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Plus qu’une rumeur, c’est désormais une quasi-certitude, à en croire les médias proche-orientaux. Alors qu’ils s’apprêtent à commémorer le 1er anniversaire du début de la guerre de cinquante jours qui les a opposés du 8 juillet au 26 août dernier, Israël et le Hamas seraient en train de négocier une trêve de longue durée.
En échange d’un arrêt des attaques et des tirs de roquettes du mouvement islamiste contre l’Etat hébreu, ce dernier s’engagerait à alléger le blocus du petit territoire des bords de la Méditerranée et de son million huit cent mille habitants. Pour permettre la reconstruction des milliers de maisons détruites l’été dernier lors de l’opération israélienne Bordure protectrice qui coûta la vie à 2200 Gazaouis.
Port et aéroport
Tel serait, grosso modo, l’enjeu principal de ces négociations secrètes, selon un long article posté le 30 juin sur le site Al Monitor. Plus concrètement, le Hamas demanderait la réouverture du port et de l’aéroport international de Gaza, ainsi que l’ouverture 24 heures sur 24 des points de passages avec Israël et l’Egypte.
Au stade actuel, les négociations seraient toutefois encore loin d’aboutir, les Israéliens n’offrant qu’un port flottant (plus facile à contrôler) au Hamas, ce dernier refusant toute discussion sur le démantèlement de son arsenal de missiles et la construction de tunnels sous la frontière.
La menace djihadiste
Cela dit, ce «rapprochement» entre Israël et le Hamas (dont la charte appelle à la destruction de l’Etat hébreu) aurait d’autres motivations que la reconstruction de la bande de Gaza.
En effet, face à la misère et au manque total de perspectives, un nouveau danger est apparu ces derniers mois pour le Hamas: la menace djihadiste. Surfant sur le mécontentement de la population, un mouvement salafiste se faisant appeler Partisans de l’Etat islamique à Jérusalem et qui cherche à obtenir l’adoubement de Daech a revendiqué plusieurs attentats dans la bande de Gaza, ainsi que le tir de quelques roquettes contre Israël.
La crainte d'être débordé
Contesté par plus radicaux que lui - qui l’accusent d’être à la botte des Iraniens (chiites), voire de l’Occident et d’Israël - le Hamas a réagi par une répression terrible. Mais la crainte d’être débordé s’est installée chez le maître jusqu’ici absolu de Gaza.
C’est dans ce contexte, et alors que le gouvernement palestinien d’union nationale a volé en éclats il y a quinze jours, que le Hamas chercherait à obtenir un répit en négociant avec Israël. Un Etat hébreu ravi, par ailleurs, d’accentuer ainsi les divisions entre les Palestiniens de Gaza et ceux de Ramallah.
tribune de Genève
En échange d’un arrêt des attaques et des tirs de roquettes du mouvement islamiste contre l’Etat hébreu, ce dernier s’engagerait à alléger le blocus du petit territoire des bords de la Méditerranée et de son million huit cent mille habitants. Pour permettre la reconstruction des milliers de maisons détruites l’été dernier lors de l’opération israélienne Bordure protectrice qui coûta la vie à 2200 Gazaouis.
Port et aéroport
Tel serait, grosso modo, l’enjeu principal de ces négociations secrètes, selon un long article posté le 30 juin sur le site Al Monitor. Plus concrètement, le Hamas demanderait la réouverture du port et de l’aéroport international de Gaza, ainsi que l’ouverture 24 heures sur 24 des points de passages avec Israël et l’Egypte.
Au stade actuel, les négociations seraient toutefois encore loin d’aboutir, les Israéliens n’offrant qu’un port flottant (plus facile à contrôler) au Hamas, ce dernier refusant toute discussion sur le démantèlement de son arsenal de missiles et la construction de tunnels sous la frontière.
La menace djihadiste
Cela dit, ce «rapprochement» entre Israël et le Hamas (dont la charte appelle à la destruction de l’Etat hébreu) aurait d’autres motivations que la reconstruction de la bande de Gaza.
En effet, face à la misère et au manque total de perspectives, un nouveau danger est apparu ces derniers mois pour le Hamas: la menace djihadiste. Surfant sur le mécontentement de la population, un mouvement salafiste se faisant appeler Partisans de l’Etat islamique à Jérusalem et qui cherche à obtenir l’adoubement de Daech a revendiqué plusieurs attentats dans la bande de Gaza, ainsi que le tir de quelques roquettes contre Israël.
La crainte d'être débordé
Contesté par plus radicaux que lui - qui l’accusent d’être à la botte des Iraniens (chiites), voire de l’Occident et d’Israël - le Hamas a réagi par une répression terrible. Mais la crainte d’être débordé s’est installée chez le maître jusqu’ici absolu de Gaza.
C’est dans ce contexte, et alors que le gouvernement palestinien d’union nationale a volé en éclats il y a quinze jours, que le Hamas chercherait à obtenir un répit en négociant avec Israël. Un Etat hébreu ravi, par ailleurs, d’accentuer ainsi les divisions entre les Palestiniens de Gaza et ceux de Ramallah.
tribune de Genève