mieux ait été enregistré à travers notamment la presse et la Centre d'accueil téléphonique opérationnel (Cato) en direction des usagers. Selon un communiquant, quelque mille doléances ont été traitées en 2014.
Concernant l'assainissement, mission pilotée par l'Office national de l'assainissement (ONA), un net essor a été constaté en 2014. Nous relèverons la suppression d'un très grand nombre de fosses septiques, un raccordement au réseau public d'assainissement en 2015 de l'ordre de 90% (35% en 1970), lequel a plus que doublé depuis 1999 pour atteindre 45.000 km contre 21.000 km.
Le nombre des stations d'épuration a, pour sa part, «explosé» pour atteindre 166, produisant 900 millions de m3/an dont 49 unités sont installées dans des villes côtières pour livrer 400 millions de m3/an. En 1999, à peine 45 étaient fonctionnelles.
Un rapport du Pnud estime à 190 m3 disponibles par habitant en Algérie contre 500 m3 au Maroc et 300m3 en Tunisie.
Dans le cadre de l'évaluation des actions entreprises par le secteur des ressources en eau et de l'environnement, une rencontre regroupant les cadres du secteur, notamment les directeurs (Dreew) des 48 wilayas du pays, s'est tenue hier au Cercle national de l'armée (CNA) de Béni-Messous (Alger).
A la veille de la saison estivale, cette réunion, présidée par le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelhouahab Nouri, revêt un caractère particulier devant le spectre des coupures d'eau qui surviennent de façon récurrente chaque année durant cette période de grandes chaleurs marquée surtout par une pluviométrie quasi nulle.
Ainsi, ce rendez-vous annuel a permis «des retrouvailles et des réflexions communes» toutes orientées vers plus de performance dans les actions menées par le ministère des Ressources en eau et de l'Environnement (Mrev).
Figuraient au menu des communications, les états d'avancement du programme d'équipement élaboré pour l'année 2014, ainsi que les perspectives qui en découlent. Les bilans présentés concernent le secteur des ressources en eau dans toutes ses déclinaisons (stockage, projets, captage, épuration, inondations et assainissements, en particulier des oueds.) Les autres communications ont été relatives à l'environnement, l'hydraulique agricole et la mobilisation des ressources.
Le point fort de cette rencontre a été sans conteste l'alimentation en eau potable (AEP) des grandes agglomérations et celles des montagnes d'accès difficile, et rurales. Le conférencier, qui a souligné que le programme de réhabilitation des systèmes engagés dans l'AEP des populations, a annoncé que les travaux de raccordement ont permis d'atteindre le taux très appréciable de 98% avec une disponibilité d'un taux de 75% jour et 38% en H24. Les régions montagneuses et difficiles d'accès ainsi que les régions habitées éparses sont pour leur part alimentées à un rythme moindre de 25%.
Un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) estime à 190 m3 disponible par habitant en Algérie, contre 500 m3 au Maroc et 300m3 en Tunisie.
Pour la saison estivale, le comité de pilotage créé sera accompagné d'un dispositif de veille installé pour un suivi permanent des actions d'amélioration. Ces actions comprennent notamment l'élimination des points noirs avec 144 opérations dans 25 wilayas dont 16 prioritaires.
Parmi elles, 110 ont été exécutées dans 14 wilayas en mobilisant pas moins de 680 millions de dinars. Le manque drastique de communication a été souligné, bien qu'un léger mieux ait été enregistré à travers notamment la presse et la Centre d'accueil téléphonique opérationnel (Cato) en direction des usagers. Selon un communiquant, quelque mille doléances ont été traitées en 2014.
Concernant l'assainissement, mission pilotée par l'Office national de l'assainissement (ONA), un net essor a été constaté en 2014. Nous relèverons la suppression d'un très grand nombre de fosses septiques, un raccordement au réseau public d'assainissement en 2015 de l'ordre de 90% (35% en 1970), lequel a plus que doublé depuis 1999 pour atteindre 45.000 km contre 21.000 km.
Le nombre des stations d'épuration a, pour sa part, «explosé» pour atteindre 166, produisant 900 millions de m3/an dont 49 unités sont installées dans des villes côtières pour livrer 400 millions de m3/an. En 1999, à peine 45 étaient fonctionnelles.
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