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Maroc : De hauts gradés de la gendarmerie impliqués dans la torture d’un suspect Justice

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  • Maroc : De hauts gradés de la gendarmerie impliqués dans la torture d’un suspect Justice

    Maroc : De hauts gradés de la gendarmerie impliqués dans la torture d’un suspect



    Il a fallu le courage d’un juge à Casablanca pour lever le voile sur un cas de torture ordonné par le chef régional de la gendarmerie à Benslimane. Une enquête menée par une équipe d'investigation relevant de ce corps d’élite de l’armée marocaine et les conclusions d’une expertise médicale sur la victime ont confirmé les soupçons du magistrat.

    De hauts gradés de la gendarmerie royale seraient mis en cause dans une affaire de torture. Le dossier n’a pas encore été porté devant la justice mais déjà il fait grand bruit dans les rangs des hommes de Hosni Benslimane, révèle le quotidien Assabah dans son édition d’aujourd’hui.
    Une enquête menée par la Brigade nationale des investigations judicaires (BNIJ), relevant de la gendarmerie, a conclu à l’évidence de sévices corporels subis par un Marocain soupçonné du vol (deux téléphones portables) et d’agression sur deux touristes allemandes par des gendarmes travaillant à Bouznika et Benslimane.
    « Tayara » et « Falaka » au menu
    L’interrogatoire était supervisé par le chef régional de la gendarmerie de Benslimane en personne. L’homme n’a pas lésiné sur les moyens pour arracher des aveux, au point de recourir à des techniques de torture datant des années de plomb, affirme le rapport. Le haut responsable a ordonné à ses subordonnés d’attacher le prévenu et de le suspendre pendant une vingtaine de minutes pour ensuite lui administrer des coups de fouets aux pieds et sur les fesses à l’aide d’un bâton en caoutchouc.
    Ces révélations sont l’œuvre des exécutants des ordres du chef régional de la gendarmerie aux enquêteurs de la Brigade nationale des investigations judicaires. La séance a été suivie, depuis son début jusqu’à sa fin, par des chefs des gendarmeries de Bouznika et Benslimane, comme ils ont reconnu eux même auprès des éléments de la BNIJ.
    Le lendemain de l'interrogatoire la victime a été présentée devant la justice. Intrigué par les traces de torture visibles sur le visage et les pieds du mis en cause, le procureur du roi près la cour d’appel de Casablanca a immédiatement ordonné une expertise médicale. Celle-ci a conclu à une période d’invalidité de 22 jours du prévenu.


    .. ya biladi
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Et voila on est peut être long mais on finira par changé cette situation a force de travail de citoyen qui aime ce pays et non pas par le lobbying d'ONG étrangères.

    Commentaire


    • #3
      Ce chef de la gendarmerie est un bon musulman qui pratique bien l'islam !

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