Les bilans évoquent de 8 à 12 morts et des dizaines de blessés - dont certains soignés en Turquie - après une série d'attaques à la voiture piégée, ce jeudi, dans la grande ville frontalière kurde, qui avait été libérée des jihadistes l'hiver dernier. Des affrontements armés se poursuivent actuellement, et la coalition a mené plusieurs bombardements aux alentours de la ville.
Il est encore trop tôt pour savoir d’où ont été menées ces attaques, mais au moins un groupe de jihadistes, camouflés par des uniformes d’une brigade de l’Armée syrienne libre (ASL) combattants aux côtés des forces kurdes depuis l’automne, est entrée par le poste frontière turc de Mürsitpinar, affirment les sources locales. Selon les témoignages recueillis sur place, quatre véhicules piégés ont explosé dans une partie de la ville habitée par des civils, faisant de nombreuses victimes.
Ces attaques ont été suivies d’accrochages et d’affrontements armés dans la ville, laissant penser que d’autres éléments islamistes armés s’étaient infiltrés dans la ville par d’autres points. La riposte des forces de défense populaire aurait fait, toujours selon des sources locales, une quinzaine de morts parmi les jihadistes.
Panaches de fumée
En plusieurs endroits de la ville, des panaches de fumée s’élèvent dans le ciel, témoignant de la violence des combats et rappelant le siège de la ville à l’automne dernier. Des chars turc se sont positionnés le long de la frontière, et des responsables politiques kurdes demandent au gouvernement turc d’expliquer comment cette attaque a pu être menée depuis le territoire turc.
La Turquie qui, de son côté, dément que les jihadistes aient pu passer par son territoire. « Les éléments en notre possession prouvent que les membres de cette organisation se sont infiltrés à Kobane depuis [la ville de] Jarablus en Syrie », a assuré le bureau du gouverneur de la province de Sanliurfa (sud) dans une déclaration.
L’aviation de la coalition a bombardé à plusieurs reprises ce jeudi matin les abords immédiats de Kobane. Et des attaques ont également été signalées à Aïn Issa, sur la route de Raqqa, qui avait été prise par les Kurdes il y a quelques jours, ainsi qu’à Hasseké, plus à l’est.
Par ailleurs, au moins 20 Kurdes syriens auraient été exécutés, ce même jour, par le groupe EI dans un village des environs de Kobane, a affirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
RFI
Il est encore trop tôt pour savoir d’où ont été menées ces attaques, mais au moins un groupe de jihadistes, camouflés par des uniformes d’une brigade de l’Armée syrienne libre (ASL) combattants aux côtés des forces kurdes depuis l’automne, est entrée par le poste frontière turc de Mürsitpinar, affirment les sources locales. Selon les témoignages recueillis sur place, quatre véhicules piégés ont explosé dans une partie de la ville habitée par des civils, faisant de nombreuses victimes.
Ces attaques ont été suivies d’accrochages et d’affrontements armés dans la ville, laissant penser que d’autres éléments islamistes armés s’étaient infiltrés dans la ville par d’autres points. La riposte des forces de défense populaire aurait fait, toujours selon des sources locales, une quinzaine de morts parmi les jihadistes.
Panaches de fumée
En plusieurs endroits de la ville, des panaches de fumée s’élèvent dans le ciel, témoignant de la violence des combats et rappelant le siège de la ville à l’automne dernier. Des chars turc se sont positionnés le long de la frontière, et des responsables politiques kurdes demandent au gouvernement turc d’expliquer comment cette attaque a pu être menée depuis le territoire turc.
La Turquie qui, de son côté, dément que les jihadistes aient pu passer par son territoire. « Les éléments en notre possession prouvent que les membres de cette organisation se sont infiltrés à Kobane depuis [la ville de] Jarablus en Syrie », a assuré le bureau du gouverneur de la province de Sanliurfa (sud) dans une déclaration.
L’aviation de la coalition a bombardé à plusieurs reprises ce jeudi matin les abords immédiats de Kobane. Et des attaques ont également été signalées à Aïn Issa, sur la route de Raqqa, qui avait été prise par les Kurdes il y a quelques jours, ainsi qu’à Hasseké, plus à l’est.
Par ailleurs, au moins 20 Kurdes syriens auraient été exécutés, ce même jour, par le groupe EI dans un village des environs de Kobane, a affirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
RFI
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