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Tindouf : Le Maroc dénonce le détournement de l'aide humanitaire

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  • Tindouf : Le Maroc dénonce le détournement de l'aide humanitaire

    Le Maroc a dénoncé, mercredi devant le Conseil économique et social de l’ONU (ECOSOC) à Genève, le détournement de l’aide humanitaire comme « une violation grave des droits de l’Homme et un crime répréhensible par tous les paramètres ».

    « Le processus d’acheminement de l’aide et d’approvisionnement des populations touchées en produits de subsistance devrait être maitrisé », a affirmé l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’ONU, Mohamed Aujjar, lors d’un débat sur « l’avenir des affaires humanitaires » dans le cadre du segment humanitaire de l’ECOSOC.

    L’ambassadeur a souligné que les pays hôtes ainsi que les acteurs humanitaires, y compris les partenaires d’exécution sur le terrain, assument la responsabilité première d’éviter le détournement de l’aide avant même qu’elle n’atteigne les populations nécessiteuses.

    Il a cité à cet égard le détournement de l’aide humanitaire dans les camps de Tindouf qui a été dévoilé par plusieurs rapports internationaux, surtout ceux de l’Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) et du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR).

    Dans ce contexte, M. Aujjar a rappelé que le rapport du secrétaire général de l’ONU dont est saisi l’ECOSOC relève que l’efficacité de l’aide humanitaire demeure largement tributaire de l’accès aux populations touchées, afin de permettre leur enregistrement, de quantifier et évaluer leurs besoins réels et de procéder à la protection et la fourniture de l’aide qui leur est destinée. Le rapport indique également que l’enregistrement reste « un outil indispensable de protection, permettant de lutter contre le détournement de l’aide humanitaire ».

    La prise de décision dans le cadre de l’action humanitaire, a-t-il poursuivi, ne peut être efficace en l’absence de données vérifiées, actualisées et adaptées aux besoins des populations affectées. D’où, a dit l’ambassadeur, l’échange de données et d’informations entre les Etats Membres et les acteurs humanitaires est de nature à améliorer l’intervention humanitaire, à permettre une allocation optimale des ressources disponibles et à réduire les souffrances des populations touchées.

    Il a à ce propos dénoncé les obstacles dressés devant l’action du personnel humanitaire et l’instrumentalisation, à des fins politiques, des souffrances des populations vulnérables, particulièrement, les femmes et les enfants. « Nous espérons que des mesures efficaces soient prises en vue de permettre aux organisations humanitaires, et à leur tête le HCR, d’agir de manière efficace, conformément à leurs mandats humanitaires et dans le respect des principes fondamentaux de l’action humanitaire », a-t-il ajouté.

    Dans le même ordre d’idées, M. Aujjar a formé le vœu de voir le sommet humanitaire Mondial de 2016 offrir l’opportunité d’examiner les moyens susceptibles de faire face aux défis de taille posés devant l’action humanitaire. Ce sommet devrait se focaliser beaucoup plus sur les aspects purement humanitaires, en se démarquant de toute ingérence dans les affaires politiques des Etats et en préservant le rôle primordial des Etats dans le cadre de l’action humanitaire, a-t-il soutenu.

    Il a regretté qu’en dépit d’une augmentation notable des contributions, au titre de la procédure d’appel global, qui ont atteint presque 11 milliards de dollars en 2014, l’aide fournie demeure en deçà des besoins réels et le déficit de financement demeure significatif à 7,4 milliards de dollars.
    Des efforts tangibles devraient être déployés par les acteurs humanitaires en vue de coordonner leur action, rationnaliser les financements et responsabiliser les intervenants.

    A la fin de 2014, on comptait 38 millions de personnes déplacées et 18,1 millions de réfugiés dans le monde en raison des conflits armés et de la violence généralisée.

    Dans la région du Sahel, environ 20 millions de personnes étaient toujours menacées par l’insécurité alimentaire et plus de 5 millions d’enfants souffraient de malnutrition, dont 1,5 million de malnutrition aiguë.

    18/06/15
    LNT avec Map

  • #2
    Le Maroc a tout loisir de cesser son aide en lieu et place de dénoncer de soi-disant détournements.

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    • #3
      encore une grossiere maneouvre de diversion du colon marocain.

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