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L’opposition veut renforcer ses rangs. Le 9 juillet, au siège de Talaioui El Houiriat, le nouveau parti d’Ali Benflis, l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (Icso) se réunira pour examiner et étudier entre autres les mécanismes à même d’élargir cette entité à d’autres personnalités et partis politiques.
« Jusque-là nous avons au niveau de l’Instance discuté de l’éventualité de l’élargissement et de son intérêt. Le 9 juillet, les partenaires vont arrêter les mécanismes de cette adhésion et cibler les parties concernées », explique Ammar Khababa, cadre au niveau du parti El Adala et membre de l’Icso.
Selon notre interlocuteur, plusieurs partis et personnalités ayant assisté à la réunion de Mazafran, « ont émis le souhait de rejoindre l’Instance de concertation ». « Certains nous ont même fait le reproche de les avoir exclus après Mazafran », confie notre interlocuteur.
M. Khababa nie l’existence d’un lien entre la décision d’élargir l’Instance de suivi et l’initiative d’Ahmed Ouyahia, qui a invité les partis du pouvoir à s’unir autour d’un pôle. « Qu’il soit créé ou que l’initiative reste au stade du simple projet, le pôle d’Ahmed Ouyahia ne changera rien dans la vision ni dans la feuille de route de l’Instance », promet notre source.
Pour ce dernier, « l’opposition maintiendra sa pression et ses revendications, notamment celle relative à la création d’une instance indépendante pour organiser les élections présidentielles, des présidentielles anticipées et une Constitution consensuelle ».
Qui va rejoindre l’Instance ? M. Khababa n’avance pas de nom en affirmant que la question sera tranchée le 9 juillet. Appelé à réagir aux informations données par la presse évoquant l’éventuelle adhésion du FFS à l’Icso, notre interlocuteur répond : « On le souhaite, mais à ce jour le FFS n’a pas confirmé cette information ».
Le FFS dit non à l’Icso
Contacté par TSA, Mohamed Nebbou, le Premier secrétaire du FFS est catégorique : « Le FFS ne prendra pas part à cette Instance. Se réunir pour le simple fait de se rencontrer n’est pas le style de travail du FFS », affirme-t-il.
« Le plus important ce n’est pas de tenir des réunions, mais de trouver des solutions et un consensus », soutient M. Nebbou.
Le FFS maintient par contre son initiative politique de la tenue d’une conférence du consensus national : « Actuellement nous sommes occupés par des questions organiques, mais nous travaillons toujours sur ce projet. D’autres pas seront initiés après le ramadan », promet M. Nebbou.
Le FFS a durci le ton à l’égard du pouvoir après le refus de ce dernier de prendre part à sa Conférence de consensus national.
Par Achira Mammeri
TSAlgerie
« Jusque-là nous avons au niveau de l’Instance discuté de l’éventualité de l’élargissement et de son intérêt. Le 9 juillet, les partenaires vont arrêter les mécanismes de cette adhésion et cibler les parties concernées », explique Ammar Khababa, cadre au niveau du parti El Adala et membre de l’Icso.
Selon notre interlocuteur, plusieurs partis et personnalités ayant assisté à la réunion de Mazafran, « ont émis le souhait de rejoindre l’Instance de concertation ». « Certains nous ont même fait le reproche de les avoir exclus après Mazafran », confie notre interlocuteur.
M. Khababa nie l’existence d’un lien entre la décision d’élargir l’Instance de suivi et l’initiative d’Ahmed Ouyahia, qui a invité les partis du pouvoir à s’unir autour d’un pôle. « Qu’il soit créé ou que l’initiative reste au stade du simple projet, le pôle d’Ahmed Ouyahia ne changera rien dans la vision ni dans la feuille de route de l’Instance », promet notre source.
Pour ce dernier, « l’opposition maintiendra sa pression et ses revendications, notamment celle relative à la création d’une instance indépendante pour organiser les élections présidentielles, des présidentielles anticipées et une Constitution consensuelle ».
Qui va rejoindre l’Instance ? M. Khababa n’avance pas de nom en affirmant que la question sera tranchée le 9 juillet. Appelé à réagir aux informations données par la presse évoquant l’éventuelle adhésion du FFS à l’Icso, notre interlocuteur répond : « On le souhaite, mais à ce jour le FFS n’a pas confirmé cette information ».
Le FFS dit non à l’Icso
Contacté par TSA, Mohamed Nebbou, le Premier secrétaire du FFS est catégorique : « Le FFS ne prendra pas part à cette Instance. Se réunir pour le simple fait de se rencontrer n’est pas le style de travail du FFS », affirme-t-il.
« Le plus important ce n’est pas de tenir des réunions, mais de trouver des solutions et un consensus », soutient M. Nebbou.
Le FFS maintient par contre son initiative politique de la tenue d’une conférence du consensus national : « Actuellement nous sommes occupés par des questions organiques, mais nous travaillons toujours sur ce projet. D’autres pas seront initiés après le ramadan », promet M. Nebbou.
Le FFS a durci le ton à l’égard du pouvoir après le refus de ce dernier de prendre part à sa Conférence de consensus national.
Par Achira Mammeri
TSAlgerie
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