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Et si le désert tunisien permettait à deux millions de foyers européens de se fournir en énergie ? C’est en tout cas l’objectif affiché par le projet TuNur qui, s’il venait à être mis en œuvre, permettrait de produire l’équivalent en énergie renouvelable de deux centrales nucléaires. La nouveauté, c’est que des lignes haute tension de plus de 1 000 kilomètres permettraient d’acheminer l’énergie jusqu’aux réseaux européens.
Une production qui atteindrait 2 500 Mw
Six ans après Desertec, un projet qui avait cette même ambition mais abandonné à cause des instabilités politiques locales et des contraintes structurelles et techniques, TuNur est moins ambitieux, et surtout moins coûteux : 10 milliards d’euros, contre 400 milliards pour Desertec. Ces fonds proviendraient de plusieurs partenaires, notamment de Nur Energie, développeur d’énergie solaire britannique, et d’investisseurs tunisiens, maltais et britanniques
TuNur se veut surtout innovant grâce à l’efficacité du transport sous-marin de l’électricité, dont la perte est estimée à 3 % seulement. Prévu pour 2018, il permettrait de produire 2,5 GW d’électricité, le tout sur une surface de 100 kilomètres carrés. L’Allemagne et le Royaume-Uni seraient les deux principaux marchés visés par le projet TuNur. La Tunisie, en quête d’un renouveau énergétique, pourrait être le pays d’accueil idéal. « Il existe des risques, indique Riccardo Fabiani, conseiller principal pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Eurasia Group. Mais ils sont nettement plus faibles que dans le reste de la région. Pour la première fois depuis longtemps, nous voyons un pays arabe qui peut introduire des reformes propres à améliorer la transparence et transformer positivement son climat d’investissement. »
Rue89
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Une production qui atteindrait 2 500 Mw
Six ans après Desertec, un projet qui avait cette même ambition mais abandonné à cause des instabilités politiques locales et des contraintes structurelles et techniques, TuNur est moins ambitieux, et surtout moins coûteux : 10 milliards d’euros, contre 400 milliards pour Desertec. Ces fonds proviendraient de plusieurs partenaires, notamment de Nur Energie, développeur d’énergie solaire britannique, et d’investisseurs tunisiens, maltais et britanniques
TuNur se veut surtout innovant grâce à l’efficacité du transport sous-marin de l’électricité, dont la perte est estimée à 3 % seulement. Prévu pour 2018, il permettrait de produire 2,5 GW d’électricité, le tout sur une surface de 100 kilomètres carrés. L’Allemagne et le Royaume-Uni seraient les deux principaux marchés visés par le projet TuNur. La Tunisie, en quête d’un renouveau énergétique, pourrait être le pays d’accueil idéal. « Il existe des risques, indique Riccardo Fabiani, conseiller principal pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Eurasia Group. Mais ils sont nettement plus faibles que dans le reste de la région. Pour la première fois depuis longtemps, nous voyons un pays arabe qui peut introduire des reformes propres à améliorer la transparence et transformer positivement son climat d’investissement. »
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