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L’expérience des Emirats présentée aux Algériens

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  • L’expérience des Emirats présentée aux Algériens

    Bonjour, l'Algérie serait un Super Émirat, si l'on suivait la même stratégie de développement.
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    Le président de l’association Zayed International Prize for the environement, l’Emirati Mohamed Ahmed Benfahd, a présenté, hier au siège du ministère des Participations et de la Promotion des investissements, l’expérience des Emirats arabes unis en matière de développement économique.

    Le conférencier a indiqué à ce propos que l’économie émiratie, aujourd’hui largement excédentaire, n’est pas une économie de rente, en ce sens que les revenus pétroliers ne représentent que 5% du PIB. Selon lui, depuis l’indépendance en 1971, une stratégie économique claire a été tracée pour le pays dont l’objectif était de faire des Emirats un pôle international pour les capitaux et les affaires, un centre pour les industries de transformation et les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

    L’investissement étranger, a indiqué M. Benfahd, y est également pour beaucoup dans la croissance économique enregistrée dans la région et qui est estimée à Dubaï, par exemple, à plus de 9%. Les facilitations et autres assurances accordées aux investisseurs en matière de circulation des capitaux, de taxation (5% de taxe douanière) et de droit à la propriété sont également à l’origine de l’attractivité dont bénéficient les Emirats, a souligné encore le conférencier.

    Il faut dire à ce propos que ces dernières années, du fait de l’épuisement des réserves pétrolières, le gouvernement a cherché à diversifier ses sources de revenu et à diminuer sa dépendance à l’égard du secteur des énergies fossiles. Cette diversification se caractérise notamment par le développement de l’industrie touristique centrée sur les côtes, le désert ou encore les complexes sportifs.

    Quant aux investissements directs étrangers (IDE) en direction de ce pays, le dernier rapport de la Cnuced souligne que les Emirats arabes unis sont passés de la 7e place en 1990 à la 2e en 2005 avec un stock d’IDE reçus respectivement de 751 millions de dollars et 28 milliards de dollars.

    Leur part dans le stock global d’entrée d’IDE dans les pays arabes est passé de 1,5% en 1990 à 14,8% en 2005. En matière d’investissements directs sortants de ce pays, la même source indique que les Emirats ont investi à l’étranger jusqu’à la fin 2005 un stock de 10,087 milliards contre 99 millions de dollars en 1990. Ce pays remonte ainsi de la 8e place en 1990 à la 1re place en 2005 et représente à lui seul près du tiers (31%) du total des stock des investissements directs des pays arabes à l’étranger. Qu’en est-il alors des investissements émiratis en Algérie ?

    Tout en évitant d’aller dans les détails, M. Benfahd a indiqué qu’une délégation d’hommes d’affaires émiratis a eu récemment des entretiens avec des responsables algériens pour explorer justement les opportunités d’affaires et les secteurs d’investissement les plus recherchés actuellement en Algérie. Il faut rappeler à ce propos que le groupe immobilier émirati, EMAAR, a déjà présenté en juillet dernier au président de la République cinq grands projets pour l’aménagement de la ville d’Alger et ses environs.

    Lyes Malki
    27 novembre 2006 El Watan
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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