Les services français avaient reçu, de la part de leurs homologues marocains qui les avaient avertis des liens avérés de ce salafiste avec le présumé "Etat islamique", des renseignements au sujet de l’auteur de l'attaque terroriste perpétrée en Isère par l’Algérien Yassine Salhi.
Nouveau rebondissement spectaculaire dans l’affaire du crime odieux perpétré, vendredi 26 juin, contre le patron d’une usine en Isère, à proximité de Lyon. «Les services marocains avaient averti leurs homologues français de la dangerosité du terroriste algérien Yassine Salhi, à l’origine de la décapitation de son patron», dévoile Al Ahdate Al Maghribia dans son édition de ce jeudi 2 juillet.
Yassine Salhi, qui a aussi tenté de faire exploser l’usine d’Isère en précipitant sa voiture dans un hangar rempli de bouteilles de gaz, était également connu des services marocains pour ses liens avérés avec des mouvances jihadistes, relève encore Al Ahdate Al Maghribia qui se fie aux confidences mêmes du ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui a reconnu que l’auteur de l’attentat était fiché par les services français pour sa proximité avec les milieux salafistes radicaux.
«Les services français avaient pris contact avec leurs homologues marocains aussitôt après la décapitation et la tentative d’attentat contre l’usine d’Isère pour demander davantage de renseignements au sujet du suspect», révèle encore Al Ahdate Al Maghribia, relayant des informations recoupées sur les liens que Yassine Salhi entretenait avec un jihadiste français se trouvant, depuis novembre 2014, en Syrie, avec son épouse et sa fille de 18 mois, pour combattre aux côtés du présumé «Etat islamique». Il s’agit du dénommé Sébastien V.Z, rebaptisé Younès après sa conversion à l’Islam.
Selon les premiers éléments de l’enquête menée par les services français, Yassine Salhi avait envoyé deux photos de la scène de décapitation à son complice Younès, cinq minutes après son acte odieux.
Le dénommé Younès, un trentenaire originaire de Franche-Comté que Yassine avait rencontré lorsque les deux hommes gravitaient dans la mouvance salafiste du Doubs, dans les années 2000, aurait par ailleurs envoyé à ses parents, en France, le soir de l’attaque, un message où il déclarait «très bien connaître le suspect».
Reste maintenant à savoir le mobile de ce crime -personnel ou terroriste- perpétré par le dénommé Yassine Salhi.
Les indices jusqu’ici recueillis convergent vers la thèse terroriste, relève Al Ahdate Al Maghribia, à juste titre d’ailleurs. En effet, Yassine Salhi aurait vécu en Syrie pendant un an avec sa femme et ses enfants, en 2009, avant que le pays ne bascule dans la guerre civile. Un voyage qui, ajouté à ses accointances avec le milieu salafiste radical en France, prouve bel et bien son penchant terroriste.
Ziad Alami
Nouveau rebondissement spectaculaire dans l’affaire du crime odieux perpétré, vendredi 26 juin, contre le patron d’une usine en Isère, à proximité de Lyon. «Les services marocains avaient averti leurs homologues français de la dangerosité du terroriste algérien Yassine Salhi, à l’origine de la décapitation de son patron», dévoile Al Ahdate Al Maghribia dans son édition de ce jeudi 2 juillet.
Yassine Salhi, qui a aussi tenté de faire exploser l’usine d’Isère en précipitant sa voiture dans un hangar rempli de bouteilles de gaz, était également connu des services marocains pour ses liens avérés avec des mouvances jihadistes, relève encore Al Ahdate Al Maghribia qui se fie aux confidences mêmes du ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui a reconnu que l’auteur de l’attentat était fiché par les services français pour sa proximité avec les milieux salafistes radicaux.
«Les services français avaient pris contact avec leurs homologues marocains aussitôt après la décapitation et la tentative d’attentat contre l’usine d’Isère pour demander davantage de renseignements au sujet du suspect», révèle encore Al Ahdate Al Maghribia, relayant des informations recoupées sur les liens que Yassine Salhi entretenait avec un jihadiste français se trouvant, depuis novembre 2014, en Syrie, avec son épouse et sa fille de 18 mois, pour combattre aux côtés du présumé «Etat islamique». Il s’agit du dénommé Sébastien V.Z, rebaptisé Younès après sa conversion à l’Islam.
Selon les premiers éléments de l’enquête menée par les services français, Yassine Salhi avait envoyé deux photos de la scène de décapitation à son complice Younès, cinq minutes après son acte odieux.
Le dénommé Younès, un trentenaire originaire de Franche-Comté que Yassine avait rencontré lorsque les deux hommes gravitaient dans la mouvance salafiste du Doubs, dans les années 2000, aurait par ailleurs envoyé à ses parents, en France, le soir de l’attaque, un message où il déclarait «très bien connaître le suspect».
Reste maintenant à savoir le mobile de ce crime -personnel ou terroriste- perpétré par le dénommé Yassine Salhi.
Les indices jusqu’ici recueillis convergent vers la thèse terroriste, relève Al Ahdate Al Maghribia, à juste titre d’ailleurs. En effet, Yassine Salhi aurait vécu en Syrie pendant un an avec sa femme et ses enfants, en 2009, avant que le pays ne bascule dans la guerre civile. Un voyage qui, ajouté à ses accointances avec le milieu salafiste radical en France, prouve bel et bien son penchant terroriste.
Ziad Alami
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