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Par Hafid Derradji @derradjihafid | Actualité Nous assistons depuis quelque temps à une confusion entre le pouvoir et l’État. Ceux qui nous ont escroqués pour asseoir leur domination et ceux qui ont kidnappé le Président et confisqué les institutions de la République en compagnie d’une armée de prébendiers et d’opportunistes, ainsi que ceux qui ne s’imaginent pas en dehors du pouvoir, confondent, souvent, ces deux notions.
Dans leur logique, celui qui s’oppose à eux et qui ose les contredire est qualifié de « traître ». Un « traître » qui ne respecte pas la légitimité et menace la stabilité du pays. Un « traitre » qu’il faut exclure, réprimer et combattre, car il risque d’être un vrai danger pour eux et pour les institutions qu’ils se sont appropriées.
En réalité, le danger qui menace, aujourd’hui, l’État algérien ne vient pas de parties étrangères, ni de partis politiques et des personnalités d’opposition ou de la presse indépendante, comme ils le présentent en vue d’intimider le citoyen et accuser de traîtrise ceux qui ne sont pas dans leur camp.
Le péril provient du pouvoir absolu de la caste qui gouverne en Algérie qui a conduit à la généralisation de la corruption, au blocage politique et intellectuel, à la perte de la cohésion sociale, ainsi qu’à la régression de l’économie, des valeurs et de la morale au point de mettre sérieusement en danger l’unité nationale et l’avenir des générations futures. Cela est le fait de ceux qui prétendent vouloir protéger la patrie et sa stabilité.
Le pouvoir en place est devenu un danger pour l’État et la démocratie depuis sa confiscation par trois individus qui ont pris le monopole sur tous les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Et surtout, depuis qu’ils se sont entourés de la pègre, de prébendiers et d’hommes d’affaires, et après avoir garanti la protection aux corrompus en couvrant leurs pratiques. Le pouvoir s’est transformé, lui-même, en danger pour l’État après avoir piétiné la Constitution et cassé les institutions de la République. Et depuis son entêtement à gérer les affaires du pays loin du cadre institutionnel et légal, sans se soucier des critiques de la presse, des partis d’opposition et des organisations de la société civile.
Même l’institution militaire n’est plus unique et unie. Elle n’est plus au service de tous les Algériens depuis qu’elle a perdu sa neutralité et suite à son infiltration par l’entourage du Président qui a réussi à la diviser pour la mettre à la disposition du pouvoir absolu de la caste au détriment du peuple, de l’État et des institutions de la République. Cela s’inscrit dans un scénario visant à détruire l’Armée et prendre une revanche sur les services secrets qui ont révélé au grand jour les scandales de corruption et de dilapidation au niveau de la Sonatrach, de l’autoroute Est-Ouest, de Khalifa et de la Générale des concessions agricoles (GCA) où sont impliqués beaucoup de proches du Président qui veulent clore ces dossiers et effacer leurs traces.
Le slogan de « l’État civil » n’est qu’un subterfuge pour permettre à quelques individus d’accaparer le pouvoir et d’agir sans contrôle et sans rendre des comptes à quiconque, surtout après la transformation des Assemblées élues en simples pièces de décor politique, incapables d’exercer leurs missions institutionnelles, et l’achat des consciences de nombreuses catégories de la population ainsi que celles des responsables des grandes puissances mondiales, à l’image de la France. Les grands projets d’investissements, dont a bénéficié ce pays, ont amené son président, François Hollande, à insister sur « l’alacrité » intellectuelle du président Bouteflika et ignorer sciemment son handicap physique, son inaptitude à parler et à assumer ses missions institutionnelles et protocolaires.
Le pouvoir est devenu également un danger pour l’État et le peuple, car il a échoué dans sa gestion des affaires du pays et la réalisation de la croissance et de la prospérité. Il n’a pas réussi aussi à réaliser l’harmonie au sein de la société, remplacée par l’exclusion qui a vidé les institutions des hommes et des compétences. En revanche, il s’est allié avec la mafia, les opportunistes et les hommes d’affaires, dont la richesse et l’influence s’amplifient à mesure qu’augmentent le mécontentement, la frustration et les disparités sociales.
Actuellement, le pouvoir en Algérie est devenu un danger et une menace pour l’avenir, car il est fondé sur la haine et l’exclusion. Il croit qu’il est capable de gérer, seul, les affaires du pays, oubliant qu’il fera face à une nouvelle génération qui n’a pas vécu les crises politiques, sociales et sécuritaires passées et qui n’a peur de rien, d’autant plus qu’elle ne possède rien, comme elle manque de tout.
Il sera confronté à une génération habituée à la vie facile qui ne pourra pas supporter et assumer les conséquences d’une nouvelle crise économique, susceptible de lui faire perdre tous les biens obtenus à moindre effort. Des acquis qui lui sont offerts par le pouvoir dans une démarche visant à acheter son silence. Le pouvoir ignore cependant que l’arroseur finit souvent par être arrosé et que demain ne ressemblera pas à hier, ni à aujourd’hui.
[email protected]
tsa
Dans leur logique, celui qui s’oppose à eux et qui ose les contredire est qualifié de « traître ». Un « traître » qui ne respecte pas la légitimité et menace la stabilité du pays. Un « traitre » qu’il faut exclure, réprimer et combattre, car il risque d’être un vrai danger pour eux et pour les institutions qu’ils se sont appropriées.
En réalité, le danger qui menace, aujourd’hui, l’État algérien ne vient pas de parties étrangères, ni de partis politiques et des personnalités d’opposition ou de la presse indépendante, comme ils le présentent en vue d’intimider le citoyen et accuser de traîtrise ceux qui ne sont pas dans leur camp.
Le péril provient du pouvoir absolu de la caste qui gouverne en Algérie qui a conduit à la généralisation de la corruption, au blocage politique et intellectuel, à la perte de la cohésion sociale, ainsi qu’à la régression de l’économie, des valeurs et de la morale au point de mettre sérieusement en danger l’unité nationale et l’avenir des générations futures. Cela est le fait de ceux qui prétendent vouloir protéger la patrie et sa stabilité.
Le pouvoir en place est devenu un danger pour l’État et la démocratie depuis sa confiscation par trois individus qui ont pris le monopole sur tous les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Et surtout, depuis qu’ils se sont entourés de la pègre, de prébendiers et d’hommes d’affaires, et après avoir garanti la protection aux corrompus en couvrant leurs pratiques. Le pouvoir s’est transformé, lui-même, en danger pour l’État après avoir piétiné la Constitution et cassé les institutions de la République. Et depuis son entêtement à gérer les affaires du pays loin du cadre institutionnel et légal, sans se soucier des critiques de la presse, des partis d’opposition et des organisations de la société civile.
Même l’institution militaire n’est plus unique et unie. Elle n’est plus au service de tous les Algériens depuis qu’elle a perdu sa neutralité et suite à son infiltration par l’entourage du Président qui a réussi à la diviser pour la mettre à la disposition du pouvoir absolu de la caste au détriment du peuple, de l’État et des institutions de la République. Cela s’inscrit dans un scénario visant à détruire l’Armée et prendre une revanche sur les services secrets qui ont révélé au grand jour les scandales de corruption et de dilapidation au niveau de la Sonatrach, de l’autoroute Est-Ouest, de Khalifa et de la Générale des concessions agricoles (GCA) où sont impliqués beaucoup de proches du Président qui veulent clore ces dossiers et effacer leurs traces.
Le slogan de « l’État civil » n’est qu’un subterfuge pour permettre à quelques individus d’accaparer le pouvoir et d’agir sans contrôle et sans rendre des comptes à quiconque, surtout après la transformation des Assemblées élues en simples pièces de décor politique, incapables d’exercer leurs missions institutionnelles, et l’achat des consciences de nombreuses catégories de la population ainsi que celles des responsables des grandes puissances mondiales, à l’image de la France. Les grands projets d’investissements, dont a bénéficié ce pays, ont amené son président, François Hollande, à insister sur « l’alacrité » intellectuelle du président Bouteflika et ignorer sciemment son handicap physique, son inaptitude à parler et à assumer ses missions institutionnelles et protocolaires.
Le pouvoir est devenu également un danger pour l’État et le peuple, car il a échoué dans sa gestion des affaires du pays et la réalisation de la croissance et de la prospérité. Il n’a pas réussi aussi à réaliser l’harmonie au sein de la société, remplacée par l’exclusion qui a vidé les institutions des hommes et des compétences. En revanche, il s’est allié avec la mafia, les opportunistes et les hommes d’affaires, dont la richesse et l’influence s’amplifient à mesure qu’augmentent le mécontentement, la frustration et les disparités sociales.
Actuellement, le pouvoir en Algérie est devenu un danger et une menace pour l’avenir, car il est fondé sur la haine et l’exclusion. Il croit qu’il est capable de gérer, seul, les affaires du pays, oubliant qu’il fera face à une nouvelle génération qui n’a pas vécu les crises politiques, sociales et sécuritaires passées et qui n’a peur de rien, d’autant plus qu’elle ne possède rien, comme elle manque de tout.
Il sera confronté à une génération habituée à la vie facile qui ne pourra pas supporter et assumer les conséquences d’une nouvelle crise économique, susceptible de lui faire perdre tous les biens obtenus à moindre effort. Des acquis qui lui sont offerts par le pouvoir dans une démarche visant à acheter son silence. Le pouvoir ignore cependant que l’arroseur finit souvent par être arrosé et que demain ne ressemblera pas à hier, ni à aujourd’hui.
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