Logements, équipements médicaux, musée, terrains agricoles… ce bâtiment hors norme, imaginé par des architectes français, est un projet de ville durable. Découverte.
Non, cet édifice ne sort pas de la bande-annonce du prochain Star Wars. La tour, plantée dans le désert du Sahara, provient de l’imagination d’architectes français. Les équipes de Nicolas Laisné Associes et celles de Manal Rachdi avec Oxo Architects ont mis au point ce programme d’aménagement urbain atypique, baptisé "La ville tour des sables".
C’est au Maroc qu’il pourrait s’établir, en plein désert du Sahara. Un ensemble de 780 000 m² pour une hauteur de 450 mètres. Le bâtiment, serait comme un "repère dans le désert", créant un nouveau "mode de vie" en transformant "les caractéristiques extrêmes de son climat en sources d’énergie et de fraîcheur", précise le cabinet de Manal Rachdi.
Le building est pensé comme une petite ville auto-suffisante. À l’intérieur, une seconde tour, recouverte de plantes, fait la part belle à l’univers végétal. À son sommet, les habitants potentiels pourraient retrouver des espaces agricoles et autres jardins partagés.
UNE VILLE AUTO-SUFFISANTE
Piscines, lieux sacrés, musée, commerces, équipements médicaux, mais aussi logements, bureaux et centre météorologique constituent l’ensemble des services et infrastructures qui composent ce microcosme.
Les façades extérieures, de couleur ocre, entrent en résonance avec le cadre désertique. Elles sont composées de brise-soleil et de capteurs produisant l’énergie nécessaire à la vie et au rafraîchissement de la tour. Près de 2 500 foyers pourraient résider dans l’immeuble. Les logements représenteraient 15 % de l’ensemble de la construction
L’électricité, de source géothermique, contribuerait à l’alimentation en énergie du bâtiment. Quant au 45 000 mètres cubes d’eau de pluie qui tombent tous les ans dans la région, ils seraient stockés et utiliser au profit de "la ville tour des sables" et de ses résidents.
DE LA SCIENCE-FICTION À LA RÉALITÉ
Si pour l’instant, le Maroc n’a pas donné d’avis sur ce projet, les architectes de Manal Rachdi semblent confiants. Des investisseurs privés seraient, a priori, intéressés par un tel programme, exportable dans de nombreux pays où le désert tient une place importante comme… à Dubaï
Le coût de la réalisation est encore inconnu, même si l’on sait déjà que la mise au point d’une centrale, non loin de la tour, est évaluée à 32 millions d’euros. C’est elle qui transformerait l’eau chaude, issue du sol, en électricité pour le bâtiment.
Quant à la construction d’une telle structure, elle s’échelonnerait sur près d’une cinquantaine d’années. Le cabinet de Manal Rachdi espère cependant donner les premiers coups de pioche, au Maroc ou ailleurs… en 2025.
le figaro
Non, cet édifice ne sort pas de la bande-annonce du prochain Star Wars. La tour, plantée dans le désert du Sahara, provient de l’imagination d’architectes français. Les équipes de Nicolas Laisné Associes et celles de Manal Rachdi avec Oxo Architects ont mis au point ce programme d’aménagement urbain atypique, baptisé "La ville tour des sables".
C’est au Maroc qu’il pourrait s’établir, en plein désert du Sahara. Un ensemble de 780 000 m² pour une hauteur de 450 mètres. Le bâtiment, serait comme un "repère dans le désert", créant un nouveau "mode de vie" en transformant "les caractéristiques extrêmes de son climat en sources d’énergie et de fraîcheur", précise le cabinet de Manal Rachdi.
Le building est pensé comme une petite ville auto-suffisante. À l’intérieur, une seconde tour, recouverte de plantes, fait la part belle à l’univers végétal. À son sommet, les habitants potentiels pourraient retrouver des espaces agricoles et autres jardins partagés.
UNE VILLE AUTO-SUFFISANTE
Piscines, lieux sacrés, musée, commerces, équipements médicaux, mais aussi logements, bureaux et centre météorologique constituent l’ensemble des services et infrastructures qui composent ce microcosme.
Les façades extérieures, de couleur ocre, entrent en résonance avec le cadre désertique. Elles sont composées de brise-soleil et de capteurs produisant l’énergie nécessaire à la vie et au rafraîchissement de la tour. Près de 2 500 foyers pourraient résider dans l’immeuble. Les logements représenteraient 15 % de l’ensemble de la construction
L’électricité, de source géothermique, contribuerait à l’alimentation en énergie du bâtiment. Quant au 45 000 mètres cubes d’eau de pluie qui tombent tous les ans dans la région, ils seraient stockés et utiliser au profit de "la ville tour des sables" et de ses résidents.
DE LA SCIENCE-FICTION À LA RÉALITÉ
Si pour l’instant, le Maroc n’a pas donné d’avis sur ce projet, les architectes de Manal Rachdi semblent confiants. Des investisseurs privés seraient, a priori, intéressés par un tel programme, exportable dans de nombreux pays où le désert tient une place importante comme… à Dubaï
Le coût de la réalisation est encore inconnu, même si l’on sait déjà que la mise au point d’une centrale, non loin de la tour, est évaluée à 32 millions d’euros. C’est elle qui transformerait l’eau chaude, issue du sol, en électricité pour le bâtiment.
Quant à la construction d’une telle structure, elle s’échelonnerait sur près d’une cinquantaine d’années. Le cabinet de Manal Rachdi espère cependant donner les premiers coups de pioche, au Maroc ou ailleurs… en 2025.
le figaro
Commentaire