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Home ACTUALITE Flash Actu Mis à jour le 19/06/2015 à 13:51
Au lendemain de la défaite des sociaux-démocrates, le Danemark s'est engagé dans de longues tractations pour la formation d'un gouvernement de droite, avec le parti anti-immigration DF en position de force grâce à un score historique.
Comme prévu, la première ministre sortante, la sociale-démocrate Helle Thorning-Schmidt, a remis la démission de son gouvernement à la reine Margrethe II à la mi-journée. Avec 26,3% des suffrages aux législatives, les sociaux-démocrates restent le premier parti du pays, mais ont été talonnés par le DF, qui a créé la surprise en rassemblant 21,1% des voix et en arrivant devant le parti traditionnel de droite Venstre (19,5%).
Pour autant, le DF n'est pas certain de participer au gouvernement dont la composition devrait être confiée par la reine au chef de file de Venstre, l'ancien premier ministre Lars Lokke Rasmussen. Le président de DF, Kristian Thulesen Dahl, a en effet d'ores et déjà annoncé qu'il n'était pas candidat au poste de premier ministre. "Kristian Thulesen Dahl ouvre la voie à un nouveau mandat électoral avec Lars Lokke Rasmussen comme premier ministre", résumait vendredi le quotidien de référence Politiken.
"Le triomphe du loser", titrait le tabloïd BT avec une photo en gros plan de Lars Lokke Rasmussen, 51 ans. Mais ce dernier, qui fut chef du gouvernement de 2009 à 2011, se retrouve "avec le pire point de départ imaginable" pour bâtir une coalition puisqu'il mènera en position de faiblesse des discussions entre des partis "qui sur le papier semblent incompatibles", soulignait de son côté le journal de gauche Information.
Au lendemain de la défaite des sociaux-démocrates, le Danemark s'est engagé dans de longues tractations pour la formation d'un gouvernement de droite, avec le parti anti-immigration DF en position de force grâce à un score historique.
Comme prévu, la première ministre sortante, la sociale-démocrate Helle Thorning-Schmidt, a remis la démission de son gouvernement à la reine Margrethe II à la mi-journée. Avec 26,3% des suffrages aux législatives, les sociaux-démocrates restent le premier parti du pays, mais ont été talonnés par le DF, qui a créé la surprise en rassemblant 21,1% des voix et en arrivant devant le parti traditionnel de droite Venstre (19,5%).
Pour autant, le DF n'est pas certain de participer au gouvernement dont la composition devrait être confiée par la reine au chef de file de Venstre, l'ancien premier ministre Lars Lokke Rasmussen. Le président de DF, Kristian Thulesen Dahl, a en effet d'ores et déjà annoncé qu'il n'était pas candidat au poste de premier ministre. "Kristian Thulesen Dahl ouvre la voie à un nouveau mandat électoral avec Lars Lokke Rasmussen comme premier ministre", résumait vendredi le quotidien de référence Politiken.
"Le triomphe du loser", titrait le tabloïd BT avec une photo en gros plan de Lars Lokke Rasmussen, 51 ans. Mais ce dernier, qui fut chef du gouvernement de 2009 à 2011, se retrouve "avec le pire point de départ imaginable" pour bâtir une coalition puisqu'il mènera en position de faiblesse des discussions entre des partis "qui sur le papier semblent incompatibles", soulignait de son côté le journal de gauche Information.
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