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Pourquoi les investisseurs préfèrent le Maroc à l’Algérie

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  • Pourquoi les investisseurs préfèrent le Maroc à l’Algérie

    Le constructeur automobile PSA (Peugeot-Citroën) a officialisé, vendredi 19 juin, son installation au Maroc. Une usine importante (90 000 véhicules) qui prévoit même la fabrication de moteurs sur place, un élément clé. Le taux d’intégration devrait atteindre dès le départ 60% puis, à terme, les 80%, proche des taux réalisés dans les pays développés. C’est le deuxième projet d’envergure au Maroc après celui de l’autre constructeur français, Renault.
    Cela peut paraître paradoxal au moment où les relations entre le Maroc et la France peinent à se réchauffer depuis une brouille diplomatique. De l’autre côté, la lune de miel entre Alger et Paris dure, mais tarde à porter ses fruits sur le plan économique : les investisseurs français semblent très peu sensibles au contextes politique et diplomatique.
    Mais au-delà du cas le plus récent de Peugeot, de nombreux investisseurs étrangers – et non seulement français – privilégient le Maroc à l’Algérie. L’Américain Ford dans l’automobile ou le géant chinois des télécommunications Huawei sont des exemples sur une longue liste. L’enjeu est de comprendre pourquoi ces capitaux étrangers s’orientent davantage vers notre voisin de l’Ouest. Éléments de réponse en six points.

    Stabilité et fonctionnement politique
    Début 2011, après le vent de révoltes ayant soufflé sur le monde arabe, le roi du Maroc avait promis des réformes politiques. Et il les a menées très rapidement, avec beaucoup d’effacité : révision de la Constitution, élections législatives qui ont porté les opposants islamistes au pouvoir. Un changement ordonné qui a rassuré sur la stabilité et le bon fonctionnement politique du Royaume et qui a amené de nombreuses réformes sur le plan économique et social, menées par le nouveau gouvernement.
    En face, les réformes politiques tardent à se concrétiser en Algérie. Illustration de ce blocage politique : la révision de la Constitution, promise par le président Bouteflika en même temps que le roi du Maroc en 2011, n’a toujours pas vu le jour.
    Aujourd’hui, le Maroc est perçu par les investisseurs comme un pays stable. C’est un élément primordial pour la confiance des investisseurs et ainsi pour l’attrait d’un pays. Le Maroc jouit d’une meilleure perception et d’une image plus accueillante que l’Algérie.

    Incitations fiscales et économiques

    Les investisseurs étrangers jouissent d’avantages fiscaux et parafiscaux conséquents. À titre d’exemple, le statut Casablanca Finance City comprend des incitations fiscales, des facilités de change et des facilités sur le « doing business », c’est-à-dire, l’environnement des affaires.
    Ensuite, les entreprises étrangères peuvent s’installer en zones franches dont Tanger Med et Kenitra. Ces espaces sont soustraits aux réglementations douanières, de change etc. et surtout, ces zones ouvrent droit à des exemptions d’impôts, taxes et droits de douanes.
    Par ailleurs, le Maroc jouit d’un partenariat avec l’Union européenne à un stade plus avancé que l’Algérie. Ainsi, les entreprises européennes qui délocalisent leur production ou s’installent au Maroc, trouveront plus de facilités pour exporter leurs produits vers l’UE.

    Des infrastructures mieux développées
    En ce qui concerne les infrastructures, le Maroc a privilégié la qualité à la quantité : des lignes de trains performantes sur des axes stratégiques (Tanger-Casablanca), des plateformes portuaires et logistiques comme Tanger Med, dignes des plus importants ports méditerranéens, des services de télécommunication et d’Internet très performants…
    Ces infrastructures bien pensées permettent au pays de tirer profit de son positionnement stratégique (méditerranée, océan atlantique, Afrique) et d’être une plateforme d’exportation prisée.

    Un tissu de PME performant
    Pour développer une industrie automobile (ou autre), le pays doit être doté d’un tissu performant de petites et moyennes entreprises (PME). Les grands groupes peuvent ainsi développer la sous-traitance.
    Au Maroc, malgré des retards dans le domaine de l’éducation, l’État a misé sur la formation des élites. Celles-ci investissent dans le pays et développent des entreprises compétitives, même à l’International. C’est ainsi que plusieurs entreprises marocaines se sont lancées avec succès à l’assaut des marchés africains, pendant que les entreprises algériennes peinent à être compétitives sur le sol.

    Une administration efficace
    L’administration marocaine dispose, en nombre suffisant, de cadres compétents, formés dans de grandes universités et écoles internationales. Et ils sont mis en valeur à des postes clés.
    Ainsi, le pays dispose de sérieuses capacités de négociations, à même de « challenger » les plus grandes multinationales et obtenir de réels projets, bénéfiques pour leur Royaume, comme l’illustrent les usines automobiles Renault et Peugeot. En Algérie, les négociateurs sont souvent d’un niveau très faible, de l’aveu même des partenaires étrangers qui s’expriment en privé.

    Un modèle économique plus diversifié
    Une question de survie. Ne disposant pas de recettes tirées de l’exportation d’hydrocarbures – le Maroc est un importateur d’énergie – le Royaume est forcé de trouver les bons mécanismes et le bon modèle pour diversifier son économie.
    L’agriculture (exportations), le tourisme, les services (télécommunications, finances) et l’industrie (dont l’automobile) figurent parmi les secteurs les plus porteurs de l’économie marocaine.
    En 2012, l’industrie automobile a dégagé des recettes d’exportations de plus de 2,6 milliards de dollars. Ce chiffre est amené à augmenter sensiblement dans les années à venir.
    Par ailleurs, le secteur bancaire marocain joue pleinement son rôle de financement de l’économie et les banques marocaines, à l’image de l’établissement Attijariwafa Bank, s’internationalisent et sont présentes dans plusieurs pays africains.
    TSA

  • #2
    sujet ouvert trois fois ...

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    • #3
      Quelle bande de marocain ces journalistes de TSA il devrait changer de nom et se nommer TSM

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      • #4
        L’agriculture (exportations), le tourisme, les services (télécommunications, finances) et l’industrie (dont l’automobile) figurent parmi les secteurs les plus porteurs de l’économie marocaine.
        Dans sa liste, TSA a oublié de citer l'aéronautique: 10.000 emplois, 106 opérateurs, 6% des exportations et plus de 8 milliards MDH de chiffre d’affaires en 2014.


        En 2012, l’industrie automobile a dégagé des recettes d’exportations de plus de 2,6 milliards de dollars. Ce chiffre est amené à augmenter sensiblement dans les années à venir.
        Ce sont les chiffres de 2012. En 2014, les chiffres sont de 4,14 milliards de dollars.

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        • #5
          hakimcasa

          Ce sont les chiffres de 2012. En 2014, les chiffres sont de 4,14 milliards de dollars.


          As tu au moins une idée sur les chiffres du commerce extérieur du Maroc !!!???
          "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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          • #6
            Pourquoi les investisseurs préfèrent le Maroc à l’Algérie
            Une seule raison suffit! Quand des baltringues incultes imposent aux investisseurs la règle du 49/51 il préfèreront à l'Algérie même le Lesotho!!!
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              Le gap en terme de gouvernance est devenu beaucoup trop grand
              Les deux pays ne jouent plus du tout dans la même cour ....et c'est pas être prétentieux que de dire cela
              La relation entre le pouvoir marocain et le gouvernement français continue d'être mauvaise malgré qu'on est l'armistice du début d'année alors que c'est quasiment la lune de miel avec Alger .preuve que rabat c'est émancipé du besoin d'une certaine tutelle politique française pour son développement
              Pour moi il va y avoir inversion des rôles dans un futur proche , l'Algérie aura beaucoup plus besoin de la France pour défendre certaines de ses positions sur le plan internationale en échange d'une plus forte influence de la France sur le plan intérieur

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              • #8
                c'est simple à comprendre ,le Maroc travaille sur des stratégies à long terme soit sur le plan national soit en direction des pays africains ,les résultats de ce travail commencent à donner leurs fruits et c'est pour ces raisons que les multinationales s'y intéressent ,rien n'est venu du hasard ,ça prend du temps et ça demande de la persévérance ,ce n'est pas une question de moyen mais de choix et de compétence ,comme le décrit brillamment l'article de TSA
                Dernière modification par haddou, 22 juin 2015, 09h01.

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                • #9
                  Pour remettre un peu les choses en perspective, si je me trompe pas, il est prévu un gros investissement dans la sidérurgie en Algérie, de mémoire d'environ 700 million de dollar.

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                  • #10
                    Pour mémoire:

                    http://www.algerie-dz.com/forums/arc.../t-325735.html

                    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=308517

                    Les divers classements dont on discutait il y a queques mois et /ou années auront servi à mettre en avant le maroc..
                    Dernière modification par upup, 22 juin 2015, 02h44.

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                    • #11
                      chinobi

                      L'industrie de la sidérurgie est une industrie énergivore s'est normale quelle s'installe en Algérie ou elle bénéficie de la subvention sur l’énergie.

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                      • #12
                        Surtout que PSA veut absolument sortir sa tête de l'eau vu qu'en ce moment les ventes de ses véhicules c'est pas la joie, ils ont choisi le Maroc tout simplement parce que le secteur offre ses services et une main d'oeuvre à moindre coût, comme le cite un passage d'un article lu dans Le Monde

                        Pour produire au meilleur prix, le constructeur s’appuiera tout d’abord sur des salaires très bas (un dixième du salaire français) et sur une très faible robotisation de son site. L’usine bénéficiera par ailleurs d’exemptions fiscales et douanières. Et 80 % de la production de l’usine devra être exportée hors du Maroc.
                        les ouvriers marocains seront payés à coup de lance pierre en sachant que le salaire d'un ouvrier chez peugeot poissy varie entre 1300 et 1400 euros net par mois sans compter tous les avantages d'une mutuelle obligatoire et d'une prime de CE... à poissy tous les système de montage sont robotisés, juste pour vous dire que non seulement ces pauvres ouvriers seront mal payés mais ne parlons même pas de la pénibilité du travail... bref, se faire rouler dans la farine c'est devenu un prestige pour certains, mais leur réaction est tout à fait compréhensible puisque ce ne sont pas eux qui vont aller au charbon

                        ceci dit, bsahtkoum la nouvelle usine et longue vie à l'indigénat

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                        • #13
                          Il Arbia,

                          Ah si les chinois ont écouté ce genre de discours, il ne seraient pas arrivés là ou il sont actuellement.

                          Il y a moins de 30 ans, on écoutait ce genre de discours sur les chinois et asiatiques en général (discours déjà entendu à propos des japonais) A l époque l ouvrier chinois touchait l equivalent de 50 euros...

                          Résultats des courses: le salaire d un chinois est de 500 euros, la Chine a acheté la majorité des industries européennes... ce pays à bouleversé le monde et l ordre établi ( en attendant l inde.. Et.... l afrique)

                          Et toi mon ami, ça ce voit que tu vis en France, tu parles des même idées qu il y a 30 ans...
                          Dernière modification par upup, 22 juin 2015, 15h16.

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                          • #14
                            Si pour toi travailler s'est se faire rouler dans la farine c'est que c'est ca. Personne n'oblige personne à travailler quand on est gâté par le ciel ou par le sous-sol en prend ce qu'ont trouve à défaut de mieux.

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                            • #15
                              @up up
                              mais le Maroc ne détient pas une population aussi nombreuse que les chinois malheureusement

                              @ecoyoussef

                              il y a une différence entre travailler dignement et se faire esclavagiser...

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