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Grèce. Le Non en tête selon plusieurs sondages

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  • Grèce. Le Non en tête selon plusieurs sondages

    A la fermeture des bureaux de vote en Grèce, le non aux créanciers semble l'emporter selon les sondage sortie des urnes. Suivez notre fil de la soirée sur l'Humanité.fr.
    19h25. Le "Non" en tête avec 59,8% au référendum, le "Oui" à 40,1%, sur la base de 10% des bulletins selon le ministère de l'Intérieur grec.

    19h15. Le ministre grec de la Défense, Panos Kammenos, allié de coalition du gouvernement d'Alexis Tsipras, a réagi à la publication de plusieurs sondages donnant un léger avantage au non au référendum en estimant que "le peuple grec a prouvé qu'il n'est pas soumis au chantage", sur son compte twitter. "Le peuple grec a prouvé qu'il n'est pas soumis au chantage, à la terreur, et la menace, la démocratie a gagné", a écrit à 19h50 locales (16H50 GMT) Panos Kammenos, dirigeant du petit parti Grecs Indépendants (Anel) qui participe à la coalition gouvernementale de la gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras.

    19h00. La Banque centrale grecque va demander à la BCE de relever le plafond des liquidités d'urgence pour les banques grecques selon le porte-parole du gouvernement. Le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, rencontrera les principaux banquiers du pays dans la soirée de dimanche, a dit à Reuters un représentant du ministère alors que des sondages d'opinion donnent une courte victoire du "non" au référendum organisé par Athènes sur les propositions des créanciers internationaux. Les banques grecques sont restées fermées toute la semaine après le contrôle des capitaux imposé par Athènes pour enrayer la fuite des dépôts bancaires. Une victoire du "non" risque d'accroître la pression sur les banques et des représentants des autorités grecques ont prévenu qu'elles ne rouvriront pas avant qu'un accord ait été trouvé entre Athènes et ses créanciers.

    18h40. Le non au plan des créanciers l'emporterait dimanche au référendum initié par le gouvernement grec d'Alexis Tsipras, portant sur l'acceptation ou non par les électeurs de la dernière proposition de réformes formulée par les créanciers du pays (BCE, UE, FMI), selon deux sondages réalisés par téléphone. Un sondage de la chaîne Star, réalisé dimanche, donne au non une fourchette entre 49% et 54% contre 46 à 51% au oui. La chaîne Mega, à partir d'un sondage réalisé samedi et dimanche, donne une projection de résultats entre 49,5% et 53,5% pour le non et entre 46,5% et 50,5% pour le oui. Le gouvernement du Premier ministre de gauche radicale Alexis Tsipras a prôné le non. Les résultats semblent néanmoins serrés et les premiers chiffres officiels sont attendus à partir de 18h00 GMT.

    En Grèce, le porte-parole du gouvernement a souhaité que de nouvelles négociations permettent la conclusion d'un accord dans les plus brefs délais. "Les négociations qui vont s'ouvrir doivent déboucher très rapidement, peut-être même d'ici 48 heures", a déclaré Gabriel Sakellaridis à la télévision grecque. "Nous allons faire tous les efforts nécessaires pour parvenir rapidement à un accord."

    Nikos Filis, porte-parole du groupe parlementaire de Syriza, la formation de gauche anti-austérité au pouvoir, a également estimé que les sondages donnant le "non" en tête permettraient au gouvernement grec d'aller de l'avant et de conclure un accord avec les créanciers internationaux. "Je pense que cela montre une orientation au gouvernement, pour avancer rapidement vers la recherche d'un accord et vers la normalisation du système bancaire", a-t-il dit à la télévision grecque.

    18h30. Avant même l'annonce des résultats définitifs, François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont annoncé qu'ils auront lundi soir à l'Elysée "un entretien suivi d'un dîner de travail pour évaluer les conséquences du référendum en Grèce", a annoncé dimanche la présidence française "Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la coopération permanente entre la France et l'Allemagne pour contribuer à une solution durable en Grèce", précise l'Elysée dans un communiqué. "L'entretien avec le président français et le dîner qui suivra seront consacrés à une analyse commune de la situation après le référendum grec et la poursuite de la coopération franco-allemande étroite sur ce sujet", a indiqué de son côté la chancellerie allemande.

    18h. Selon de premières estimations données par les télévisions grecques, le "non" recueillerai 52 % des suffrages au référendum et le "oui" 48%. Ces estimations situent le "non" dans une fourchette entre 50% et 54% et le "oui" entre 46% et 50%.


    l'Humanité
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