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Le Maroc revient dans le radar de Marks&Spencer

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  • Le Maroc revient dans le radar de Marks&Spencer

    La marque négocierait son retour dans le sourcing local
    Les écosystèmes prennent leur marque


    Ce sont les prémices d’une attractivité retrouvée dans le secteur du textile. Le géant britannique Marks&Spencer aurait engagé des pourparlers pour la relocalisation d’une partie de son sourcing au Maroc. La marque, qui avait considérablement réduit sa voilure au Maroc les dernières années, en pleine crise du secteur, serait sur le point de remettre le Royaume en bonne place sur sa liste. Le donneur d’ordre serait surtout intéressé par le fast-fashion. Il faut savoir que dans un contexte de hausse du coût du travail en Chine, l’usine mondiale, le Royaume a l’opportunité stratégique de gagner quelques places dans la short-list des gros donneurs d’ordre du secteur.

    C’est d’ailleurs l’un des objectifs majeurs des contrats de performance signés en février dernier entre l’Etat et les professionnels. Trois écosystèmes prioritaires ont ainsi été lancés: le fast-fashion, le jean denim et la distribution. Objectifs : 44.000 nouveaux emplois d’ici 2020 et quelque 6,3 milliards de DH de chiffre d’affaires additionnel. C’est dans ce contexte que le secteur vient de s’engager avec la Banque Populaire.

    L’institution financière, la première du système bancaire à manifester un regain d’intérêt pour le secteur, met en place un package de solutions financières, destiné aux industries du textile. Dans le détail, il s’agit plus précisément d’un crédit relais, qui devrait permettre aux entreprises du secteur de recourir, dans des délais raccourcis, à un financement à la hauteur des subventions attendues de l’Etat. L’avance sur le crédit TVA est le deuxième élément du pack proposé par la BP, avec une échéance de remboursement qui peut dépasser les 12 mois. La banque au cheval s’est aussi engagée à développer un «crédit dépannage».

    L’objectif, ici, est explicite: renflouer les caisses des entreprises en difficulté opérant dans les trois écosystèmes. Cette solution servira surtout à apurer des créances en souffrance chez certains textiliens. Enfin, l’Amith s’active aussi sur un autre front pour relever l’attractivité du secteur aux yeux des donneurs d’ordre. L’association vient en effet de s’attacher les services d’un grand cabinet international de lobbying.

    Cette structure devrait l’aider dans ses démarches de reconduction des clauses de flexibilité aux règles d’origine, contenues dans l’Accord de libre-échange entre le Royaume et les Etats-Unis. Ces dispositions devraient arriver à expiration dès décembre prochain. D’ici là, d’autres banques sont attendues sur le chantier de la relance du secteur.

    l'économiste
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