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Mouloud Hamrouche : «Le système est en fin de vie»

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  • Mouloud Hamrouche : «Le système est en fin de vie»

    Mouloud Hamrouche ne pouvait choisir meilleur timing pour délivrer son analyse sur la situation politique du pays. L’entretien accordé au quotidien arabophone El Khabar par l’ancien Premier ministre intervient alors que la scène politique s’emballe depuis quelques jours, avec en toile de fond la succession du président Bouteflika.


    La passe d’armes entre le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani, et le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, préfigure la lutte fratricide qui s’annonce entre les clans du pouvoir. Observateur averti, celui que l’on surnommait «l’homme au cigare» connaît parfaitement le fonctionnement d’un système qu’il a pratiqué de l’intérieur durant de très nombreuses années.
    Au plan politique, l’ancien candidat à la présidentielle de 1995 dresse un tableau très sombre de la situation. En cause, «l’absence du pouvoir de l’Etat» qui pourrait déboucher, selon lui, sur un «effondrement général». Une situation que l’Algérie peut éviter en mettant en place un nouveau «consensus national» qui pourra «compter sur une large base, rassemblera toutes les composantes de la société et aura le soutien de l’armée». Une proposition que M. Hamrouche avait déjà développée lors de la présidentielle de 2014 et qui serait dictée, selon lui, par l’absence d’un contrepouvoir politique.
    En clair, l’ancien Premier ministre juge impossible, en l’état actuel des choses, l’émergence d’une nouvelle force politique. «Que l’on soit réaliste, a-t-il affirmé. Dans les conditions actuelles, on ne peut envisager l’arrivée d’une nouvelle force politique.» Une pierre dans le jardin de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD).
    Par ailleurs, celui qui dirigea le gouvernement au moment de la grève insurrectionnelle de l’ex-FIS, en 1991, redoute un soulèvement de la rue et la «nouvelle tyrannie» qu’il pourrait nous offrir. Sur un autre chapitre, M. Hamrouche va à l’encontre de l’idée répandue selon laquelle le pouvoir algérien est l’objet d’une lutte au sommet de l’Etat. Pour lui, tout ce qui se dit sur ces «prétendues luttes à l’intérieur du régime ne sont que pures spéculations».
    Celui qui se présente comme un «fils du système» juge totalement illusoires les conflits entre le Président et le DRS ou l’émergence d’hommes d’affaires dans les centres décisionnels. Pour lui, tout cela cache en réalité la volonté du «système de cacher sa fin annoncée». Questionné sur le retour d’Ahmed Ouyahia à la tête du Rassemblent national démocratique (RND) et sur la lettre adressé par le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense nationale, Gaïd Salah, à Amar Saadani, l’ancien directeur de cabinet du président Chadli s’est refusé à tout commentaire. Pour lui, tout cela entre dans le cadre de la politique mise en place par un système en fin de vie, qui a tout fait pour empêcher «l’émergence d’alternatives politiques et sociales».


    Mesbah Salim

    EL WATAN
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Pour lui, tout cela entre dans le cadre de la politique mise en place par un système en fin de vie, qui a tout fait pour empêcher «l’émergence d’alternatives politiques et sociales».
    On dénote une légère contradiction chez Hamrouche ..
    Le système peut facilement être sauvé par l’émergence d'un personnage politique d'envergure

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    • #3
      Il parle d'un système en fin de vie (inchallah ya rabi) mais en même temps il dit qu'il n'y a pas de lutte fratricide à l'intérieur du régime.
      c'est curieux. Qu'Est-ce qui va le faire effondrer alors?

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      • #4
        Bachi

        Voici les mots clés :

        Au plan politique, l’ancien candidat à la présidentielle de 1995 dresse un tableau très sombre de la situation. En cause, «l’absence du pouvoir de l’Etat» qui pourrait déboucher, selon lui, sur un «effondrement général». Une situation que l’Algérie peut éviter en mettant en place un nouveau «consensus national» qui pourra «compter sur une large base, rassemblera toutes les composantes de la société et aura le soutien de l’armée».
        autrement dit .. le système dépend d'un personnage

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        • #5
          @Capo

          La refonte d'un nouveau contrat politique, économique et social, n'est pas une question de personnes. Le consensus n'est pas sur la/les personnes, mais sur les réformes à mettre en place, dont certaines sont douloureuses, et particulièrement pour des groupes d'intérets...
          Dernière modification par ott, 21 juin 2015, 08h50.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Mouloud Hamrouche : «Le système est en fin de vie»


            Il devrait se la fermer ce Rafad El Parapluie.
            Il était premier Ministre non! Lui et les khorotos
            comme lui ont détruit le Pays.
            "Para alcanzar lo imposible, uno debe intentar lo más absurdo".
            Miguel de Cervantes.

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            • #7
              Vous êtes tous des agents de la France, alors dites moi svp quel consensus vous pouvez avoir avec les algériens

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              • #8
                Vous êtes tous des agents de la France, alors dites moi svp quel consensus vous pouvez avoir avec les algériens

                Encore un Avatar de revenant
                qui donne envie de s'entêrer.
                L'Algérie a besoin de jeunes.
                "Para alcanzar lo imposible, uno debe intentar lo más absurdo".
                Miguel de Cervantes.

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                • #9
                  Si El Mouloud reste , avec Hanouni , l'un des plus clairvoyants et des plus sincères des analystes. Fin connaisseur de la situation, il affirme qu'il n'y a aucune lutte au pouvoir et que l'effigie d'El Mouradia tout comme "3ami " Salah et les autres chefs de parti ne sont là que pour la perrenité voulue du pouvoir selon Rab Dzair et le clan dur des militaires.
                  Depuis la décennie noire, le Rab ne veut plus du chaos des élections et des manifestations de rue. Il est pour l'immobilisme démocratique fécond . Il a décidé de gouverner par l'intermédiaire de technocrates et de laisser aux Algériens le temps de mériter leur parrticipation au pouvoir. Même la corruption pour lui est féconde. Les communistes , passant d'un système communiste au libéral , il était nécessaire de créer une nouvelle classe de "capitalistes révolutionnaires" Les mieux servis seront les initiés et les plus hardis , alors que les petits ne seront pas oubliés. La rente veillera à une espèce d'équité. La révolution de BOUMEDIENE prise dans la tourmente de l'effondrement du communisme a produit grâce au Rab une société digne de la russe et de Poutine.

                  Quel devenir pour le pays ? Prix du baril du pétrôle et crise économique ? BlablaS. Dans le système prévu par les généraux ,la stabilité sociale est profitable à l'Algérie et au partenaire le plus influent dans la région. L'ex métrpole. Jamais les affaires n'ont été aussi florissantes des deux côtés de la mer. Les généraux achètent la paix sociale chez eux et la couverture diplomatique de Paris tout en gardant sous la main leurs relations avec les alliés qui leur fournisseent leur armement et garantissent leur souveraineté.

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                  • #10
                    Encore un Avatar de revenant
                    qui donne envie de s'entêrer.
                    L'Algérie a besoin de jeunes.
                    pour HAMROUCHE le pays est plus que jamais sous la dépendance de ses vieux et ses jeunes sont pour lui un véritable danger...

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                    • #11
                      Ott

                      La refonte d'un nouveau contrat politique, économique et social, n'est pas une question de personnes. Le consensus n'est pas sur la/les personnes, mais sur les réformes à mettre en place, dont certaines sont douloureuses, et particulièrement pour des groupes d'intérets...
                      A ce stade très avancé des choses.. faut pas s'attendre à grand chose !
                      Et Hamrouche le sait

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                      • #12
                        Beaucoup d'inexactitude dans l'article:
                        1. Le sobriquet d'homme au cigare, même si c'est un amateur de cigarre, il n'à jamais eu ce nom mais celui d'homme parapluie (chef du protocol à là présidence) ou de joungar (manga japonais que passer l'ENTV quand il était chef du gouvernement de Chadli. Il a été candidat en 99 face à fakhamoitouhou qui l emporta sur tapis vert et non en 95.
                        Je suis tout à fait d'accord, quand il dit qu'une nouvelle force politique ne peut émerger actuellement qu'on la nomme CNLTD, ISCO ou Talai3ou el houriat.
                        En fin tout à fait d'accord sur le mythe que constitue le conflit entre DRS et présidence et la lutte qui ferait rage au sommet. Ott est déboussolé par une telle afirmation de Hamrouche.
                        Par contre je ne comprend pas le fait qu il s'obstine à trouver un consensus qui n'existera probablement jamais car la politique c'est une confrontation d'idées et de position et l'espoire d'une alternance, mais fakhamatouhou et son clan néo-oujda ne l'accepteront jamais. Enfin pas du tout d'accord sur son constat de fin proche du système ou du régime (nidhame), il a démontré par le passé des capacités à rebondire alors même qu'il était confronté à une crise bien plus redoutable que celle qu'il connaitrai aujourd'hui selon certaine cassandre. Combien de foi on a annoncé sa mort, au lendemain de la disparition de Boumedienne beaucoup ont dit que le système ne pourra lui survivre, puis 86-88 c ontre choque pétrolier, chute du mur de Berlin et émeute, rien à faire encore debout, déferlante du FIS (HNA Y MOUTE KACI, et enfin fakhamatouhou, son AVC et le "printemps arab" et toujours wakef. Donc un consensus est chimérique et reste un fantasme

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                        • #13
                          Le sobriquet d'homme au cigare, même si c'est un amateur de cigarre,
                          il a fumé le cigare du temps de son idole Boumediene et du tabac offert par Castro

                          depuis il a vu mourir des copains de cancer du poumon ...

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                          • #14

                            et enfin fakhamatouhou, son AVC et le "printemps arab" et toujours wakef. Donc un consensus est chimérique et reste un fantasme

                            côté algérien , il n'y a aucun consensus à obtenir , le dernier mot appartient au Rab dont le sort , révolution de rue dépend de... la Russie.

                            pour le pragmatique et les affaires courantes , économiques , aussi paradoxal que celà paraisse Bariz a son mot à dire. Un marché de dupes ou le maître est toujours l'enigmatique KGBo-DRSiste.

                            ouldet !

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                            • #15
                              Que vien faire la Russie dans notre chakchouka, les Russes ont toujours étaient respectueux de notre souveraineté et ne sont jamais melé ce qui n'est pas le cas de FAFA ou de l'oncle Sam sans parler de nos proches voisin à l'ouest ou à l'est. Enfin balancer des stéréotypes usés sur le DRS, sans aucun argument si ce n'est une partie de foot tant que c'est pas une partie de jambe en l'air

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