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Biographie de décideur : Abdelmalek Sellal (fakakir)

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  • Biographie de décideur : Abdelmalek Sellal (fakakir)

    Le Premier ministre algérien est un mystère. Il a tout fait ou presque. Ministre, diplomate, chef de daïra, wali… Du pouvoir, il connaît tous les rouages. Et pourtant, nul ne saurait dire qui est vraiment Abdelmalek Sellal.
    Il naît le 1er août 1948 à Constantine. Père boulanger, fratrie nombreuse : le futur Premier ministre a douze frères et sœurs. Elève assidu et malin aux dires de l’un d’eux, il intègre en 1970 la toute jeune Ecole nationale d’administration (ENA) où il se lie d’amitié avec celui qui deviendra plus tard son ministre du travail, Mohamed El Ghazi. Abdelmalek Sellal en ressort quatre ans plus tard. La promotion Mohamed Aslaoui se souvient d’un jeune homme intelligent, très drôle, farceur « limite lourd », pas sportif pour un sou et de parties de dominos mémorables dont il ressort souvent vainqueur.

    En 1975, donc, il reprend la route vers l’est. Diplomate de formation, il fait le choix de l’administration. Direction la wilaya de Guelma où il est respectivement administrateur, conseiller technique et chef de cabinet. L’année suivante, il est rappelé à Alger comme conseiller du ministre de l’Enseignement primaire et secondaire. Dans une Algérie qui se reconstruit, sa progression est fulgurante.

    En 1977, à 29 ans à peine, il est nommé chef de daïra à Tamanrasset. Le début de son histoire d’amour avec le sud algérien. À 36 ans, en 1984, il accède au grade de wali. À Adrar, Sidi Bel Abbes, Oran, Boumerdès puis Laghouat. Il sillonne le pays. En prend le pouls. 1989, Alger le rappelle une fois de plus. Wali hors-cadre au ministère de l’Intérieur.

    C’est en 1994 que la diplomatie le rattrape. Abdelmalek Sellal retourne au ministère des Affaires étrangères, comme chef de cabinet des ministres Mohamed Salah Dembri, Mostefa Benmasour… et Ahmed Attaf, qui le fait d’abord nommer Directeur général des Ressources du ministère avant de lui offrir l’ambassade d’Algérie à Budapest en 1996. De cette époque, dit-on, le futur Premier ministre garde des souvenirs agréables de balades au bord du Danube, au pied du Várhegy.

    En 1998, le technocrate découvre la politique. Il intègre le gouvernement de Smaïl Hamdani comme ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Environnement. Il ne quittera plus jamais le premier cercle. Après la première élection d’Abdelaziz Bouteflika, il hérite de la Jeunesse et des Sports. Puis des Travaux publics entre 2001 et 2002. Ministre des Transports jusqu’en 2004, il assure la direction de campagne pour le second mandat. Retrouve le portefeuille des Ressources en eau jusqu’en 2012, avec une nouvelle parenthèse en 2009 pour diriger la troisième campagne du président-candidat. Là, son parcours sans faute est récompensé : il succède à Ahmed Ouyahia au premier ministère.

    Amateur de bons mots, Abdelmalek Sellal voit son ascension rythmée par des blagues et facéties qu’il peine à réprimer. Un journaliste se souvient encore de ce déplacement dans une exploitation agricole dans le milieu des années 2000. Celui qui est alors ministre des Ressources en eaux ne peut s’empêcher de faire un croche-pied à son collègue de l’Agriculture, qui s’écroule dans la boue sous les regards d’une assistance hilare. Une autre fois, il compare sa ministre de la Culture, Khalida Toumi, à une coccinelle. Durant la campagne présidentielle de 2014, il met les Aurès à feu et à sang avec une blague très maladroite sur les Chaouis. En 2014 encore, devant un partenaire d’investisseurs, il répond à un expert qui évoque le rapport « Doing Business » que lui ne reconnaît que « le classement FIFA. »

    Zen et souriant, le Premier ministre ? D’humeur égale, l’homme peut aussi piquer de rares colères. En 2004, le journal Liberté relatait sa décision de bouder une visite de station de traitement des eaux à Maghnia après qu’un responsable lui a assuré que l’eau noirâtre qui sortait d’un conduit était parfaitement propre. Dix ans plus tard, alors qu’il se rend compte qu’une scientifique française sollicitée par l’Algérie s’est vu remettre un visa à entrée unique, il convoque son chef de cabinet et lui dicte de gronder le consulat à Paris.

    Fidèle parmi les fidèles, Abdelmalek Sellal est le seul autorisé à communiquer sur les sujets sensibles, comme la santé du président par exemple. Depuis Paris le 6 décembre 2014, il confirme une hospitalisation jusque-là tue à Alger. Souvent présenté comme le vice-président d’Abdelaziz Bouteflika, lui jure ne pas avoir d’ambitions politiques. Il se présente davantage comme un rat des champs que de ville et garde un lien solide avec le Sud algérien : son épouse, Farida Sellal, a longtemps présidé l’association Sauver l’Imzad.

    Par Neila Latrous
    TSA
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    pas sportif pour un sou et de parties de dominos mémorables dont il ressort souvent vainqueur.
    Wahed champion ta3 dimino loukher pro de ta3 toubla wezourna,yakhi wa3d yakhi.
    My will is strong,it's my won't that is weak.

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    • #3
      Lala ..qui 3ad comique .. ken der mouharidj khir je crois . ..
      Hahaha .. ça parle de wali et tout . Leh machefnech les walis kiffech yakhedmo wel ..
      PEACE

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