Tweet
salam
Il convient de relever sur les 46 scientifiques qui composeront le premier noyau de l’Académie, 6 seront recrutés dans la diaspora algérienne établie à l’étranger. Une interconnexion à même de valoriser les cerveaux algériens qui font le bonheur de pays étrangers.
A l’heure où l’économie du savoir passe pour être l’une des valeurs sûres du développement des Nations, l’Algérie est l’un des rares pays au monde à ne pas disposer d’une académie des sciences et des technologies. Cette tare «impensable» dans n’importe quelle société, sera bientôt comblée à bien comprendre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
En effet, le noyau constitutif de la future Académie des Sciences et des Technologies d’Algérie (ASTA), composée de 46 membres algériens dont 11 femmes, sera prochainement connu, a annoncé hier à Alger Tahar Hadjar. Cette institution capitale dans la construction d’une relation pérenne entre l’univers de la science et le monde de l’économie a intéressé pas moins de 400 chercheurs venus d’horizons diverses. Il convient de relever sur les 46 scientifiques 6 seront recrutés de la diaspora algérienne établie à l’étranger.
L’ASTA bénéficiera d’entrée d’une grande crédibilité puisque le jury est de stature internationale, dont les membres sont issus de plusieurs pays occidentaux parmi les plus avancés en la matière, dont les Etats-Unis, la Suède, la France et le Portugal.
Ainsi, le grand sérieux mis dans la création de cette académie montre, si besoin, l’importance qu’accorde l’Etat algérien à la science qui, finira sans doute, par s’imposer au centre des décisions futures des politiques de développement. L’influence de l’ASTA ira en grandissant puisqu’il est prévu dans une échéance assez rapprochée de dix années, de compter pas moins de 250 membres. 25 chercheurs viendront renforcer le premier noyau annuellement. «Dès lors que les membres sélectionnés seront annoncés, on peut considérer que l’académie est fonctionnelle de fait en attendant son lancement officiel» a souligné le ministre, visiblement pressé de voir les premiers fruits de la matière grise algérienne.
Dans la pratique, cette académie comptera neuf spécialités: les mathématiques, la chimie, la physique, les sciences médicales et les technologies de l’information. «Le jury a travaillé très efficacement pendant deux jours sur des critères de qualité et d’équilibre entre les différents domaines. Il y a des gens extrêmement performants et des scientifiques de haut niveau en Algérie qui est un pays dynamique. La communauté scientifique internationale se félicite de cette potentialité» a relevé la Secrétaire perpétuelle de l’Académie française des Sciences, Mme Catherine Brechignac. Cette reconnaissance vaut une crédibilité bien assise, susceptible de donner des «ailes» à la nouvelle institution scientifique et lui octroyer un rôle de premier ordre dans l’édifice de l’Etat algérien. «Le choix du gouvernement algérien de constituer cette académie est très important pour l’avenir de l’Algérie, car, on constate que si la science arrive à pénétrer partout, c’est par le biais des technologies et du développement industriel et l’association particulière de technologues et de scientifiques» a estimé, pour sa part, le président honoraire de l’Académie des Technologies françaises, François Guinot.
Ainsi, il y a lieu se souligner que l’ASAT part véritablement sur de très bonnes bases et les scientifiques qui la composeront auront certainement besoin que la volonté politique en direction de la promotion de la recherche scientifique s’affirme clairement.
Smaïl Daoudi
http://www.ouestribune-dz.com/fr/la-...fin-valorisee/
Il convient de relever sur les 46 scientifiques qui composeront le premier noyau de l’Académie, 6 seront recrutés dans la diaspora algérienne établie à l’étranger. Une interconnexion à même de valoriser les cerveaux algériens qui font le bonheur de pays étrangers.
A l’heure où l’économie du savoir passe pour être l’une des valeurs sûres du développement des Nations, l’Algérie est l’un des rares pays au monde à ne pas disposer d’une académie des sciences et des technologies. Cette tare «impensable» dans n’importe quelle société, sera bientôt comblée à bien comprendre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
En effet, le noyau constitutif de la future Académie des Sciences et des Technologies d’Algérie (ASTA), composée de 46 membres algériens dont 11 femmes, sera prochainement connu, a annoncé hier à Alger Tahar Hadjar. Cette institution capitale dans la construction d’une relation pérenne entre l’univers de la science et le monde de l’économie a intéressé pas moins de 400 chercheurs venus d’horizons diverses. Il convient de relever sur les 46 scientifiques 6 seront recrutés de la diaspora algérienne établie à l’étranger.
L’ASTA bénéficiera d’entrée d’une grande crédibilité puisque le jury est de stature internationale, dont les membres sont issus de plusieurs pays occidentaux parmi les plus avancés en la matière, dont les Etats-Unis, la Suède, la France et le Portugal.
Ainsi, le grand sérieux mis dans la création de cette académie montre, si besoin, l’importance qu’accorde l’Etat algérien à la science qui, finira sans doute, par s’imposer au centre des décisions futures des politiques de développement. L’influence de l’ASTA ira en grandissant puisqu’il est prévu dans une échéance assez rapprochée de dix années, de compter pas moins de 250 membres. 25 chercheurs viendront renforcer le premier noyau annuellement. «Dès lors que les membres sélectionnés seront annoncés, on peut considérer que l’académie est fonctionnelle de fait en attendant son lancement officiel» a souligné le ministre, visiblement pressé de voir les premiers fruits de la matière grise algérienne.
Dans la pratique, cette académie comptera neuf spécialités: les mathématiques, la chimie, la physique, les sciences médicales et les technologies de l’information. «Le jury a travaillé très efficacement pendant deux jours sur des critères de qualité et d’équilibre entre les différents domaines. Il y a des gens extrêmement performants et des scientifiques de haut niveau en Algérie qui est un pays dynamique. La communauté scientifique internationale se félicite de cette potentialité» a relevé la Secrétaire perpétuelle de l’Académie française des Sciences, Mme Catherine Brechignac. Cette reconnaissance vaut une crédibilité bien assise, susceptible de donner des «ailes» à la nouvelle institution scientifique et lui octroyer un rôle de premier ordre dans l’édifice de l’Etat algérien. «Le choix du gouvernement algérien de constituer cette académie est très important pour l’avenir de l’Algérie, car, on constate que si la science arrive à pénétrer partout, c’est par le biais des technologies et du développement industriel et l’association particulière de technologues et de scientifiques» a estimé, pour sa part, le président honoraire de l’Académie des Technologies françaises, François Guinot.
Ainsi, il y a lieu se souligner que l’ASAT part véritablement sur de très bonnes bases et les scientifiques qui la composeront auront certainement besoin que la volonté politique en direction de la promotion de la recherche scientifique s’affirme clairement.
Smaïl Daoudi
http://www.ouestribune-dz.com/fr/la-...fin-valorisee/