La situation de violence que continue de vivre la wilaya de Ghardaïa a fait réagir le comité des sages de la localité de Berriane, qui accuse «des parties haineuses et maffieuses de vouloir semer le chaos dans le pays afin de consolider leurs propres intérêts».
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le comité des sages et les notabilités mozabites tirent la sonnette d’alarme sur ce qui se passe dans leur localité et s’interrogent sur ces étranges retours de flamme et la reprise des hostilités à chaque fois que la paix revient. «Comment expliquer que certains actes criminels soient commis à chaque fois que la situation se dirige vers plus de stabilité et que l’espoir de voir la paix renaître est là ?» se demandent les notables mozabites.
Ces derniers citent dans leur communiqué certains de ces actes de provocation qui ont déclenché les derniers malheureux événements. Parmi ces actes, le communiqué cite des agressions répétées au niveau de la RN1 dont sont victimes les véhicules et les personnes. «Des bandes criminelles s’attaquent en toute impunité aux usagers de cette route surtout les mozabites… des projectiles et cocktails Molotov ciblent les automobilistes, la route est même parfois coupée à la circulation par ces mêmes criminels pendant des heures sans que les autorités sécuritaires interviennent», note le communiqué.
Ce dernier cite encore, en guise de provocation, une série d’agressions verbales et physiques récurrentes depuis la fin du mois d’avril dernier. De plus, indique encore le comité des sages, «une campagne d’arrestations incompréhensible a été menée dans les moments de calme visant les mozabites… et dont le but était de contenter la partie adverse», précisent-ils en se demandant pourquoi les services de sécurité sont d’une passivité déconcertante lorsque la situation s’envenime. «Les services de sécurité sont bizarrement tolérants vis-à-vis des bandes criminelles qui sèment le trouble.
Dans certains cas, nous avons même constaté une complicité de ces services avec les agresseurs comme lors de la violation du cimetière mozabite à leur vu et à leur su. Pis, ce sont les Mozabites qui ont reçu les gaz lacrymogènes en guise de punition.» Autre cas de provocation recensé par les notables, celui des atteintes répétées aux terres, aux cultures et arbres des Mozabites. «Devant cette situation qui augure de terribles conséquences, nous affirmons que ce qui se passe à Ghardaïa peut arriver ailleurs.
Contrairement à ce que disent certains, il s’agit d’un mal national et non pas régional… L’Algérie est un seul corps si un de ses membres souffre, c’est tout le corps qui en ressentira la douleur. Si ce laisser-aller perdure et si l’on continue à réagir de manière irresponsable et approximative face à cette situation, c’est le pays tout entier qui risque de basculer ce qui contentera nos adversaires», avertit le comité des sages.
R. P.
el watan
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le comité des sages et les notabilités mozabites tirent la sonnette d’alarme sur ce qui se passe dans leur localité et s’interrogent sur ces étranges retours de flamme et la reprise des hostilités à chaque fois que la paix revient. «Comment expliquer que certains actes criminels soient commis à chaque fois que la situation se dirige vers plus de stabilité et que l’espoir de voir la paix renaître est là ?» se demandent les notables mozabites.
Ces derniers citent dans leur communiqué certains de ces actes de provocation qui ont déclenché les derniers malheureux événements. Parmi ces actes, le communiqué cite des agressions répétées au niveau de la RN1 dont sont victimes les véhicules et les personnes. «Des bandes criminelles s’attaquent en toute impunité aux usagers de cette route surtout les mozabites… des projectiles et cocktails Molotov ciblent les automobilistes, la route est même parfois coupée à la circulation par ces mêmes criminels pendant des heures sans que les autorités sécuritaires interviennent», note le communiqué.
Ce dernier cite encore, en guise de provocation, une série d’agressions verbales et physiques récurrentes depuis la fin du mois d’avril dernier. De plus, indique encore le comité des sages, «une campagne d’arrestations incompréhensible a été menée dans les moments de calme visant les mozabites… et dont le but était de contenter la partie adverse», précisent-ils en se demandant pourquoi les services de sécurité sont d’une passivité déconcertante lorsque la situation s’envenime. «Les services de sécurité sont bizarrement tolérants vis-à-vis des bandes criminelles qui sèment le trouble.
Dans certains cas, nous avons même constaté une complicité de ces services avec les agresseurs comme lors de la violation du cimetière mozabite à leur vu et à leur su. Pis, ce sont les Mozabites qui ont reçu les gaz lacrymogènes en guise de punition.» Autre cas de provocation recensé par les notables, celui des atteintes répétées aux terres, aux cultures et arbres des Mozabites. «Devant cette situation qui augure de terribles conséquences, nous affirmons que ce qui se passe à Ghardaïa peut arriver ailleurs.
Contrairement à ce que disent certains, il s’agit d’un mal national et non pas régional… L’Algérie est un seul corps si un de ses membres souffre, c’est tout le corps qui en ressentira la douleur. Si ce laisser-aller perdure et si l’on continue à réagir de manière irresponsable et approximative face à cette situation, c’est le pays tout entier qui risque de basculer ce qui contentera nos adversaires», avertit le comité des sages.
R. P.
el watan
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