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L’Europe se déchire violemment sur la Grèce

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  • L’Europe se déchire violemment sur la Grèce

    Les négociations sur le plan d’aide à la Grèce, réclamé par Alexis Tsipras, ont mal tourné. Elles ont été interrompues samedi à minuit. En cas d’échec dimanche, Athènes devrait quitter la zone euro.

    La réunion de samedi a mal tourné. Les discussions entre les 19 ministres des Finances européens sur un éventuel plan de sauvetage de la Grèce ont été brutalement stoppées samedi à minuit. Les échanges se sont envenimés entre les pays soutenant Athènes, la France en tête, et les partisans d’une sortie de la zone euro ou d’efforts supplémentaires, comme l’Allemagne. Les débats sont devenus "très difficiles", voire "violents", indique un diplomate. "La bataille est rude, difficile, pied à pied…", confiait Michel Sapin dans la soirée. Un nouveau rendez-vous est pris ce matin, à 9 heures, après que chacun aura repris ses esprits. Cet après-midi, les chefs d’État se rencontrent pour – en théorie – prendre une décision définitive. En cas d’échec, la voie de sortie de la zone euro sera tracée pour Athènes.

    Le sort de la Grèce dépend d’une épreuve de force entre Angela Merkel et François Hollande. Le ministre allemand Wolfgang Schäuble a fait assaut de scepticisme samedi, face aux engagement d’Alexis Tsipras. "Nous ne pouvons pas faire confiance à des promesses", a-t-il répété samedi. Les espoirs de redressement "ont été réduits à néant de manière incroyable ces derniers mois". Berlin réclame des efforts supplémentaires, sous peine d’exclure Athènes de l’euro pendant cinq ans. Du jamais-vu. Angela Merkel a promis aux Allemands que la Grèce ne leur coûterait plus un centime. L’opinion germanique n’est pas effrayée par le scénario noir d’une sortie grecque. "Beaucoup de pays sont sur cette ligne", déplore un responsable européen.

    "Tsipras a changé d’attitude, comme s’il avait perdu"
    La crise de confiance entre Berlin et Athènes dure, de fait, depuis la victoire d’Alexis Tsipras et de la gauche radicale fin janvier, et la suspension des réformes promises par ses prédécesseurs. Avant cette élection, les capitales européennes envisageaient de discuter d’un rééchelonnement de la dette grecque. Mais le sujet a été repoussé depuis. Plus radicale encore, la Finlande pousse au Grexit sous la pression de son extrême droite. Helsinki menace de poser un veto à toute aide. Or l’unanimité est requise.



    Les pro-Grecs veulent y croire. "Il faut des réformes rapidement", a résumé Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques. L’accord serait lié au vote, par le Parlement grec, d’un paquet de mesures à bref délai. Euclide Tsakalotos, le nouveau ministre grec des Finances, s’est engagé à faire adopter, dès cette semaine, des hausses de TVA, la retraite à 67 ans et l’instauration d’une agence fiscale. Mais la défiance était trop forte samedi soir...

    Le gouvernement d’Athènes a accepté jeudi les mesures négociées avec ses créanciers, qu’il avait pourtant demandé à son peuple de refuser par référendum. Il a reçu le soutien d’une majorité politique qui transcende les clivages. Alexis Tsipras n’est ainsi plus tout à fait le même qu’il y a dix jours. "Il a changé d’attitude en début de semaine, comme s’il avait perdu", confie un négociateur. Le leader de Syriza espère un programme d’aide, le troisième depuis 2010, évalué à 74 milliards d’euros sur trois ans

    le JDD

  • #2
    Pauvres grecques ...... il vient non à un plan qu'on leur impose ensuite ...... et même comme ça ; les créanciers sont déterminés à leu faire payer leur démocratique insolence ..... histoire de faire un exemple !!!!
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Salam

      Une sortie de la Grèce serait, à long terme, la fin de l'Europe...

      L'entrée de la Grèce a été possible grâce aux magouilles;souhaitée par Giscard, le copain de Bokassa, facilitée par Chirac, le bruit et l'odeur...

      Aujourd'hui, ce serait une honte d'abandonner, et dans quel état, la Grèce, surtout les hommes et les femmes de ce pays;au delà d'une dette exorbitante qui sera difficilement, voir jamais, rembourser. La banque fédérale a fait mettre à genoux tout un peuple et lui a infliger un camouflet en faisant fi d'un référendum dont elle se contrefout...

      Comme il fallait si attendre, les pays d'Europe du Nord, Allemagne en tête sont pour la sortie...

      C'est un scénario improbable mais je ne croyais pas non plus au largage de la bombe atomique...

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      • #4
        On est en présence de deux mentalités de l'UE ,celle du nord plus rigoureuse et celle du sud nonchalante qui par hasard connait des difficultés ,comme Chypre ,Espagne ,Italie , Portugal et la Grèce

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        • #5
          et dire que tout ça c'est pour environ 300 milliards de dette grecque...hana l3abna bihoum

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          • #6
            Toute decision contraire au referundum est non constitutionnelle
            elle pourra etre rejetee par la cours constitutionnelle du pays
            a moins d’un deuxieme referundum

            Tsipraas s’est mis dans un sale petrin

            Tsipras a dilapide le dernier capital dont jouissait encore la grece : la confiance des creanciers

            Logiquement vue la tournure des evenements, il devrait demissionner
            il a echoue sur toute la ligne
            il a rendu la situation de la grece encore plus critique
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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            • #7
              Pihman,
              La Grèce avait la confiance des créanciers ?????? sans doute grâce aux comptes trafiqués qui leur ont permis de rentrer dans l'Europe et de l'évasion fiscale 1er sport national

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              • #8
                Alexis Tsipras n’est ainsi plus tout à fait le même qu’il y a dix jours. "Il a changé d’attitude en début de semaine, comme s’il avait perdu"
                Tsipras n'a aucun moyen de pression sur l'Europe. Soit il accepte toutes leurs conditions, soit il quitte la zone euro.

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