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L’Institut Arabe des chefs d’entreprises prône l'amélioration des relations économiques entre Tunisie et Algérie

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  • L’Institut Arabe des chefs d’entreprises prône l'amélioration des relations économiques entre Tunisie et Algérie

    L’Institut Arabe des chefs d’entreprises prône l'amélioration des relations économiques entre Tunisie et Algérie

    Commerce, investissement, sécurité, développement des zones frontières : autant de problématiques communes à la Tunisie et ses voisins. Elles étaient au coeur de la troisième édition du Tunis forum organisé par l’Institut Arabe des chefs d’entreprises (IACE), jeudi 4 juin 2015 à Tunis. Plusieurs débats étaient consacrés aux relations économiques avec l’Algérie.



    TUNISIE / ALGÉRIE. L’Institut Arabe des chefs d’entreprises (IACE) a émis, lors du 3e Tunis Forum qu'il organisait jeudi 4 juin 2015, une série de recommandations pour améliorer les relations de la Tunisie avec son voisin algérien. Parmi les priorité annoncées : la réforme du code des investissements, la création d’un fonds d’investissement tuniso-algérien, la mise en cohérence des politiques commerciales et fiscales, la mise en place d’un conseil d’hommes d’affaires des deux pays, mais aussi d’une cellule de veille sur leurs relations économiques et sociales, jusqu’à - à plus long terme - la conclusion d’un accord de libre-échange.

    « Parfois, les produits algériens sont taxés en Tunisie. Ceci nous pénalise, alors que les produits tunisiens entrent en Algérie sans taxe », souligne Ammar Rebai président de la chambre de commerce de la wilaya de Souk Ahras, en Algérie, près de la frontière tunisienne. L’IACE appelle à améliorer l’application des accords déjà conclus entre les deux pays, comme l’ACP (accord commercial préférentiel), signé en 2008, qui exonère certains produits de taxes douanières. Le ministre tunisien du commerce Ridha Lahouel va plus loin : il a promis durant ce forum qu’un accord de partenariat tuniso- algérien serait signé « prochainement », afin de supprimer les barrières douanières et de diversifier les exportations.

    Le développement des zones frontières se trouvait également au cœur des discussions. « Il faut stabiliser les frontières pour absorber le chômage qui alimente la contrebande et le terrorisme », soutient Ammar Rebaï. En ce sens, l’IACE préconise de renforcer le contrôle des frontières, et de lutter contre la corruption qui touche ces régions.

    Il envisage également la création de deux zones franches communes. Yassine Brahim, ministre du développement, de l’investissement et de la coopération internationale, défend, lui, la mise en place de zones de libre-échange entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye afin de les développer et d’attirer les investisseurs étrangers.

    Camille Lafrance, à TUNIS

  • #2
    L’Institut Arabe
    c'était voué à l’échec dés le départ.
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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