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SALAM
9 juillet 2015 Source : Middle East Monitor
Un ancien responsable du Mossad : « Sisi sera assassiné »
Des analystes politiques et des dirigeants israéliens s’accordent à dire que le régime d’al-Sisi est en train de s’écrouler. Selon eux, la chute du régime d’al-Sisi représente un danger conséquent pour Israël.
Le Dr. Ephrami Harari, ancien agent du renseignement israélien, a prédit non seulement que le régime actuel s’écroulera, mais également qu’al-Sisi sera assassiné, tout comme feu le procureur Hisham Barakat, et feu l’ancien président Anwar al-Sadat, tous deux morts assassinés.
Dans un article publié sur Yisrael Hayoum dimanche dernier, Harari explique que l’anxiété d’Israël concernant la possible chute du régime d’al-Sisi et ses répercussions est fondée et justifiée.
Selon lui, l’incapacité notoire de Sisi à lutter efficacement contre les djihadistes dans le Sinaï est aggravée par une crise économique et politique en Égypte.
Harari a notamment insisté sur le fait que les échecs de Sisi dans le domaine de l’Économie ont surpassés les pronostics les plus pessimistes, avec une hausse du chômage chez les jeunes. L’aide en provenance des pays du Golfe est « le seul facteur qui garde la tête de l’État à la surface avant une noyade imminente ».
Selon Harari, environ 400 manifestations ont été organisées afin de protester contre les conditions de travail et la baisse des revenus sans précédents.
Sisi a ainsi rapidement perdu le soutien populaire parce qu’il s’en est pris à la culture musulmane du peuple égyptien de manière frontale. La majorité des Égyptiens, contrairement aux idées reçues, adhère aux valeurs de l’islam et rejette la « révolution religieuse » que Sisi voulait leur imposer.
Harari a expliqué que, selon de récents sondages, 75 % des Égyptiens soutiennent le projet de loi visant à faire de la Sharia la loi officielle du pays.
Selon Harari, la guerre menée par Sisi contre les Frères Musulmans a échoué, bien que son régime ait tué et blessé des milliers d’entre eux, et emprisonné environ 40 000 personnes, sans compter le fait que des peines de mort ont été décrétées à l’encontre de nombreux dirigeants de cette organisation. Par ailleurs, des milliers de mosquées, où ce groupe bénéficiait d’une certaine influence, ont été fermées.
Harari a également déclaré que Sisi a tenté d’affaiblir le discours religieux incitant au djihad, faisant pression sur les orateurs et imams afin qu’ils ne relaient pas les fatwas dictées par des savants de l’islam connus pour inciter les croyants au djihad. Il a également demandé à l’Université d’al-Azhar de s’abstenir de promouvoir l’idée selon laquelle l’islam devait triompher dans le monde entier.
Dans ce même contexte, le journal israélien Yediot Aharonot met en garde contre l’avènement d’une révolution contre Sisi suite à son échec dans la guerre contre les islamistes.
Dans un article publié samedi soir, le journal estime que le peuple égyptien commence à découvrir les signes de l’échec de Sisi dans sa tentative de restaurer la sécurité, l’image d’un « dirigeant fort » qu’il s’était construite volant rapidement en éclat.
Le journal rappelle qu’Israël compte sur la coopération offerte par le régime d’al-Sisi pour sécuriser la région, et que sa chute laisserait un vide préjudiciable à Israël à long terme.
Dans le même temps, des experts militaires israéliens ont critiqué vertement le rendement de l’armée de Sisi et de ses services de sécurité et de renseignement.
La plupart des commentateurs se demandent comment les services de renseignement égyptiens n’ont pas été en mesure de déjouer les opérations dans le Sinaï. Selon eux, le groupuscule actif dans le Sinaï et ayant prêté allégeance à DAESH a forcément dû préparer ses attentats minutieusement, ce qui implique qu’il aurait dû être possible de les débusquer et de déjouer les attentats.
Asaf Jibour, commentateur du journal Micor Rishon, a publié un billet vendredi dernier dans lequel il estimait que l’échec de Sisi et de son armée était retentissant, et qu’il allait renforcer la motivation des groupes similaires actifs dans la province du Sinaï à commettre davantage d’opérations de ce style.
9 juillet 2015 Source : Middle East Monitor
Un ancien responsable du Mossad : « Sisi sera assassiné »
Des analystes politiques et des dirigeants israéliens s’accordent à dire que le régime d’al-Sisi est en train de s’écrouler. Selon eux, la chute du régime d’al-Sisi représente un danger conséquent pour Israël.
Le Dr. Ephrami Harari, ancien agent du renseignement israélien, a prédit non seulement que le régime actuel s’écroulera, mais également qu’al-Sisi sera assassiné, tout comme feu le procureur Hisham Barakat, et feu l’ancien président Anwar al-Sadat, tous deux morts assassinés.
Dans un article publié sur Yisrael Hayoum dimanche dernier, Harari explique que l’anxiété d’Israël concernant la possible chute du régime d’al-Sisi et ses répercussions est fondée et justifiée.
Selon lui, l’incapacité notoire de Sisi à lutter efficacement contre les djihadistes dans le Sinaï est aggravée par une crise économique et politique en Égypte.
Harari a notamment insisté sur le fait que les échecs de Sisi dans le domaine de l’Économie ont surpassés les pronostics les plus pessimistes, avec une hausse du chômage chez les jeunes. L’aide en provenance des pays du Golfe est « le seul facteur qui garde la tête de l’État à la surface avant une noyade imminente ».
Selon Harari, environ 400 manifestations ont été organisées afin de protester contre les conditions de travail et la baisse des revenus sans précédents.
Sisi a ainsi rapidement perdu le soutien populaire parce qu’il s’en est pris à la culture musulmane du peuple égyptien de manière frontale. La majorité des Égyptiens, contrairement aux idées reçues, adhère aux valeurs de l’islam et rejette la « révolution religieuse » que Sisi voulait leur imposer.
Harari a expliqué que, selon de récents sondages, 75 % des Égyptiens soutiennent le projet de loi visant à faire de la Sharia la loi officielle du pays.
Selon Harari, la guerre menée par Sisi contre les Frères Musulmans a échoué, bien que son régime ait tué et blessé des milliers d’entre eux, et emprisonné environ 40 000 personnes, sans compter le fait que des peines de mort ont été décrétées à l’encontre de nombreux dirigeants de cette organisation. Par ailleurs, des milliers de mosquées, où ce groupe bénéficiait d’une certaine influence, ont été fermées.
Harari a également déclaré que Sisi a tenté d’affaiblir le discours religieux incitant au djihad, faisant pression sur les orateurs et imams afin qu’ils ne relaient pas les fatwas dictées par des savants de l’islam connus pour inciter les croyants au djihad. Il a également demandé à l’Université d’al-Azhar de s’abstenir de promouvoir l’idée selon laquelle l’islam devait triompher dans le monde entier.
Dans ce même contexte, le journal israélien Yediot Aharonot met en garde contre l’avènement d’une révolution contre Sisi suite à son échec dans la guerre contre les islamistes.
Dans un article publié samedi soir, le journal estime que le peuple égyptien commence à découvrir les signes de l’échec de Sisi dans sa tentative de restaurer la sécurité, l’image d’un « dirigeant fort » qu’il s’était construite volant rapidement en éclat.
Le journal rappelle qu’Israël compte sur la coopération offerte par le régime d’al-Sisi pour sécuriser la région, et que sa chute laisserait un vide préjudiciable à Israël à long terme.
Dans le même temps, des experts militaires israéliens ont critiqué vertement le rendement de l’armée de Sisi et de ses services de sécurité et de renseignement.
La plupart des commentateurs se demandent comment les services de renseignement égyptiens n’ont pas été en mesure de déjouer les opérations dans le Sinaï. Selon eux, le groupuscule actif dans le Sinaï et ayant prêté allégeance à DAESH a forcément dû préparer ses attentats minutieusement, ce qui implique qu’il aurait dû être possible de les débusquer et de déjouer les attentats.
Asaf Jibour, commentateur du journal Micor Rishon, a publié un billet vendredi dernier dans lequel il estimait que l’échec de Sisi et de son armée était retentissant, et qu’il allait renforcer la motivation des groupes similaires actifs dans la province du Sinaï à commettre davantage d’opérations de ce style.
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