Quelle est cette femme mystérieuse et sauvage qui a donné son nom au ravin situé à Oued Kniss ? Quel est son nom ? Nul ne le sait. Néanmoins, une chose est sûre, cette femme a réellement existé et a eu une vie des plus tourmentées. Nous sommes au quartier du Ruisseau, il est 18h50. Une jeune femme, veuve, y vit avec ses deux enfants qu’elle élève seule. Chaque année, à l’occasion du lundi de Pâques, la maman entraîne ses petits pour une journée de pique-nique. Cette forêt, fortement boisée, est très jolie. Cependant, à certains endroits, elle présente des pentes abruptes, des sentiers très étroits et de dangereux ravins. Les deux enfants courent dans tous les sens, insoucieux et heureux. Ils n’entendent pas les recommandations de leur mère qui leur crie d’être prudents. Soudain, la jeune femme ne les voient plus. Elle les appellent une... deux... dix... vingt fois mais aucune réponse ne lui parvient. Au bout de quelques instants, elle doit se rendre à l’évidence. Ses petits bouts de choux ont dû glisser au fond d’un ravin. Elle retourne au Ruisseau prévenir ses voisins. Ils passent la forêt au peigne fin en vain. Folle de douleur, la maman poursuit seule ses recherches. Elle ne dort plus ni la nuit ni le jour, et fait de cette forêt son lieu de résidence. Pour se nourrir elle chasse le gibier, cueille des baies et des fruits sauvages. Les jours s’écoulent, puis les mois et les années. La maman éplorée erre en guenilles, comme une âme en peine. Les promeneurs surprennent parfois une ombre furtive et évanescente se cachant derrière les arbres. Ils entendent des pas, trouvent des traces de pieds sur le sol. Mais ce qui est encore plus terrifiant, ce sont les hurlements de douleur qui donnent la chair de poule aux plus téméraires. Un jour, la forêt devient soudainement calme et paisible. Et pour cause. Le corps de la femme sans nom est retrouvé sans vie au milieu du bois. La légende raconte qu’elle aurait été enterrée sur place, juste au-dessus du restaurant de la Femme sauvage, restaurant datant de l’époque coloniale. Le ravin de la Femme sauvage, c’est aussi le titre donné par le peintre Auguste Renoir à l’un de ses tableaux peints en 1881 lors de son premier séjour à Alger. Ce tableau représentant la forêt du ravin de Oued Kniss comme on l’appelle aujourd’hui se trouve au musée d’Orsay à Paris.
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Le ravin de la Femme sauvage à Alger
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Le ravin de la Femme sauvage à Alger
Quelle est cette femme mystérieuse et sauvage qui a donné son nom au ravin situé à Oued Kniss ? Quel est son nom ? Nul ne le sait. Néanmoins, une chose est sûre, cette femme a réellement existé et a eu une vie des plus tourmentées. Nous sommes au quartier du Ruisseau, il est 18h50. Une jeune femme, veuve, y vit avec ses deux enfants qu’elle élève seule. Chaque année, à l’occasion du lundi de Pâques, la maman entraîne ses petits pour une journée de pique-nique. Cette forêt, fortement boisée, est très jolie. Cependant, à certains endroits, elle présente des pentes abruptes, des sentiers très étroits et de dangereux ravins. Les deux enfants courent dans tous les sens, insoucieux et heureux. Ils n’entendent pas les recommandations de leur mère qui leur crie d’être prudents. Soudain, la jeune femme ne les voient plus. Elle les appellent une... deux... dix... vingt fois mais aucune réponse ne lui parvient. Au bout de quelques instants, elle doit se rendre à l’évidence. Ses petits bouts de choux ont dû glisser au fond d’un ravin. Elle retourne au Ruisseau prévenir ses voisins. Ils passent la forêt au peigne fin en vain. Folle de douleur, la maman poursuit seule ses recherches. Elle ne dort plus ni la nuit ni le jour, et fait de cette forêt son lieu de résidence. Pour se nourrir elle chasse le gibier, cueille des baies et des fruits sauvages. Les jours s’écoulent, puis les mois et les années. La maman éplorée erre en guenilles, comme une âme en peine. Les promeneurs surprennent parfois une ombre furtive et évanescente se cachant derrière les arbres. Ils entendent des pas, trouvent des traces de pieds sur le sol. Mais ce qui est encore plus terrifiant, ce sont les hurlements de douleur qui donnent la chair de poule aux plus téméraires. Un jour, la forêt devient soudainement calme et paisible. Et pour cause. Le corps de la femme sans nom est retrouvé sans vie au milieu du bois. La légende raconte qu’elle aurait été enterrée sur place, juste au-dessus du restaurant de la Femme sauvage, restaurant datant de l’époque coloniale. Le ravin de la Femme sauvage, c’est aussi le titre donné par le peintre Auguste Renoir à l’un de ses tableaux peints en 1881 lors de son premier séjour à Alger. Ce tableau représentant la forêt du ravin de Oued Kniss comme on l’appelle aujourd’hui se trouve au musée d’Orsay à Paris.Tags: Aucun(e)
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émouvante .. c'est une légende hein !!
À chaque fois qu'on passait par là bas ..J'avais peur .. :22:. Qu'elle vienne..
Mon papa me faisait peur .. c'était pour que j'arrête mes chamailleries avec mon frère dans la voiture .. j'étais à chaque fois pétrifiée ..PEACE
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Discus c'est pas drôle .
Lylouch j'avoue j'ai beaucoup souffert pour l'apprendre.. .. bof maintenant plus de 10 ans
Labess ... Je vais prendre la retraite ga3 ..la conduite est devenue dangereuse et c'est fatiguant! 3assi men ..zidi men .. .. tqochi une poursuite!.PEACE
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Par contre il ne dit rien sur la photo qui accompagne l'écrit. Elle date de quand ?
ça n'a pas vraiment changé. Non seulement la topographie et ces falaises, la montée à gauche vers Les Sources, tout droit vers Birmondreis..., mais on trouve toujours ce large trotoire, le muret et les arbustes. Il me semble que même ce qui ressemble à un abri bus qu'on voit est toujours là, ou alors on a remis un autre identique."Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Socrate.
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Bonjour El Familia
oui tout à fait, je pensais au départ que c'était la toile dont parlait l'article, mais elle parait pas vraiment ancienne.. c'est pour ça qu'on a l'impression que rien n'a changé !!
voilà la toile en question ..
Dernière modification par absente, 10 juillet 2015, 11h19.
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