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Le SG étant indisponible, aucun responsable ne peut s'exprimer au nom du parti tant que le bureau politique au sein duquel siège le chargé de communication n'est pas encore installé.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le parti majoritaire qui trône sur toutes les institutions du pays ne donne aucun signe de vie depuis plusieurs semaines. Au moment où l'Instance de suivi et de concertation de l'opposition prépare une grande rencontre ce 9 juillet et où les autres partis se distinguent par leurs sorties, le FLN a préféré disparaître des radars.
Et pis encore, il n'y a aucun responsable qui peut s'exprimer officiellement au nom du parti étant donné que les membres du bureau politique du parti au sein duquel siège le chargé de communication ne sont pas encore désignés par le secrétaire général, Amar Saâdani. Contrairement au RND qui a rendu publique, hier, la nouvelle composante de son secrétariat national, et ce à peine 20 jours après le retour d'Ahmed Ouyahia à la tête du parti, le FLN peine à constituer son bureau politique et ce, plus d'un mois après le dernier congrès du parti, tenu les 28, 29 et 30 mai dernier. Résultat: le FLN est en panne de communication. Selon un membre du comité central, il faudra attendre fin août ou début septembre pour connaître cette composante à l'occasion de la tenue de la première session de cette instance. D'ici là, le parti ne prévoit aucune activité et le siège central est devenu un véritable chantier. Les conférences animées, les soirées du Ramadhan sont un souvenir lointain. La dernière apparition du secrétaire général du parti remonte au 13 juin dernier. C'était l'occasion d'une conférence de presse programmée, selon des observateurs, pour réduire l'impact médiatique du congrès constitutif du nouveau parti d'Ali Benflis, ouvert le même jour. Pour occuper les devants de la scène, Amar Saâdani a exprimé le rejet de son parti à la proposition faite, trois jours plus tôt, par le secrétaire général intérimaire du RND, concernant la création d'un pôle politique de soutien au chef de l'Etat où seront membres le FLN, le RND, le TAJ et le MPA. M. Saâdani a plaidé plutôt pour un front élargi à la société civile dont le FLN sera la locomotive en sa qualité de parti majoritaire. Pour la même occasion, Amar Saâdani a tiré à boulets rouges sur tous les partis qui ont dénoncé la lettre de félicitations que lui avait envoyée le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d'état-major de l'Armée nationale populaire.
Depuis cette date, c'est le silence radio au FLN. Aucun communiqué, aucune réunion, aucune réaction. Pourtant, ce ne sont pas les évènements qui manquent. Dirigé de manière unilatérale par Amar Saâdani depuis son installation à la tête du parti, le FLN ne véhicule plus l'actualité politique ces dernières semaines. A croire qu'il est entré en hibernation que prolongera le mois de Ramadhan et la suite de l'été.Est-il en effet normal que le parti majoritaire disparaisse au moment où toutes les autres tendances politiques sont montées au créneau pour dénoncer l'attentat terroriste qui a ciblé la ville de Sousse en Tunisie et avertir contre les dangers de «daeshisation» que risque l'Algérie? Du RCD au PT en passant par le FNA, la scène politique a vibré au rythme de cette actualité et d'autres évènements rythmant la vie politique, économique et sociale du pays. Mais le FLN qui se targue d'avoir la majorité parlementaire et qui compte plusieurs membres du gouvernement dans son comité central ne trouve pas opportun d'occuper un tant soit peu la scène politique nationale.
Par Karim AIMEUR
L'Expression dz
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le parti majoritaire qui trône sur toutes les institutions du pays ne donne aucun signe de vie depuis plusieurs semaines. Au moment où l'Instance de suivi et de concertation de l'opposition prépare une grande rencontre ce 9 juillet et où les autres partis se distinguent par leurs sorties, le FLN a préféré disparaître des radars.
Et pis encore, il n'y a aucun responsable qui peut s'exprimer officiellement au nom du parti étant donné que les membres du bureau politique du parti au sein duquel siège le chargé de communication ne sont pas encore désignés par le secrétaire général, Amar Saâdani. Contrairement au RND qui a rendu publique, hier, la nouvelle composante de son secrétariat national, et ce à peine 20 jours après le retour d'Ahmed Ouyahia à la tête du parti, le FLN peine à constituer son bureau politique et ce, plus d'un mois après le dernier congrès du parti, tenu les 28, 29 et 30 mai dernier. Résultat: le FLN est en panne de communication. Selon un membre du comité central, il faudra attendre fin août ou début septembre pour connaître cette composante à l'occasion de la tenue de la première session de cette instance. D'ici là, le parti ne prévoit aucune activité et le siège central est devenu un véritable chantier. Les conférences animées, les soirées du Ramadhan sont un souvenir lointain. La dernière apparition du secrétaire général du parti remonte au 13 juin dernier. C'était l'occasion d'une conférence de presse programmée, selon des observateurs, pour réduire l'impact médiatique du congrès constitutif du nouveau parti d'Ali Benflis, ouvert le même jour. Pour occuper les devants de la scène, Amar Saâdani a exprimé le rejet de son parti à la proposition faite, trois jours plus tôt, par le secrétaire général intérimaire du RND, concernant la création d'un pôle politique de soutien au chef de l'Etat où seront membres le FLN, le RND, le TAJ et le MPA. M. Saâdani a plaidé plutôt pour un front élargi à la société civile dont le FLN sera la locomotive en sa qualité de parti majoritaire. Pour la même occasion, Amar Saâdani a tiré à boulets rouges sur tous les partis qui ont dénoncé la lettre de félicitations que lui avait envoyée le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d'état-major de l'Armée nationale populaire.
Depuis cette date, c'est le silence radio au FLN. Aucun communiqué, aucune réunion, aucune réaction. Pourtant, ce ne sont pas les évènements qui manquent. Dirigé de manière unilatérale par Amar Saâdani depuis son installation à la tête du parti, le FLN ne véhicule plus l'actualité politique ces dernières semaines. A croire qu'il est entré en hibernation que prolongera le mois de Ramadhan et la suite de l'été.Est-il en effet normal que le parti majoritaire disparaisse au moment où toutes les autres tendances politiques sont montées au créneau pour dénoncer l'attentat terroriste qui a ciblé la ville de Sousse en Tunisie et avertir contre les dangers de «daeshisation» que risque l'Algérie? Du RCD au PT en passant par le FNA, la scène politique a vibré au rythme de cette actualité et d'autres évènements rythmant la vie politique, économique et sociale du pays. Mais le FLN qui se targue d'avoir la majorité parlementaire et qui compte plusieurs membres du gouvernement dans son comité central ne trouve pas opportun d'occuper un tant soit peu la scène politique nationale.
Par Karim AIMEUR
L'Expression dz
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