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Amar Ghoul, le président du parti Tajamouê amal el Djazair (TAJ), a nié l’existence de luttes au sommet de l’État, ce samedi 20 juin lors d’une conférence de presse.
« On entend parfois des gens dire qu’il y a des problèmes au plus haut sommet de l’État où certains disent qu’un tel est contre le président de la République ou qu’un autre soutient le Président. Je peux vous dire qu’il n’y a aucun problème, ni opposition, ni luttes au sommet de l’État », a-t-il soutenu. « Il n’y a aucun problème » entre le président de la République, aâmi (oncle, NDR) Salah (Gaïd Salah, chef d’état major de l’armée) et le général Toufik, a-t-il précisé.
L’actuel ministre du Tourisme défend le DRS et son patron le général Mohamed Medienne, dit Toufik : « Quand on évoque Toufik, on parle du DRS. Le DRS a beaucoup travaillé pour que le pays reste debout. »
Pour Ghoul, « Toufik est une personne honnête et nationaliste et j’ai de bons rapports personnels avec lui », dit-il.
« La lettre de aâmi Salah à Saâdani est une simple lettre protocolaire »
Amar Ghoul ne cite pas Gaïd Salah en faisant référence à son rang au sein de l’armée, mais en le nommant « aâmi (oncle, NDR) Salah » : « On n’a pas été étonnés par cette lettre de « aâmi » Salah, c’est une missive de félicitation, protocolaire, ordinaire et à laquelle on n’a pas donné autant de dimension ou l’interprétation de certains ». « De plus aâmi Salah a répondu en substance pour dire que l’ANP restera dans le cadre de ses missions constitutionnelles et travaillera avec tous pour la sécurité et la stabilité du pays ».
Said Bouteflika et la succession
Amar Ghoul a évoqué un autre sujet tabou : la succession de Bouteflika. Sur les ambitions du frère du Président, Amar Ghoul a répondu : « Said Bouteflika est conseiller à la présidence et ne fait que son travail au sein de cette institution. Jamais il n’a dit que je veux succéder à mon frère et jamais il nous a appelé pour nous dire : faites en sorte pour que je succède à mon frère ». Et d’ajouter : « Je vous certifie qu’il ne s’est jamais mêlé de mon travail depuis 1999, il ne m’a jamais imposé un cadre, il ne s’est jamais ingéré dans mes projets et il n’a jamais touché à mes prérogatives ».
« Pas de différence entre la proposition de Saâdani et celle d’Ouyahia »
Fidèle à lui-même, Amar Ghoul se veut conciliant avec Ouyahia et Saâdani. « Il n’y a pas de différence entre la proposition d’Ahmed Ouyahia de créer un pôle de soutien au Président et celle de Amar Saâdani d’instituer un front interne », a-t-il assuré. Sans prendre position, il affirme être proche de Saâdani et de Ouyahia. Pour Ghoul, la différence entre les deux propositions est que celle de Saâdani « se propose de s’élargir aux associations de soutien au président de la République ».
Par Nadia Mellal
TSur Algerie
« On entend parfois des gens dire qu’il y a des problèmes au plus haut sommet de l’État où certains disent qu’un tel est contre le président de la République ou qu’un autre soutient le Président. Je peux vous dire qu’il n’y a aucun problème, ni opposition, ni luttes au sommet de l’État », a-t-il soutenu. « Il n’y a aucun problème » entre le président de la République, aâmi (oncle, NDR) Salah (Gaïd Salah, chef d’état major de l’armée) et le général Toufik, a-t-il précisé.
L’actuel ministre du Tourisme défend le DRS et son patron le général Mohamed Medienne, dit Toufik : « Quand on évoque Toufik, on parle du DRS. Le DRS a beaucoup travaillé pour que le pays reste debout. »
Pour Ghoul, « Toufik est une personne honnête et nationaliste et j’ai de bons rapports personnels avec lui », dit-il.
« La lettre de aâmi Salah à Saâdani est une simple lettre protocolaire »
Amar Ghoul ne cite pas Gaïd Salah en faisant référence à son rang au sein de l’armée, mais en le nommant « aâmi (oncle, NDR) Salah » : « On n’a pas été étonnés par cette lettre de « aâmi » Salah, c’est une missive de félicitation, protocolaire, ordinaire et à laquelle on n’a pas donné autant de dimension ou l’interprétation de certains ». « De plus aâmi Salah a répondu en substance pour dire que l’ANP restera dans le cadre de ses missions constitutionnelles et travaillera avec tous pour la sécurité et la stabilité du pays ».
Said Bouteflika et la succession
Amar Ghoul a évoqué un autre sujet tabou : la succession de Bouteflika. Sur les ambitions du frère du Président, Amar Ghoul a répondu : « Said Bouteflika est conseiller à la présidence et ne fait que son travail au sein de cette institution. Jamais il n’a dit que je veux succéder à mon frère et jamais il nous a appelé pour nous dire : faites en sorte pour que je succède à mon frère ». Et d’ajouter : « Je vous certifie qu’il ne s’est jamais mêlé de mon travail depuis 1999, il ne m’a jamais imposé un cadre, il ne s’est jamais ingéré dans mes projets et il n’a jamais touché à mes prérogatives ».
« Pas de différence entre la proposition de Saâdani et celle d’Ouyahia »
Fidèle à lui-même, Amar Ghoul se veut conciliant avec Ouyahia et Saâdani. « Il n’y a pas de différence entre la proposition d’Ahmed Ouyahia de créer un pôle de soutien au Président et celle de Amar Saâdani d’instituer un front interne », a-t-il assuré. Sans prendre position, il affirme être proche de Saâdani et de Ouyahia. Pour Ghoul, la différence entre les deux propositions est que celle de Saâdani « se propose de s’élargir aux associations de soutien au président de la République ».
Par Nadia Mellal
TSur Algerie
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