juin 18, 2015 -Abdou Semmar-
“Il y a près de trente ans, le 7 avril 1987, l’avocat Ali Mécili était assassiné à Paris sur ordre des services secrets algériens. Sera-t-il tué à nouveau, mais cette fois par la justice française, qui est aussi celle de son pays ? Car, ne l’oublions jamais, Ali, qui se prénommait également André, était Français et Algérien”. C’est avec ces mots que l’épouse du défunt Ali Mécili, Annie Mécili, exprime son profond chagrin face à “l’impunité pour les crimes politiques” qui règne en France.
Dans une contribution publiée par le quotidien français Libération, Annie Mécili renouvelle ses accusations contre les autorités algériennes, notamment ce qu’on appelait à l’époque la Sécurité militaire, coupables à ses yeux d’avoir “abattu” Ali Mécili “dans le hall de son immeuble sous des balles algériennes pour avoir aimé l’Algérie”.
Jeudi, dans une déclaration à l’AFP, l’épouse du regretté Ali Mécili a expliqué qu’elle a contesté devant la cour d’appel de Paris le non-lieu rendu, en novembre 2014, par une juge d’instruction française et demandé que l’enquête reste ouverte. La cour d’appel, devant laquelle le parquet général a demandé la confirmation du non-lieu, rendra sa décision le 10 septembre, nous apprend ainsi l’AFP. “La complaisance des autorités françaises dans ce genre d’assassinats n’aboutit qu’à une chose, c’est qu’ils se reproduisent”, a souligné, pour sa part, l’avocat de la famille Mécili, Me Antoine Comte.
“Il y a près de trente ans, le 7 avril 1987, l’avocat Ali Mécili était assassiné à Paris sur ordre des services secrets algériens. Sera-t-il tué à nouveau, mais cette fois par la justice française, qui est aussi celle de son pays ? Car, ne l’oublions jamais, Ali, qui se prénommait également André, était Français et Algérien”. C’est avec ces mots que l’épouse du défunt Ali Mécili, Annie Mécili, exprime son profond chagrin face à “l’impunité pour les crimes politiques” qui règne en France.
Dans une contribution publiée par le quotidien français Libération, Annie Mécili renouvelle ses accusations contre les autorités algériennes, notamment ce qu’on appelait à l’époque la Sécurité militaire, coupables à ses yeux d’avoir “abattu” Ali Mécili “dans le hall de son immeuble sous des balles algériennes pour avoir aimé l’Algérie”.
Jeudi, dans une déclaration à l’AFP, l’épouse du regretté Ali Mécili a expliqué qu’elle a contesté devant la cour d’appel de Paris le non-lieu rendu, en novembre 2014, par une juge d’instruction française et demandé que l’enquête reste ouverte. La cour d’appel, devant laquelle le parquet général a demandé la confirmation du non-lieu, rendra sa décision le 10 septembre, nous apprend ainsi l’AFP. “La complaisance des autorités françaises dans ce genre d’assassinats n’aboutit qu’à une chose, c’est qu’ils se reproduisent”, a souligné, pour sa part, l’avocat de la famille Mécili, Me Antoine Comte.
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