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LE FFS REVIENT À LA CHARGE À L'OCCASION DU 53E ANNIVERSAIRE DU 5 JUILLET Seul le consensus national

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  • LE FFS REVIENT À LA CHARGE À L'OCCASION DU 53E ANNIVERSAIRE DU 5 JUILLET Seul le consensus national

    Le plus vieux parti de l'opposition estime que l'Algérie est plus que jamais à la croisée des chemins.

    Le FFS profite de l'occasion qu'offre la célébration du 53e anniversaire de l'indépendance pour réitérer la nécessité de la reconstruction du consensus national. Dans une déclaration rendue publique hier et signée par son premier secrétaire, le plus vieux parti de l'opposition estime que l'Algérie est plus que jamais à la croisée des chemins. «Ou elle prendra le chemin de la construction d'un consensus national qui préserve les acquis historiques et jettera les bases solides d'une volonté nationale souveraine pour faire face aux périls ou elle s'effondrera dans le fracas des divisions mortifères qui ravagent aujourd'hui de nombreux Etats du monde», explique le parti dans sa déclaration. Pour le FFS, l'Algérie, qui a déjà payé un prix fort à la violence et au terrorisme, n'est ni à l'abri d'une rechute ni un exemple de victoire contre les facteurs de régression politique, de division sociale et de déroute économique.
    Il estime que la célébration du 53e anniversaire de l'indépendance nationale aurait dû être un moment de communion autour d'un bilan collectif et d'un projet d'avenir commun.
    «Ce n'est pas le cas: ni bilan collectif, ni projet d'avenir commun. Ce constat vaut aussi bien pour les institutions nationales les plus hautes de l'Etat que pour la plus petite commune du pays», regrette-t-il. Le FFS trouve que «la prise brutale du pouvoir de l'été 1962 avec ses soubresauts des années 1970 s'est aggravée en crise nationale des années 1980, a muté en tragédie nationale des années 1990, a tourné à la fausse réconciliation et à la prédation généralisée des années 2000». La suite? «Nous voici dans la décennie de la cacophonie et de la dégénérescence institutionnelles», résume le parti d'Aït Ahmed, pour qui c'est tout le pays qui est «malade», «paralysé» et «inaudible». Pour illustrer son constat, le FFS dénonce des dysfonctionnements institutionnels trop nombreux, allant du Conseil des ministres qui ne se réunit pratiquement jamais, au Parlement considéré comme une simple chambre d'enregistrement, sans possibilité de constituer de commissions d'enquête sur les scandales financiers ou sur la situation au Sud ou à Ghardaïa. «De même que le FFS s'est élevé contre les mesures économiques prises dans un tel cadre institutionnel déliquescent, et dont la finalité, sous couvert de la libéralisation du marché autant que sous couvert de la protection de l'économie nationale, n'a cessé de servir de relais du clientélisme et de la corruption», lit-on encore dans la déclaration. Pour ce parti, l'accaparement frauduleux des richesses nationales a pris une ampleur qui menace directement et indirectement la pérennité de l'Etat. Il estime que la baisse des revenus de la rente pétrolière, annoncée depuis des années par les experts, est déjà là avec «ses conséquences dramatiquement ignorées par un personnel dirigeant trop occupé à faire semblant de diriger un pays devenu ingouvernable dans le cadre du système actuel».
    «L'alacrité» qu'a pu louer un dirigeant étranger est seulement celle de l'argent de la rente qui coule hors de tout contrôle démocratique et celle des pans de souveraineté nationale qui glissent dans l'informel mafieux ou vers les ingérences extérieures pour une «recolonisation globalisée» «à peine déguisée», soutient le vieux parti de l'opposition. Le FFS souligne que la joie de l'indépendance de l'Algérie en 1962 fut de courte durée car la démocratie n'a pas été au rendez-vous. Il précise que les martyrs du FFS de 1963 attendent encore d'être reconnus comme martyrs de la démocratie et de la liberté.

    Par Karim AIMEUR
    L'Epression dz
    dz(0000/1111)dz
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