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Nietzsche. L'antisystème

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  • Nietzsche. L'antisystème

    Il y a 130 ans, le « marteau » nietzschéen tombait sur les « préjugés moraux » de son temps : le bien et le mal, le vrai et le faux, le juste et l’injuste… voilà les valeurs dont le philosophe allemand a fait la généalogie pour mieux les dynamiter et dont nous contemplons aujourd’hui les débris. Car Nietzsche s’adressait bien à nous par dessus un siècle, quand il décrivait ces « derniers hommes », qui prennent « un peu de poison de temps à autre, cela donne des rêves agréable. Et beaucoup de poison pour en finir afin d’avoir une mort agréable. » Et pourtant, nous dit Clément Rosset, c’est lui aussi qui « nous invite à jeter sur le tragique lui-même un regard joyeux ». Démonstration en six étapes.

    Le nihilisme

    Pour Nietzsche, le « nihiliste est un homme qui juge que le monde tel qu’il est ne devrait pas exister et que le monde tel qu’il devrait être n’existe pas » : Il exprime une vie qui a peur de la vie. Et une philosophie qui s’écroule, souligne Mehdi Belhaj Kacem « tel est le nihilisme : les fanfares grandiloquentes de la métaphysique qui nous promettaient l’éternité et l’immortalité rubis sur l’ongle, nous ont menti. »

    La morale à coups de marteau

    « On sait, écrit Nietzsche, ce que j’exige du philosophe : qu’il se place par-delà "bien" et "mal" - qu’il soit au-dessus de l’illusion du jugement moral ». Et ce faisant qu’il se mette en situation de comprendre avant de juger car, souligne Raphaël Enthoven « être Nietzschéen, c’est dire « oui » avant de dire « non ».

    La grande santé

    Maux de têtes atroces, coliques récurrentes, Nietzsche a passé sa vie à souffrir. Et voilà pourtant l’inventeur de « la grande santé » comme expression d’une volonté de puissance qui n’a pas grand-chose à voir avec la « bonne » santé : rien d’étonnant de la part de celui qui se pose en « médecin philosophe » et méprise tout sauf le corps : « Seules les pensées que l’on a en marchant valent quelque chose. »

    Apollon contre Dionysos

    « Sans la musique, vivre serait une erreur ». Magnifique aphorisme dont Nietzsche s’explique en remarquant que l’art naît de la rencontre de Dionysos et Apollon, de la conjonction de l’ivresse inspiratrice et du travail de mise en forme à partir de règles strictes et lumineuses. Et que son rôle est proprement vital : « nous avons l’art afin que la vérité ne nous tue pas ».

    L’éternel retour

    L’éternel retour signifie que chaque instant de notre vie comme de tout ce qui est reviendra éternellement à l’identique : « il faut vivre de telle sorte que tu puisses vouloir et aimer ta vie au point d’en désirer l’éternel recommencement ». Et loin d’être une hypothèse délirante, c’est même, expose le philosophe Paolo d’Iorio p. 100, une « étonnante anticipation de la théorie du Big Bang. »

    Le surhomme contre le dernier homme

    « L’homme est une corde, entre bête et surhomme tendue, — une corde sur un abîme » : De la grande brute blonde aryenne à Superman, le surhomme nietzschéen a inspiré tous les contresens. Toutefois, « on ne fera pas de Nietzsche un démocrate et il n’est pas question de se faire antidémocrate pour lui faire plaisir. » remarque Dorian Astor pour qui Nietzsche qui « n’a cessé d’écrire contre les systèmes » réclame des lecteurs à l’interprétation « souple, rusée, prudente, aventurière.. »

    philosophie

  • #2
    C'est pas une réflexion ça, c'est du copié-collé...

    Et toi tu en dis quoi?

    Commentaire


    • #3
      c'est un aperçu de la philosophie de Nietzsche.
      Dernière modification par haddou, 12 juillet 2015, 09h06.

      Commentaire


      • #4
        Merci, grâce à ton travail, j'ai pu découvrir Nietzche, mais la question c'est pas ça...

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