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Automobile : tout savoir sur l’usine marocaine de PSA Peugeot Citroën

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  • Automobile : tout savoir sur l’usine marocaine de PSA Peugeot Citroën

    Carlos Tavares, le patron de PSA Peugeot-Citroën a livré, vendredi 19 juin à Rabat, les détails de son plan ambitieux d’implantation au Maroc. Du pain bénit pour le royaume chérifien.
    C’est la première grande annonce de Moulay Hafid Elalamy depuis le lancement du plan d’accélération industrielle en avril 2014. Accompagné de Carlos Tavares, président du directoire du groupe PSA Peugeot-Citroën, le ministre du commerce et de l’industrie a livré, vendredi 19 juin à Rabat, les détails du projet d’implantation du constructeur automobile au Maroc. Un projet industriel de 6 milliards de dirhams (557 millions d’euros) qui porte sur la construction d’une usine d’assemblage de voitures et de moteurs. L’usine devrait être opérationnelle à partir de 2019 et sera dotée d’une capacité de production de 200 000 véhicules et de 200 000 moteurs par an.

    Kénitra plutôt que Tanger

    Pour son implantation dans le royaume, PSA a choisi la ville de Kénitra (à une trentaine de km de la capitale Rabat), contrairement à son challenger Renault, qui a élu domicile à Tanger, au nord du pays.
    Un choix qui se justifie par la présence à Kénitra de plusieurs équipementiers automobile, de sa proximité des principaux points logistiques du pays et de l’abondance dans cette région d’une main d’oeuvre hautement qualifiée.
    Un choix qui a été aussi orientée par l’État marocain. « Nous avons proposé Kénitra pour parvenir à un certain équilibre régional. La création de richesses ne doit plus être concentrée à Casablanca et à Tanger », souligne Moulay Hafid Elalamy.
    « Les travaux de construction devront démarrer dès le début 2016 », annonce pour sa part Carlos Tavares. L’investissement sera financé à hauteur de 95% par le groupe PSA. Les 5% restants seront apportés par la Caisse de dépôt et de gestion, bras financier de l’État marocain, présent dans quasiment tous les méga projets structurants du royaume, à commencer par l’usine tangéroise de Renault.

    Gagnant-gagnant

    L’usine, la deuxième du genre au Maroc, devrait participer à la création de pas moins de 4500 emplois directs (dont 1500 ingénieurs et techniciens supérieurs) et 20 000 emplois indirects, selon l’entreprise. À terme, elle devrait générer un milliard d’euros de chiffre d’affaires à l’export, avec une forte intégration locale dont le taux devrait passer de 60 % au démarrage à 80% à terme.
    « C’est un partenariat win win », estime le ministre, qui confie que les négociations avec le groupe français ont démarré il y a à peine trois mois. « Le Maroc en profitera pour élargir son tissu industriel, monter en gamme et créer des emplois durables, tandis que PSA va bénéficier du positionnement stratégique et des coûts compétitifs qu’offre le Maroc pour attaquer les marchés du Moyen-Orient et du continent africain. »
    Carlos Tavares ne dit pas autre chose : « L’Afrique et le Moyen-Orient représentent un énorme potentiel pour nous. En 2015, nous prévoyons de vendre 200 000 véhicules sur ces marchés. Notre ambition est d’atteindre le million de véhicules vendus d’ici 2025, sachant que la taille du marché sur ces deux régions est estimé à 8 millions de véhicules sur les dix prochaines années, contre seulement 5 millions de véhicules aujourd’hui ».

    L’appel du continent
    Pour PSA, ce projet marocain s’inscrit selon Carlos Tavares dans l’après « Back in the race », ce fameux plan de redressement lancé en avril 2014 pour remettre à flot le constructeur, malmené par la crise européenne.
    « Le plan de redressement se déroule plutôt bien. Nous sommes même en avance par rapport aux prévisions initiales. Et nous sommes d’ores et déjà en train de préparer l’avenir, en diversifiant nos débouchés notamment sur le continent africain et le Moyen-Orient », explique le patron de PSA, qui connaît bien le Maroc pour avoir été numéro 2 de Renault au moment où ce dernier s’installait à Tanger en 2012. « À travers cette usine marocaine, nous souhaitons doter le continent d’un point de sourcing africain. PSA repart donc à l’offensive de l’Afrique. Pour réussir dans cette stratégie et assurer la pérennité de notre projet, nous devons être capable d’offrir des prix compétitifs. C’est la raison pour laquelle ce projet marocain fait sens », indique Tavares.
    Quels sont les modèles qui seront fabriqués au Maroc ? Le patron du groupe français reste évasif sur ce point : « Pour des raisons stratégiques, il n’est pas de l’intérêt de PSA de donner les détails des modèles qui seront construits au Maroc. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il s’agira de véhicules compacts de segment B et C. » Selon les spécialistes, tout porte à croire que la priorité sera donné à la Peugeot 301, à la Citroën C Elysée et à la gamme des véhicules utilitaires du groupe comme la Berlingo ou encore le Partner.

    Ambitions marocaines

    Le secteur automobile au Maroc emploi aujourd’hui 80 000 personnes et a généré à fin 2014 un chiffre d’affaires à l’export de près de 40 milliards de dirhams, dépassant la filière des phosphates, jusque-là premier pourvoyeur de devises pour le pays. Une prouesse rendue possible grâce à l’installation de Renault à Tanger, qui participe à elle seule à la moitié de ces performances commerciales.
    Devenu en moins de dix ans le premier constructeur automobile de l’Afrique du Nord et le deuxième du continent, le Maroc ne veut pas en rester là. En 2020, le royaume ambitionne en effet de multiplier par 2,5 les exportations du secteur, de créer 56 000 nouveaux emplois et d’augmenter surtout le taux d’intégration locale de 20 points pour atteindre un taux moyen de 60%. « L’usine PSA va contribuer à coup sûr à la poursuite de ces objectifs, en poussant de nouveaux équipementiers à venir au Maroc. Beaucoup d’entre eux attendaient l’arrivée d’un deuxième constructeur pour s’installer au Maroc. C’est aujourd’hui chose faite », signale, pas peu fier, le fringuant ministre du Commerce et de l’Industrie.
    Jeune Afrique

  • #2
    Bonjour Raco

    je suis content qu'enfin cette ville Kénitra soit dotée de ce genre d'investissement qui vont la transformer pour devenir un pole de développement de cette partie du pays ,cette ville est dotée du fleuve Sebou navigable depuis l'atlantique son embouchure jusqu'au port à l’intérieur de la ville ,un arrière pays riche en terre fertile qu'est la plaine du gharb ou on cultive de la canne ,de la betterave ,des agrumes ,tournesol et autres fruits et légumes ,sans oublier le plus grand barrage du pays qui irrigue la région
    Dernière modification par haddou, 20 juin 2015, 20h11.

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    • #3
      Dommage que feu Boudiaf ne soit plus là pour assister à ce projet qui va booster sa ville d'adoption !!

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      • #4
        Vous allez faire combien de topics sur ça?

        En tout cas, c'est pas mal pour l'industrie marocaine.

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        • #5
          Salut haddou

          Oui magnifique opération avec PSA

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          • #6
            Extraordinaire même

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            • #7
              PSA va contribuer à l'installation de nouveaux équipementiers et va acheter pour 1 milliard d'euros au Maroc. Il faut attirer un 3 ème constructeurs comme Toyota.

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              • #8
                On parle des deux usines de PSA (parce qu'elles sont deux !) mais on oublie que dans la foulée, Altran va créer au Maroc un centre de recherche et développement pour le compte de PSA.

                Le site Altran à Casablanca, emploiera d'ici deux ans environ 1.500 personnes pour l'essentiel des ingénieurs et techniciens spécialisés dans la CAO (conception assistée par ordinateur), le calcul scientifique, la documentation technique et la conduite de projets sur des éléments de futurs véhicules du constructeur.

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                • #9
                  Altran commence déjà à recruter dans les écoles d'ingénieurs et les FST pour ses centres de recherche.

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                  • #10
                    Bonsoir hakim
                    Oui voici les projets de PSA au Maroc :


                    mercredi 5 novembre 2014 15h12


                    PARIS (Reuters) - Altran va créer un centre de recherche et développement au Maroc pour le compte de PSA Peugeot Citroën dans le cadre de la stratégie d'économies du constructeur automobile, a-t-on appris de deux sources proches du dossier.

                    Le site, fraîchement inauguré à Casablanca, emploiera d'ici deux ans environ 1.500 personnes, ont indiqué les sources.

                    Le spécialiste français du conseil en innovation et ingénierie avancée, déjà prestataire de services pour PSA, a remporté en février l'appel d'offres lancé par le groupe, qui ne disposait pas jusqu'ici d'implantation technique low cost en périphérie de l'Europe.

                    Alors que le constructeur automobile réfléchit toujours à un projet d'usine à bas coût au Maroc, selon trois autres sources au fait de la stratégie de PSA, cette nouvelle externalisation auprès d'Altran peut être vue comme un pas supplémentaire vers un investissement plus substantiel dans l'assemblage de véhicules, comme Renault l'a fait à Tanger.

                    Le site Altran de Casablanca emploiera pour l'essentiel des ingénieurs et techniciens spécialisés dans la CAO (conception assistée par ordinateur), le calcul scientifique, la documentation technique et la conduite de projets sur des éléments de futurs véhicules du constructeur.

                    Un porte-parole de PSA a confirmé le projet d'externalisation, qui s'inscrit "dans l'optimisation économique de la sous-traitance du groupe", mais a refusé de commenter le choix du Maroc ou le nombre d'emplois concernés.

                    Altran a déclaré de son côté qu'il "n'y a pas de nouveau contrat en cours", refusant de commenter davantage l'appel d'offres du début de l'année.


                    Dans le cadre de son plan de redressement "Back in the race", PSA Peugeot Citroën veut ramener d'ici la fin 2016 ses coûts salariaux totaux à moins de 12,5% de son chiffre d'affaires. Dans le cadre de l'accord de compétitivité conclu parallèlement avec ses syndicats, le groupe, qui employait l'an dernier plus de 14.500 chercheurs et ingénieurs en France, s'est également engagé à maintenir à 75% son volume d'activité de R&D dans l'Hexagone à l'horizon 2016.

                    "Le choix d'un prestataire au Maroc n'est pas incompatible avec cet engagement", a précisé une des sources proches du dossier. "Ce qui ne constitue pas de la pure valeur ajoutée peut être externalisé, on conserve tout le reste."

                    Grâce à sa proximité géographique avec l'Europe et des coûts salariaux quatre fois inférieurs à la France pour un ingénieur, le Maroc est devenu une importante plate-forme de sous-traitance aéronautique et automobile pour l'industrie européenne. Il espère poursuivre sur cette voie et porter la part de l'industrie dans son PIB de 14% à 23% sur la période 2015-2020.

                    Au-delà des activités techniques externalisées, le royaume aimerait que, comme Renault en 2012 avec son site flambant neuf de Tanger, d'autres constructeurs franchissent le pas et viennent assembler des véhicules sur le sol marocain.

                    "Le Maroc est dans le radar de PSA, comme dans celui d'autres constructeurs", ajoute une des sources. "Le pays a montré qu'il était bien positionné, la première phase de sous-traitance a été concluante, d'autres phases vont suivre, à commencer par de l'externalisation technique."

                    Les trois sources au fait de la stratégie de PSA ont dit à Reuters que le président du directoire Carlos Tavares avait toujours dans ses cartons un projet d'usine low cost au Maroc, mais que celui-ci avait été récemment relégué au second plan, la priorité du groupe allant actuellement à la Chine, à la possible réouverture du marché iranien et au rééquilibrage des capacités de prodution existantes en Europe.

                    "Un projet de ce type n'est pas d'actualité puisque les usines en Espagne, au Portugal et en Slovaquie ne sont pas saturées", a déclaré le porte-parole de PSA.

                    UNE STRATÉGIE LOW COST ENCORE À BÂTIR

                    Le constructeur augmente actuellement la production de ses usines les moins chères - en Slovaquie et en Espagne, pour les petites voitures et l'essentiel de la gamme Citroën - et réduit la voilure sur plusieurs de ses sites français (Poissy et Mulhouse perdront une ligne de production l'an prochain).

                    Le constructeur a déjà produit au Maroc par le passé. Mais à l'heure actuelle, l'usine Somaca de Casablanca, dont il détient toujours 20%, produit intégralement pour Renault en vertu d'un contrat courant jusqu'en 2017.

                    S'il opte en revanche pour une zone franche, comme Tanger ou Kenitra, il bénéficiera d'un dispositif fiscal très avantageux - cinq ans d'exonération de l'impôt sur les sociétés puis un taux divisé par quatre durant les vingt années suivantes. En échange, 70% de la production doit être destinée à l'export.

                    Dans un secteur automobile ultraconcurrentiel, les analystes ont toujours vu dans le choix de PSA de ne pas se lancer dans le low cost, un segment à forte marge et l'un des rares en croissance dans une Europe en crise, l'une des grandes faiblesses du groupe.

                    Le constructeur a toujours craint de compromettre au passage sa stratégie de montée en gamme. Aujourd'hui, ce risque est moins grand car les marques de PSA sont plus clairement différenciées, avec à un bout du spectre la famille "premium" DS et à l'autre le développement de la famille Cactus, incarnation du nouveau positionnement plus abordable de Citroën.

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                    • #11
                      Finalement le projet de PSA au Maroc est beaucoup plus important qu'on ne l'espérait parce qu'il assure trois choses:

                      - Un taux d'intégration qui va atteindre 80%

                      - Un transfert de technologie grâce à Altran

                      - Une usine de fabrication de moteurs, la première en Afrique.

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                      • #12
                        Et plus encore?

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                        • #13
                          - Une usine de fabrication de moteurs, la première en Afrique.
                          Pas sûr ... voire du tout !
                          Dernière modification par jawzia, 21 juin 2015, 13h54.

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                          • #14
                            Pas sûr ... voire du tout !
                            Pourquoi ? Vous êtes dans le secret de PSA ? Vous savez des choses que personne ne sait ?

                            Dites-nous les alors !

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                            • #15
                              PSA ? Non. Mais je te file un lien et dis nous ce que tu auras lu (depuis).

                              http://www.sgpequipag.dz/emo.php

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