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LA GRECE:Alexis Tsipras annonce un référendum le 5 juillet

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  • LA GRECE:Alexis Tsipras annonce un référendum le 5 juillet

    Le Premier ministre Alexis Tsipras a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi la tenue d’un référendum en Grèce sur le texte qui pourrait résulter samedi de l’Eurogroupe prévu à Bruxelles entre Athènes et ses créanciers.

    Il n’a pas plié. Face au blocage des négociations avec les institutions européennes et le FMI, Alexis Tsipras a décidé de soumettre à référendum l’offre des créanciers de la Grèce. Le Premier ministre grec qui a fait cette annonce sur les télévisions grecques dans la nuit de vendredi à samedi (à 1h00 heure locale, 0h00 en France), à l’issue d’un long conseil des ministres, a indiqué que le gouvernement avait « approuvé à l’unanimité » sa demande d’aller vers un référendum.

    « En cinq mois de négociations, on nous a demandé de continuer d’appliquer des politiques que vous avez rejeté dans les urnes », a-t-il déclaré avant de résumer durement l’attitude des créanciers : « Leur but est d’humilier un peuple tout entier. » Le Premier ministre, issu de Syriza, s’est montré confiant dans le choix du peuple grec : « Je vous appelle à choisir avec la dignité qui a toujours caractérisé le peuple grec. Votre choix honorera l’histoire de notre pays. L’Europe est la maison commune des peuples. »

    Cette annonce intervient à la veille d’une ultime réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles avant un possible défaut de paiement de la Grèce au FMI le 30 juin. Elle constitue l’ultime moyen de pression du gouvernement grec d’arracher un accord conforme au résultat des élections du 25 janvier puisque c’est sur le texte qui sortira de cette réunion de la dernière chance que les électeurs auront à se prononcer le 5 juillet.
    Et une réponse démocratique à l’intransigeance des créanciers que dénonçait quelques heures auparavant le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, dans une interview :

    « Ces derniers jours et semaines, le gouvernement grec a fait sans cesse des concessions. Malheureusement, à chaque fois que nous arrivons presque aux trois quarts ou aux quatre cinquièmes du chemin, les institutions vont dans le sens inverse. Ils durcissent leurs positions et demandent des choses que seulement quelqu’un qui ne veut pas d’accord peut demander. »

    Pourquoi le gouvernement grec refuse le plan de renflouement

    Plus tôt dans la soirée, le gouvernement grec avait fait savoir qu’il ne pouvait accepter le dernier plan renflouement proposé à la Grèce par ses créanciers. Les raisons de ce refus étaient ainsi motivées dans une note à la presse :

    « La proposition des institutions (UE, FMI) au gouvernement grec était de légiférer immédiatement sur des mesures profondément récessives (...) en tant que condition d’un financement sur cinq mois, cependant tout à fait insuffisant »

    L’« offre » des Européens et du FMI prévoyait une prolongation de cinq mois du programme d’aide dont bénéficie la Grèce et un paquet d’au moins 12 milliards d’euros à verser en quatre temps jusqu’en novembre. Selon la note du gouvernement grec elle prévoyaitt notamment de verser à Athènes 1,8 milliard d’euros en urgence, moyennant un vote du Parlement grec, pour éviter le défaut de paiement au 30 juin, date à laquelle la Grèce doit rembourser un prêt de quelque 1,5 milliard d’euros au Fonds monétaire international. Une partie des 12 milliards devait ensuite être versée en fonction de la mise en œuvre concrète des mesures votées.

    Selon ce qu’en a dit Alexis Tsipras à la télévision grecque, les mesures que les créanciers voudraient voire votées « exacerbent les inégalités sociales, apportent la déréglementation du marché du travail, des coupes dans les retraites, une hausse de la TVA sur les produits alimentaires et ont pour objectif l’humiliation de tout un peuple ».

    La somme allouée ne servira qu’à rembourser les créanciers

    « Il est évident que la proposition des institutions, même sans prendre en compte les mesures récessives et socialement destructrices qu’elle prévoit, laisse un important trou de financement pour la période d’extension de cinq mois (du programme d’aide, ndlr) et, encore plus inquiétant, mènerait à une nouvelle négociation difficile, et un nouveau mémorandum (d’austérité, ndlr) à la fin de l’année », affirme le gouvernement dans le texte distribué en début de soirée.

    L’argumentaire développé par le gouvernement dans cette note est que chacune des tranches prévue jusqu’à novembre ne servira qu’à rembourser différentes échéances dues au créanciers jusqu’à cette date : 4 milliards d’euros prévue d’ici mi-juillet se répartiront entre le remboursement d’obligations détenues par la BCE (3,5 milliards) et la contribution aux fonds structurels européens (500 millions) ; 4,7 milliards début août, également destinés à rembourser la BCE et 1,5 milliard en octobre pour payer le FMI. Pour le gouvernement grec, « la proposition ne contient par la moindre liquidité » pour l’Etat, et ne compense pas le refus prévisible du FMI de verser les prêts prévus initialement jusqu’en mars 2016 puisque « la dette publique grecque ne sera pas jugée soutenable ».

    Autre grief pointé par le gouvernement grec : le montant de 12 milliards d’euros ne tient pas compte du fait que l’État grec, qui attend depuis près d’un an le feu vert des créanciers au versement d’une aide prévue dans son programme d’assistance internationale, a accumulé des impayés et subi une hausse de son taux de refinancement.

    Le gouvernement déplore enfin que sa proposition d’un échange des 27 milliards d’euros d’obligations grecques détenues par la BCE, dont une partie arrive à échéance cet été, via un échange de titres avec le Mécanisme européen de stabilité (MES, dispositif de gestion des crises financières de la zone euro), soit refusée par les créanciers alors qu’elle lui permettrait de bénéficier du programme « d’assouplissement quantitatif » de la BCE, lui apportant une bouffée d’air financière

    Politis

  • #2
    « En cinq mois de négociations, on nous a demandé de continuer d’appliquer des politiques que vous avez rejeté dans les urnes », a-t-il déclaré avant de résumer durement l’attitude des créanciers : « Leur but est d’humilier un peuple tout entier. » Le Premier ministre, issu de Syriza, s’est montré confiant dans le choix du peuple grec : « Je vous appelle à choisir avec la dignité qui a toujours caractérisé le peuple grec. Votre choix honorera l’histoire de notre pays. L’Europe est la maison commune des peuples. »

    Selon ce qu’en a dit Alexis Tsipras à la télévision grecque, les mesures que les créanciers voudraient voire votées « exacerbent les inégalités sociales, apportent la déréglementation du marché du travail, des coupes dans les retraites, une hausse de la TVA sur les produits alimentaires et ont pour objectif l’humiliation de tout un peuple ».

    La somme allouée ne servira qu’à rembourser les créanciers
    un coup de génie contre Lapalisse et la méthode Couée.

    faut avoir dec.. ouilles
    Dernière modification par tawenza, 27 juin 2015, 08h48.

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    • #3
      c'est la démocratie ,le nouveau gouvernement élu par les urnes n'est pas en mesure d’hypothéquer encore l'avenir du pays et doit s'en remettre aux électeurs pour que tout le monde prenne ses responsabilités ,les décisions de rembourser les dettes sont très douloureuses et concernent les contribuables avant tout
      Cette décision pourrait déboucher sur un allègement des dettes par les créanciers qui seront obligés d'annuler une partie sachant que le pays est arrivé à son maximum de possibilité de remboursement avant le clash prévisible

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      • #4
        haddou il faut aller au-delà des mots...

        le gars a une légitimité démocratique. un blanc seing pour agir en son âme et conscience...

        En général, les politiques considèrent qu'une fois élu, ils peuvent tout faire sur un mandat... d'où les campagnes électorales mensongères où tous les coups sont permis...

        Lui, il inverse cette logique pour éviter de céder aux pressions amicales et aux coulisses...

        Selon moi, c une nouvelle mouture de la démocratie.. il n'y a pas de mandat no limit.. à un moment il faut dire aux gens cela me dépasse, qu'en pensez vous ? un précédent qui va en provoquer d'autres.

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        • #5
          Ils s'endettent et après ils dit que c'est de l'humiliation.

          Moi aussi je veux bien prendre un crédit immobilier, et ne pas le rembourser en cas de problème.

          Qu'ils vendent leur iles. L'Algérie a tout fait pour ne pas honorer ces dettes.

          La dignité et d'honorer ces prêts, et pour l'humiliation c'est justement de ne pas vouloir honorer ces dettes.

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          • #6
            fajito

            entièrement d'accord avec ce que tu dis..

            cependant ILS c pas lui que je sache..
            en refusant d'accepter l'offre il remet en cause tout le processus et sa genèse justement...

            ps : On ne peut pas prêter à un pays le montant de son PIB et lui dire de rembourser sinon qu'il enlève les sous vêtements !!

            que je sache, qd tu vas solliciter un prêt, ils te disent que le taux d'endettement admissible est de 30% des revenus !!

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            • #7
              Théoriquement un pays dont la dette dépasse 90% de son PIB ,il est impossible de tenir le remboursement ,donc on a prêté à la Grèce pour seulement sauver les banques françaises et allemandes ,sachant qu'on est en train de couler le pays qui est dans l'impossibilité de suivre ce régime infernal ,les européens et le FMI sont coupables de cet Etat ,sans dédouaner le rôle des gouvernements successifs grecques qui sont responsables , maintenant les créanciers sont en droit de demander leur argent ,mais d'un autre coté la solution n'existe pas pour faire marcher le pays sans sa faillite même s'il vende tout ses bijoux
              La solution comme on l'a fait ailleurs et éviter l'implosion de l'Europe ,c'est abandonner une partie de cette dette

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              • #8
                tawenza

                La Grèce a accepté des aides entre 2012 et 2015, et finalement elle ne veut pas honorer et préfère sortir de l'Euro comme si rien n'était.

                Le taux d'endettement acceptable pour la région euro est de 100% du PIB, la Grèce est à 175% du PIB.

                Si ce n'est pas eux qui vont faire les sacrifices pour leur futurs enfants, qui va le faire ???? Les européens ?

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                • #9
                  fajito

                  ce qui se discute c :

                  le fmi impose le remède...
                  le 1er ministre grecque ne veut pas endosser..
                  pour moi il a le courage de dire : je ne suis pas élu pour autre chose que mon programme..


                  je salue l'esprit nouveau avec lequel on discute avec le FMI.après, les modalités c un autre problème..

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                  • #10
                    tawenza

                    Oui c'est une décision noble et ils ne veulent pas endosser la responsabilité historique de la décision.

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                    • #11
                      Les grecs ne refusent pas d'honorer leurs dettes, ils demandent de les réechelonner mais pas à n'importe quelles conditions. Et ceux qui posent problème, ce sont les créanciers privés : Les banques.

                      Ceux là même qui empruntaient à 1% auprès de la BCE pour prêter aux états à 6%.

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                      • #12
                        fajito
                        qu'est ce qui est noble ?
                        jawzia
                        c exactement ça !
                        moi jai le droit d'emprunter pour te prêter de l'argent..
                        parce que si tu t'adresses au fmi, c moi qui le contrôle et t'auras un taux sup à celui que je te ferai.. la bce c pareil..sachant que j'ai à peu près le même endettement que toi mais un taux préférentiel par rapport à toi..


                        j'en profite donc pour te demander de me vendre y compris les ruines touristiques de ton pays..

                        un truc de fouu

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                        • #13
                          Ne vous inquiétez pas les Grecques ne rembourseront jamais.

                          La dette publique de la Grèce atteignait 315,5 milliards d'euros à la fin du troisième trimestre 2014 et a bondi de 40% en 8 ans.

                          La France est exposée à hauteur de 42,4 milliards d'euros. C'est le pays européen le plus engagé derrière l'Allemagne. Ces 42,4 milliards d'euros d'exposition à la Grèce représentent près de la moitié du déficit public enregistré par la France en 2013 (87,1 milliards d'euros) ou encore 2% de sa dette publique, évaluée à 2.031 milliards d'euros au 3ème trimestre 2014. On peut donc affirmer qu'un effacement de la "majeure partie de la dette grecque dégraderait fortement les finances publiques françaises

                          Aller continuez à vous serrez la ceinture et à pondre vos 500 chômeurs par jour pendant que les Grecques dansent le Sirtaki.
                          Dernière modification par zek, 27 juin 2015, 19h10.
                          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                          • #14
                            Ehhhhhhh oui le populisme ça mène à ça ......
                            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                            • #15
                              Je ne comprends pas pourquoi on considère Tsipras comme un héros.

                              Les grecs l'ont élu pour dire non aux "diktats" des banques et du FMI. Il n'avait qu'à dire lui-même "non" au dernières propositions des créanciers. Pourquoi se tourne-t-il vers le peuple ?

                              Si les grecs votent non aux propositions, Ils vont se retrouver dans une situation terrible. Plus aucune banque ne leur prêtera de l'argent. Le FMI, la BCE et les Fonds européens de stabilité financière fermeront les robinets et en peu de temps, les caisses de l'état grec seront complètement vides. Il fera alors quoi Tsipars ? Avec quoi il va financer ses projets économiques ?

                              Le 30 juin la Grèce doit régler une ardoise de 1,6 milliards d'euros au FMI et le 20 juillet une autre ardoise de 7 milliards d'euros à la BCE.

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