Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies (UNHRC) a adopté vendredi à Genève, à une écrasante majorité, une résolution condamnant les crimes de guerre israéliens lors des massacres de Gaza de l’été 2014.
Le Conseil compte 47 membres, soit une partie seulement des Etats membres de l’ONU.
Un total de 41 membres ont voté la résolution, 5 se sont abstenus, et 1 seul a voté contre, les Etats-Unis.
A noter que tous les membres de l’Union Européenne représentés au Conseil, à savoir la France, l’Allemagne, l’Irlande, les Pays-Bas et la Lettonie, ont voté la résolution.
Le texte, qui entérine les conclusions d’une commission d’enquête indépendante, dénonce l’extrême violence de l’armée israélienne contre la population palestinienne des territoires occupés (Jérusalem-Est inclus) en rappelant le terrible bilan de l’opération dite « Bordure Protectrice » : plus de 2.000 morts, dont les trois quarts de civils, parmi lesquels 551 enfants et des centaines de femmes et vieillards (la mort de 6 civils israéliens, tués par des roquettes tirées par la résistance palestinienne, est parallèlement déplorée).
Il constate les violations répétées par Israël du droit international, et notamment des Conventions de Genève, en soulignant que toutes les « Hautes Parties Contractantes » à ces Conventions –dont des pays comme la France, par conséquent- ont l’obligation, non seulement de les respecter, mais tout autant de les faire respecter.
Le texte, qui réclame la fin de l’occupation israélienne des territoires palestiniens conquis en 1967, regrette ensuite la honteuse impunité dont Israël a bénéficié jusqu’à présent.
Il observe cependant que la Palestine (qui a désormais le statut d’Etat observateur non membre de l’ONU) a adhéré au début de l’année au « Statut de Rome » lui permettant d’engager des procédures auprès de la Cour Pénale Internationale.
Sans surprise, et sur le thème de « personne ne nous aime, le monde entier est anti-sémite », les dirigeants israéliens ont dénoncé le rapport de l’organisation internationale.
L’adoption d’une telle résolution ne fera pas à elle seule bouger les lignes. Elle constitue néanmoins un encouragement, pour tous les citoyens du monde épris de justice, à poursuivre et amplifier la campagne internationale BDS (Boycott – Désinvestissements – Sanctions) tant qu’Israël violera les droits les plus élémentaires du peuple palestinien.
CAPJPO-EuroPalestine
Le Conseil compte 47 membres, soit une partie seulement des Etats membres de l’ONU.
Un total de 41 membres ont voté la résolution, 5 se sont abstenus, et 1 seul a voté contre, les Etats-Unis.
A noter que tous les membres de l’Union Européenne représentés au Conseil, à savoir la France, l’Allemagne, l’Irlande, les Pays-Bas et la Lettonie, ont voté la résolution.
Le texte, qui entérine les conclusions d’une commission d’enquête indépendante, dénonce l’extrême violence de l’armée israélienne contre la population palestinienne des territoires occupés (Jérusalem-Est inclus) en rappelant le terrible bilan de l’opération dite « Bordure Protectrice » : plus de 2.000 morts, dont les trois quarts de civils, parmi lesquels 551 enfants et des centaines de femmes et vieillards (la mort de 6 civils israéliens, tués par des roquettes tirées par la résistance palestinienne, est parallèlement déplorée).
Il constate les violations répétées par Israël du droit international, et notamment des Conventions de Genève, en soulignant que toutes les « Hautes Parties Contractantes » à ces Conventions –dont des pays comme la France, par conséquent- ont l’obligation, non seulement de les respecter, mais tout autant de les faire respecter.
Le texte, qui réclame la fin de l’occupation israélienne des territoires palestiniens conquis en 1967, regrette ensuite la honteuse impunité dont Israël a bénéficié jusqu’à présent.
Il observe cependant que la Palestine (qui a désormais le statut d’Etat observateur non membre de l’ONU) a adhéré au début de l’année au « Statut de Rome » lui permettant d’engager des procédures auprès de la Cour Pénale Internationale.
Sans surprise, et sur le thème de « personne ne nous aime, le monde entier est anti-sémite », les dirigeants israéliens ont dénoncé le rapport de l’organisation internationale.
L’adoption d’une telle résolution ne fera pas à elle seule bouger les lignes. Elle constitue néanmoins un encouragement, pour tous les citoyens du monde épris de justice, à poursuivre et amplifier la campagne internationale BDS (Boycott – Désinvestissements – Sanctions) tant qu’Israël violera les droits les plus élémentaires du peuple palestinien.
CAPJPO-EuroPalestine
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