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La montée des intégristes ces dernières années prouve que le fanatisme religieux s'était caché, attendant le bon moment pour frapper.
Le Ramadhan, un mois perçu par certains religieux comme une opportunité à ne pas rater pour la propagande intégriste dont se passeraient bien volontiers les musulmans pieux.
Décidément, l'intégrisme a encore de beaux jours devant lui et Daesh peut compter désormais sur ses appuis salafistes en Algérie.
Pour preuve, leur retour en force ces dernières années est une réalité que les pouvoir, publics doivent prendre sérieusement en compte. Il est vrai que l'intégrisme a été combattu dans sa branche armée «terrorisme» mais sur le plan idéologique, il s'est renforcé davantage, sinon comment expliquer la prolifération des maisons de «Roquia echar'éa», des prêches subversifs, à travers quelques télévisions privées, et autres propagandes intégristes sur les réseaux sociaux.
La montée des intégristes ces dernières années prouve que le fanatisme religieux s'était caché, attendant le bon moment pour frapper. C'est comme si la décennie noire n'avait pas suffi pour bannir à jamais l'intégrisme dans notre pays. Ces intégristes qui étaient sur la défensive après cette décennie noire, dont leur responsabilité est grande, ont tendance à sombrer dans le fanatisme...en montrant leurs crocs à chaque occasion qui se présente...
A Béjaïa, c'est pour la troisième année de suite que ces salafistes montrent leurs «crocs» pour montrer à qui veut voir leur présence et surtout leur montée en puissance. C'est au mois de Ramadhan 2013, qu'ils se sont manifesté ostentatoirement allant jusqu'à se permettre de jouer aux policiers en procédant à l'annulation d'un gala artistique ou encore en légiférant dans leurs prêches que toute soirée qui sort du cadre religieux est prohibée (haram).
En 2014, soit l'année dernière, les non-jeûneurs et deux jeunes filles ont fait l'objet d'agressions à connotation politico-religieuse, puis ils se sont encore distingués en tentant d'annuler les galas en plein air sur l'esplanade de la Maison de la culture et transformer cette dernière en espace de prière.
Une tentative ratée certes, grâce à la mobilisation de la société civile, mais en ne perdant pas espoir, ils reviennent encore à la charge cette année après près d'une année de travail en coulisses et de propagande. Vendredi dernier, alors que la direction de la Maison de la culture a programmé ses soirées ramadhanesques à l'intérieur de la salle, une foule intégriste s'est présentée sur l'esplanade de la Maison de la culture munie d'une grande banderole où il était inscrit «pour l'interdiction des galas sur cette esplanade»... mieux, ils ont même insinué leur intention de s'accaparer de cet espace, prétextant sa situation jouxtant la grande mosquée de Béjaïa.
Mieux, des jeunes filles se sont fait agresser verbalement par des «barbus» pour avoir quitté la maison durant la nuit sans être accompagnées...par un «mâle», c'est du moins ce qui est rapporté ces deux premiers jours à Béjaïa. en conclusion. Ce que les fanatiques religieux n'ont pas réussi à concrétiser durant la décennie noire (années 1990) en Kabylie, ces salafistes sont-ils en passe de le réaliser ces dernières années?
C'est ce que nous sommes tentés de croire devant la passivité des autorités concernées par l'application de la loi...et le silence complice de la classe politique...La sonnette d'alarme est désormais tirée....
L'expression
Le Ramadhan, un mois perçu par certains religieux comme une opportunité à ne pas rater pour la propagande intégriste dont se passeraient bien volontiers les musulmans pieux.
Décidément, l'intégrisme a encore de beaux jours devant lui et Daesh peut compter désormais sur ses appuis salafistes en Algérie.
Pour preuve, leur retour en force ces dernières années est une réalité que les pouvoir, publics doivent prendre sérieusement en compte. Il est vrai que l'intégrisme a été combattu dans sa branche armée «terrorisme» mais sur le plan idéologique, il s'est renforcé davantage, sinon comment expliquer la prolifération des maisons de «Roquia echar'éa», des prêches subversifs, à travers quelques télévisions privées, et autres propagandes intégristes sur les réseaux sociaux.
La montée des intégristes ces dernières années prouve que le fanatisme religieux s'était caché, attendant le bon moment pour frapper. C'est comme si la décennie noire n'avait pas suffi pour bannir à jamais l'intégrisme dans notre pays. Ces intégristes qui étaient sur la défensive après cette décennie noire, dont leur responsabilité est grande, ont tendance à sombrer dans le fanatisme...en montrant leurs crocs à chaque occasion qui se présente...
A Béjaïa, c'est pour la troisième année de suite que ces salafistes montrent leurs «crocs» pour montrer à qui veut voir leur présence et surtout leur montée en puissance. C'est au mois de Ramadhan 2013, qu'ils se sont manifesté ostentatoirement allant jusqu'à se permettre de jouer aux policiers en procédant à l'annulation d'un gala artistique ou encore en légiférant dans leurs prêches que toute soirée qui sort du cadre religieux est prohibée (haram).
En 2014, soit l'année dernière, les non-jeûneurs et deux jeunes filles ont fait l'objet d'agressions à connotation politico-religieuse, puis ils se sont encore distingués en tentant d'annuler les galas en plein air sur l'esplanade de la Maison de la culture et transformer cette dernière en espace de prière.
Une tentative ratée certes, grâce à la mobilisation de la société civile, mais en ne perdant pas espoir, ils reviennent encore à la charge cette année après près d'une année de travail en coulisses et de propagande. Vendredi dernier, alors que la direction de la Maison de la culture a programmé ses soirées ramadhanesques à l'intérieur de la salle, une foule intégriste s'est présentée sur l'esplanade de la Maison de la culture munie d'une grande banderole où il était inscrit «pour l'interdiction des galas sur cette esplanade»... mieux, ils ont même insinué leur intention de s'accaparer de cet espace, prétextant sa situation jouxtant la grande mosquée de Béjaïa.
Mieux, des jeunes filles se sont fait agresser verbalement par des «barbus» pour avoir quitté la maison durant la nuit sans être accompagnées...par un «mâle», c'est du moins ce qui est rapporté ces deux premiers jours à Béjaïa. en conclusion. Ce que les fanatiques religieux n'ont pas réussi à concrétiser durant la décennie noire (années 1990) en Kabylie, ces salafistes sont-ils en passe de le réaliser ces dernières années?
C'est ce que nous sommes tentés de croire devant la passivité des autorités concernées par l'application de la loi...et le silence complice de la classe politique...La sonnette d'alarme est désormais tirée....
L'expression
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