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Deux déplacements en trois ans. Hier, François Hollande s'est rendu à nouveau en Algérie. Une visite éclair de huit heures seulement, consacrée aux questions économiques et à la lutte contre le terrorisme, au cours de laquelle le chef de l’Etat a pris soin de rencontrer le président algérien Abdelaziz Bouteflika qu’il a chaleureusement salué, alors que son état de santé, depuis son accident vasculaire cérébral en avril 2013, suscite beaucoup de spéculations et de commentaires sur l’avenir politique du pays. Mais François Hollande s’est bien gardé de toute ingérence à ce propos.
A l’issue d'un entretien de près de deux heures, le président de la République a pris seul la parole devant la presse. Interrogé sur l’état de santé de son homologue, il s’est défendu d’être médecin et lui a rendu un hommage appuyé. "Il a toutes les capacités, et il l’a montré, pour apporter sa sagesse et son jugement pour régler les crises du monde", a assuré le chef de l’Etat qui a vanté sa "capacité de jugement". "Avec le président Bouteflika, nous avons établi une relation extrêmement confiante, ses conseils et sa vision des choses sont particulièrement précieux", avait-t-il même souligné un peu plus tôt en évoquant le "travail en commun" dans la lutte contre le terrorisme dans la région.
C’est notamment à Alger qu’un accord de paix au Mali a été élaboré il y a quelques semaines entre le gouvernement de Bamako et la rébellion touarègue. Surtout, l’Algérie coopère avec Paris dans le combat contre les djihadistes au Sahel. Les deux pays partagent aussi la même inquiétude sur la situation en Libye alors que la progression des terroristes fait craindre le pire et que le sort réel du chef djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar soulève depuis vingt-quatre heures de nombreuses interrogations. Ancien chef d’Aqmi, qu’il avait fini par quitter, celui qui est surnommé Mister Marlboro a organisé des dizaines d’attentats, dont celui du complexe gazier algérien d’In Amenas en 2013.
A l’issue d'un entretien de près de deux heures, le président de la République a pris seul la parole devant la presse. Interrogé sur l’état de santé de son homologue, il s’est défendu d’être médecin et lui a rendu un hommage appuyé. "Il a toutes les capacités, et il l’a montré, pour apporter sa sagesse et son jugement pour régler les crises du monde", a assuré le chef de l’Etat qui a vanté sa "capacité de jugement". "Avec le président Bouteflika, nous avons établi une relation extrêmement confiante, ses conseils et sa vision des choses sont particulièrement précieux", avait-t-il même souligné un peu plus tôt en évoquant le "travail en commun" dans la lutte contre le terrorisme dans la région.
C’est notamment à Alger qu’un accord de paix au Mali a été élaboré il y a quelques semaines entre le gouvernement de Bamako et la rébellion touarègue. Surtout, l’Algérie coopère avec Paris dans le combat contre les djihadistes au Sahel. Les deux pays partagent aussi la même inquiétude sur la situation en Libye alors que la progression des terroristes fait craindre le pire et que le sort réel du chef djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar soulève depuis vingt-quatre heures de nombreuses interrogations. Ancien chef d’Aqmi, qu’il avait fini par quitter, celui qui est surnommé Mister Marlboro a organisé des dizaines d’attentats, dont celui du complexe gazier algérien d’In Amenas en 2013.