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Un retraité de l’Hérault avait grièvement blessé en 2010 deux jeunes cambrioleuses roms qu’il avait surprises chez lui. Il a été écroué à l’issue du procès à Montpellier.
René Galinier a écopé de cinq ans de prison dont quatre avec sursis. La peine prononcée par la cour d’assises de l’Hérault est inférieure aux réquisitions prononcées par l’avocate générale qui avait demandé cinq ans de prison ferme. Le retraité était jugé pour avoir blessé à coups de fusil deux cambrioleuses en 2010.
Dans son réquisitoire, l'avocate générale a estimé qu' "on ne peut pas répondre à un cambriolage par un meurtre" ajoutant que "la chasse aux roms n'est pas acceptable". L'intention homicide du retraité de Nissan-les Ensérune, près de Béziers le 5 août 2010 était évidente. Entendant des bruits de présence, René Galinier avait appelé les pompiers en leur demandant de prévenir la police. Quelques minutes après, armé de son fusil, il avait tiré sur les deux jeunes filles, âgées de 20 ans et de 11 ans.
De son côté, le défenseur des parties civiles a émis des doutes sur la panique évoquée par le retraité pour expliquer ses gestes dangereux et écarter les accusations de la double tentative de meurtre.
Son avocat, Me Gilbert Collard, a supplié en vain les jurés de ne pas renvoyer l'accusé en prison. René Galinier avait fait 68 jours de détention préventive avant d'être remis en liberté. Condamné vendredi à un an ferme, il a été écroué.
France Info
René Galinier a écopé de cinq ans de prison dont quatre avec sursis. La peine prononcée par la cour d’assises de l’Hérault est inférieure aux réquisitions prononcées par l’avocate générale qui avait demandé cinq ans de prison ferme. Le retraité était jugé pour avoir blessé à coups de fusil deux cambrioleuses en 2010.
Dans son réquisitoire, l'avocate générale a estimé qu' "on ne peut pas répondre à un cambriolage par un meurtre" ajoutant que "la chasse aux roms n'est pas acceptable". L'intention homicide du retraité de Nissan-les Ensérune, près de Béziers le 5 août 2010 était évidente. Entendant des bruits de présence, René Galinier avait appelé les pompiers en leur demandant de prévenir la police. Quelques minutes après, armé de son fusil, il avait tiré sur les deux jeunes filles, âgées de 20 ans et de 11 ans.
De son côté, le défenseur des parties civiles a émis des doutes sur la panique évoquée par le retraité pour expliquer ses gestes dangereux et écarter les accusations de la double tentative de meurtre.
Son avocat, Me Gilbert Collard, a supplié en vain les jurés de ne pas renvoyer l'accusé en prison. René Galinier avait fait 68 jours de détention préventive avant d'être remis en liberté. Condamné vendredi à un an ferme, il a été écroué.
France Info