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Jusqu’à maintenant s’insérer dans le monde du travail passait par le fait de trouver une entreprise et d’y faire carrière. Un CDI était l’assurance d’une vie stable et sécurisée. Mais au XXIe siècle, les choses risquent de changer puisque les travailleurs semblent plus adeptes de flexibilité. Aux États-Unis, les 55-64 ans restent en moyenne 10 ans dans une entreprise, les 25-34 ans ne s’attardent pas plus de 3 ans, selon le Bureau of Labour Statistics.
Le statut de contractuel commence à se normaliser, à l’image d’Uber. L’opérateur compte seulement 2 000 employés pour 160 000 contractuels. La plateforme ne fait que mettre en relation l’offre et la demande. Demain, ce système pourrait être généralisé. Ainsi, les travailleurs s’inscriraient sur des plateformes pour trouver des clients. Dans ce modèle, le marché du travail ressemblerait à une gigantesque production cinématographique, où le réalisateur réunit des spécialistes le temps d’un film.
“Au lieu de travailler comme employé pendant deux ans en faisant toujours la même chose, des projets d’un à six mois pour plusieurs employeurs sont en train de devenir la norme”, écrit TechCrunch.
Selon Quartz, une étude prévoit que 40 % des travailleurs américains travailleront en “freelance” d’ici cinq ans.
L’avantage ? Plus de flexibilité dans le choix des horaires, du lieu de travail et de sa nature. Mais, les contractuels sont légalement plus vulnérables que les salariés. Puisqu’il s’agit d’un simple contrat entre un fournisseur et un client, le code du travail ne s’applique pas. TechCrunch assure que grâce à ce système, “une économique plus dynamique émergera”, mais à quel prix ?
Le statut de contractuel commence à se normaliser, à l’image d’Uber. L’opérateur compte seulement 2 000 employés pour 160 000 contractuels. La plateforme ne fait que mettre en relation l’offre et la demande. Demain, ce système pourrait être généralisé. Ainsi, les travailleurs s’inscriraient sur des plateformes pour trouver des clients. Dans ce modèle, le marché du travail ressemblerait à une gigantesque production cinématographique, où le réalisateur réunit des spécialistes le temps d’un film.
“Au lieu de travailler comme employé pendant deux ans en faisant toujours la même chose, des projets d’un à six mois pour plusieurs employeurs sont en train de devenir la norme”, écrit TechCrunch.
Selon Quartz, une étude prévoit que 40 % des travailleurs américains travailleront en “freelance” d’ici cinq ans.
L’avantage ? Plus de flexibilité dans le choix des horaires, du lieu de travail et de sa nature. Mais, les contractuels sont légalement plus vulnérables que les salariés. Puisqu’il s’agit d’un simple contrat entre un fournisseur et un client, le code du travail ne s’applique pas. TechCrunch assure que grâce à ce système, “une économique plus dynamique émergera”, mais à quel prix ?
En lisant cet article dans les Inrocks, j'ai pensé à la jeunesse algérienne qui finalement, ne pense qu à être son propre boss. Je me demande si la société algérienne ne serait pas profondément néolibérale.
Probablement que d ici quelques années, le freelance relancera de plus belle la mondialisation
Probablement que d ici quelques années, le freelance relancera de plus belle la mondialisation
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