L'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, a été officiellement signé aujourd’hui à Bamako par la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA).
L'accord visant à instaurer une paix durable dans le nord du pays et à mettre fin au conflit vient d’être définitivement signé par les mouvements politico-militaires notamment de la CMA, lors d’une cérémonie organisée à Bamako au Mali, en présence du président malien Ibrahim Boubaca Keïta, du chef de la Mission de l'ONU, Mongi Hamdi et du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, qui représente l’Algérie, chef de file de la médiation internationale dans les négociations inter-maliennes.
Cette signature constitue le couronnement d’un long processus de rapprochement, puis de rencontres et de discussions entre les différents mouvements politico-armés du Nord et le gouvernement malien, sous la supervision de la médiation internationale, conduite par l'Algérie.
Pour rappel, la CMA avait paraphé l’accord négocié depuis des mois à Alger la veille de sa signature le 15 mai à Bamako par le camp gouvernemental et la médiation internationale, mais exigeait pour le signer des discussions supplémentaires. « Si tout va bien, nous signerons l'accord de paix le 20 juin à Bamako », avait déclaré le représentant de la CMA, Bilal Ag Acherif, le 5 juin dernier à Alger en marge d'une réunion consacrée aux concertations autour de la mise en œuvre de l'accord de paix et de réconciliation. Une réunion à l’issue de laquelle un relevé de conclusions des négociations autour de l’application de l'Accord de paix et de réconciliation et un document contenant des arrangements sécuritaires au Nord du Mali ont été signés par les parties prenantes au dialogue malien.
Issiaka M
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