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Pourquoi Samsung s’est séparé de Cevital

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  • Pourquoi Samsung s’est séparé de Cevital

    Dong Pyo Jeon est le directeur général de Samsung Algérie. Il est installé en Algérie, à ce poste, depuis 2 ans. Dans cet entretien, il revient sur les projets du géant sud-coréen en Algérie et les raisons de sa séparation avec Cevital.

    Quel est l’impact sur votre entreprise de la séparation avec le groupe Cevital ?

    Actuellement, il n’y a pas d’impact négatif par rapport à cette situation. Nous gardons toujours de très bonnes relations avec le groupe Cevital. La séparation a été faite à l’amiable, il y a un grand respect entre les deux groupes. Dès le départ, la relation entre les deux groupes était basée sur la coopération. Il y a eu un soutien de Samsung à Samha, la filiale de Cevital avec 60% de transfert de technologies et à la formation pour construire un réseau économique stable et bien fondé. Et maintenant que Cevital est passé à une autre marque, Fagor-Brandt, nous lui souhaitons un succès dans ses opérations futures et dans son nouveau business. Le but pour nous était surtout de créer un partenariat solide sur le long terme.

    Quelle sont les raisons de la séparation des deux groupes ?

    La philosophie de Samsung n’est pas seulement de faire de la vente et du commerce. C’est de construire une structure économique, et surtout industrielle. Technologiquement, Samsung reste le leader. Notre philosophie est de bâtir un projet sur le long terme. C’est la stratégie de Samsung, dès qu’on s’installe quelque part, notre but premier est d’abord de satisfaire une demande, répondre aux attentes du consommateur, offrir des solutions et des produits qui permettent de vivre ce qu’on appelle nous l’expérience Samsung. Peut-être que beaucoup de gens ne le savent pas, mais nous ne sommes pas présents uniquement dans la téléphonie et l’électroménager, mais aussi dans le matériel médical et à l’échelle mondiale, dans les assurances, les banques, l’hôtellerie, produits chimiques.

    Quelle est votre stratégie pour vous redéployer sur le marché algérien ?

    Nous sommes en train de travailler pour relancer un nouveau partenariat local, pour une production locale. Un partenariat avec les meilleures technologies pour offrir des produits de meilleure qualité et répondre aux attentes du consommateur. Nous sommes en train de travailler sur des solutions pour un partenariat afin de pouvoir reprendre la production locale (Samsung avait une usine à Sétif en partenariat avec Cevital). Nous allons nous associer à un producteur national pour produire des produits électroménagers.

    Pouvez-vous nous donner plus de détails sur ce nouveau projet ?

    Je ne peux pas encore m’avancer, car on est encore en cours de négociations. Nous sommes sur différentes pistes, avec des entreprises publiques ou privées. Mais je peux vous affirmer que, quel que soit les résultats des négociations, nos produits seront fabriqués localement. Plusieurs paramètres sont évoqués avec nos partenaires, mais le plus important, c’est de fonder un partenariat durable.


    Quel est le montant de cet investissement ?

    Pour le moment, je ne peux pas vous le dire, mais on va le communiquer très prochainement. Ce n’est pas encore finalisé.

    Vous allez produire des produits électroménagers ?

    Oui, absolument.

    Et pourquoi pas des téléphones portables surtout que votre marque à une bonne part de marché en Algérie?

    Par rapport à la téléphonie mobile, la stratégie de Samsung est de faire une rationalisation des coûts au niveau mondial. Ouvrir différentes structures de production revient à de coûts très élevés. Ce n’est pas rentable par rapport à la compétition qui est à l’échelle mondiale. Notre stratégie est donc de centraliser la fabrication des téléphones.

    Ce qui est important dans le téléphone aussi, ce n’est pas que le hardware, ce n’est pas que les composants électroniques, c’est le software. Il faut savoir qu’actuellement, on est en train de travailler localement pour développer des applications locales qui soient automatiquement disponibles sur un téléphone disponible en Algérie. Et ces applications sont développées par des sociétés algériennes, des ingénieurs et des techniciens algériens.

    La règle 49/51 est-elle un frein pour vous ?

    Ça peut paraître comme une barrière certes. Mais il y a différents pays qui ont instauré cette règle. On comprend la position du gouvernement algérien qui veut protéger le marché local, ce qui est tout à fait normal. Maintenant, c’est aux multinationales aussi de s’adapter à la réglementation locale et de trouver des moyens et des facilités pour pouvoir s’installer. C’est une loi qui va permettre aux algériens de rattraper un certain retard et pouvoir se mettre aux normes internationales. Une fois que les producteurs algériens auront rattrapé le retard, le pays devrait s’ouvrir encore plus. Les producteurs algériens seront confrontés à une concurrence loyale, sur une base égale, non pas sur des bases très inégales, de très grandes différences qui vont automatiquement détruire le marché local. Donc ce sont des règles protectrices du marché local, et c’est une chose louable. Donc c’est aux sociétés de s’y adapter, non pas l’inverse.

    Quelles sont les parts de marché de Samsung Algérie dans la téléphonie mobile et l’électroménager ?

    Actuellement, pour avoir nos pourcentages de market share, nous utilisons les rapports du groupe GFK. C’est un groupe allemand qui est dédié aux études de marché et de marketing. Et selon les études de GFK, au niveau de la téléphonie, et de la gamme smartphone, nous avons entre 50 et 60% de parts de marché. Nous sommes leaders. Dans l’électroménager, nous avions entre 30 et 35 %, mais aujourd’hui, notre part de marché a diminué. Nous avons diminué l’importation de nos produits et on est en train de travailler pour nouer un partenariat afin de produire localement. On se focalise plus sur la stratégie de bâtir une structure locale pour pouvoir produire localement.

    TSA

  • #2
    Pourquoi Samsung s’est séparé de Cevital
    Parce que tout simplement, Samsung voulait juste se limiter au marché algérien alors que Cevital voulait exporter ces produits Samsung Made in Algeria.
    Dernière modification par zek, 10 juillet 2015, 11h34.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Parce que tout simplement, Samsung voulait juste se limiter au marché algérien alors que Cevital voulait exporter ces produits Made in Algeria.
      Elle le fera avec Brandt

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      • #4
        L'usine algérienne n'avait pas vocation à exporter, cette information n'etait que le résultat de l'intox de la presse algérienne. L'atelier de montage Samsung servait simplement à contourner les barrières douanières du pays pour offrir localement un produit moins cher que la concurrence qui elle mise sur l'import. L'atelier Samsung n'avait aucun avantage comparatif devant les usines Samsung productrices car rien n'était fabriqué sur place, cet atelier est lui même alimenté par les usines Samsung productrice. Naturellement cette usine n'a pas vocation a exporter.

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        • #5
          SALAM


          tanpis pour eux ET TAHIA BRANDT ALGERIE

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