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Grandes réformes pour la bourse de casablanca !

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  • Grandes réformes pour la bourse de casablanca !

    Une très bonne nouvelle, celle d’une réforme imminente de la Bourse de Casablanca, circule et quand on creuse plus avant, elle s’avère juste !

    Ce qui nous a mis la puce à l’oreille, c’est l’annonce de la tenue d’une réunion des banques de la place, dirigée par le PDG d’Attijariwafa bank, M. Mohamed El Kettani la semaine dernière. Elle a porté sur le sujet de leur participation au capital de la Bourse des Valeurs aux côtés de ses actionnaires actuels, leurs sociétés de bourse filiales et quelques autres sociétés qui sont indépendantes.

    Puis en « déroulant la ficelle », on apprend que le montage de la démutualisation de la bourse est décidé et qu’il consisterait en une large ouverture du capital de la BVC, comme largement attendue. Bien évidemment, l’annonce de cette réforme imminente se justifie pleinement par le fait que la concession de la gestion de la Bourse des Valeurs de Casablanca, accordée par l’Etat, arrive à son terme à la fin du mois d’août prochain. Si jusqu’à présent, la SBVC était donc animée, gérée et dirigée par les sociétés de bourse de la place, il devrait en être autrement désormais, la formule actuelle ayant montré, depuis quelques temps déjà, ses limites.

    Concrètement, il semblerait que l’augmentation du capital se ferait en faveur d’un noyau dur de 51% qui serait constitué par les banques qui prendraient 35 % du capital de la bourse, même si seules les banques au capital majoritairement marocain seraient concernées.

    A leur côté, les compagnies d’assurance (et peut être la CIMR), détiendraient quelques 20 % du capital de la SBVC. Le reliquat des 51 % irait à la Caisse de Dépôt et de Gestion.

    Dans le schéma de démutualisation, l’autre partie du capital de la bourse des valeurs, soit 49 %, resterait détenue par les sociétés de bourse à hauteur de 25 %, l’État s’allouerait 20 % et Casablanca Finance City 4 %.

    Une équipe plus solide

    Si les sociétés de bourse adossées aux banques resteront vraisemblablement dans le tour de table en complément de la participation de leurs sociétés-mères, les indépendantes attendront une bonne proposition financière pour sortir d’autant que leur activité n’est pas florissante et que leurs difficultés ont déjà entrainé une vague de concentration.

    Enfin, après la phase de relance du marché financier, l’Etat se réserverait la possibilité de céder ultérieurement sa participation au profit certainement d’une bourse étrangère pour redynamiser dans un second temps le marché.

    Interrogés sur la question, les premiers commentaires des institutionnels sont favorables. Ils considèrent que leur participation au capital de la bourse est normale sachant qu’ils détiennent une grosse part de la capitalisation boursière dans leurs actifs.

    Ainsi, tous les acteurs et protagonistes de la bourse de Casablanca seraient représentés à son capital afin de veiller à son bon fonctionnement, établir et maintenir une profondeur au marché, préserver sa liquidité et ainsi son efficience.

    Mais la réforme de la bourse ne s’arrêterait pas à ces changements, aussi fondamentaux soient-ils, de son tour de table. Elle serait accompagnée par une vague d’introductions en bourse de sociétés publiques et privées pour réalimenter le marché en nouveaux papiers et surtout une réforme de la Loi de 1993 dont le texte doit être examiné par les deux chambres parlementaires.

    Ce projet de loi contiendrait des mesures nouvelles comme l’obligation de publication trimestrielle des résultats des sociétés cotées, une hauteur minimale incompressible du flottant des valeurs inscrites à la cote casablancaise, la création d’un marché pour les PME, , un autre pour les devises, très attendu par les « statuts CFC » qui pourraient ainsi utiliser la plateforme boursière de Casablanca pour leurs opérations en Afrique, car ce sont là les attributs d’une place financière internationale dont le Maroc a l’ambition.

    Bien sûr les nouveaux produits financiers comme les dérivés seraient introduits et ceux sur les prêts emprunts titres rénovés parce que leur première mouture, basée sur des contrats bilatéraux n’a pas fonctionné et personne ne les a donc utilisés depuis leur sortie.

    Le marché financier devrait enfin jouer son premier rôle de financement de l’économie quand, jusqu’à aujourd’hui, il a surtout servi à la valorisation de plusieurs sociétés introduites par cessions d’une partie de leur capital.

    La bourse est un outil de financement des fonds propres et les introductions par augmentation de capital doivent donc prendre le pas sur les cessions.

    Les capitaux ainsi récoltés sur le très long terme constituent par essence le meilleur financement des investissements que l’économie marocaine se chargera de transformer en croissance.

    Oui, voilà de très bonnes nouvelles que nous ne manquerons pas de suivre de très près…

    lnt

  • #2
    C est trop tard.

    Les amis du makhnez se sont mis plein les poches dans cette bourse dopée aux arnaques immobilières et qui ne repose sur aucune économie viable
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      C est trop tard

      ce n'est pas la fin du monde

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      • #4
        Ni son commencement

        Fermez le topic
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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