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Abderezzak Mokri : « Ce que j’ai dit à Ahmed Ouyahia »

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  • Abderezzak Mokri : « Ce que j’ai dit à Ahmed Ouyahia »

    Abderrazak Mokri, président du MSP, a été reçu, jeudi 9 juillet, par Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet du président Bouteflika. Dans cet entretien, il revient sur cette audience et les sujets abordés.
    Pourquoi avez-vous sollicité une audience auprès de la présidence de la République ?

    Cette demande entre dans le cadre des rencontres que nous avons lancés depuis un certain temps. Une rencontre avec le président de la République figurait dans notre programme. Et comme le président de la République n’est pas en mesure de nous recevoir comme tout le monde le sait, il a donc chargé son directeur de cabinet de nous recevoir.
    Votre rencontre avec Ouyahia suscite l’étonnement tant vous êtes engagé avec d’autres formations politiques dans un processus d’opposition radical au pouvoir ?

    Même en état de guerre – ce qui n’est pas le cas bien sûr en Algérie -, les gens se rencontrent et se parlent. C’est une question de culture politique.
    Quelles sont les motivations qui vous ont incité à aller à la présidence ?

    C’est pour essayer de convaincre. Nous avons un message à communiquer et nous avons une vision politique à exprimer. On veut être écouté et convaincre les autorités de notre approche. C’est tout à fait logique. Il n’y a rien d’étrange.
    Mais vous êtes dans une opposition franche et radicale par rapport au pouvoir et vos visions et positions sont publiquement connues…

    Nous ne sommes pas des extrémistes, nous sommes de véritables opposants. Notre opposition est claire et bien déterminée. Mais cela ne nous empêche pas de parler avec ceux auxquels on s’oppose.
    Est-ce que vos messages ont été reçus par la présidence de la République ?

    Nous, on avait fait ce qu’on devait faire. Nous avons parlé, nous nous sommes exprimés sur la transition démocratique et sur le pourquoi des choses. Nous avons soulevé nos craintes quant à la situation politique et sociale parce que le pays est entré dans une politique d’austérité drastique qui va mener à des situations sociales très inquiétantes. Nous avons aussi à parler de la perte de confiance, en raison des fraudes électorales successives. On a insisté sur l’impératif de mettre en place une commission indépendante pour la surveillance des élections.
    Nous nous sommes attardés sur le dossier de Ghardaïa. Nous a dit qu’il était question de l’absence de l’État et de son incapacité à punir les auteurs des troubles et rétablir la sécurité et la stabilité dans cette région.
    Les questions internationales ont également été à l’ordre du jour de notre rencontre. On a, en effet, discuté de la situation internationale et la convergence de vues dans le traitement des dossiers de la Libye et de la Tunisie. On a demandé au Président d’intervenir dans la crise en Égypte et empêcher l’application de peines injustes contre le président légitime Mohamed Morsi et les dirigeants des Frères musulmans et tous les citoyens opprimés égyptiens.
    C’est ainsi que nous faisons la politique au MSP. On ne se parle pas par le biais des médias. On va directement vers les hommes et on soulève nos préoccupations.
    Quelle a été l’attitude d’Ouyahia par rapport à vos arguments ?

    Il a étalé les positions officielles des pouvoirs publics après nous avoir écoutés longuement dans l’exposé de nos visions.
    A-t-il parlé de la révision de la Constitution et de son timing ?

    Il a parlé de la révision constitutionnelle sans donner de précisions.
    Êtes-vous arrivé à des points de convergence avec Ouyahia ?

    Il y avait déjà des points de convergence sur certains aspects de la politique internationale.
    Mais sur les questions nationales, êtes-vous arrivé à des points de convergences avec Ouyahia ?

    Sur les questions internes, il n’y a pas beaucoup de convergences. Il y a l’intérêt général de l’Algérie qui doit être au-dessus de tout. C’est un point commun entre l’ensemble des Algériens.
    Votre rencontre avec Ouyahia a-t-elle eu les résultats escomptés ?

    Nous avons eu tout simplement des échanges, il n’y a eu que cela.
    Pensez-vous qu’il y aura une suite de la part de la présidence à votre rencontre ?

    Je ne sais pas. On n’a rien fixé à l’avenir.

    Nadia Mellal

    TSAlgerie
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Abderezzak Mokri : « Ce que j’ai dit à Ahmed Ouyahia »
    Tout ce qu'a dit Mokri à Ouyahya ne concerne qu'eux. Le Peuple algérien espère que les dirigeants de l'opposition s'adressent directement à lui pour lui dire ce qu'il faut faire pour le libérer du système pourri au Pouvoir depuis 1962.
    "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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    • #3
      Abdelrhamane1: " Tout ce qu'a dit Mokri à Ouyahya ne concerne qu'eux. Le Peuple algérien espère que les dirigeants de l'opposition s'adressent directement à lui pour lui dire ce qu'il faut faire pour le libérer du système pourri au Pouvoir depuis 1962"

      Parce que avant 1962, c'était mieux à votre avis?

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      • #4
        Mokri se défend, avertit Soltani

        Abderrazak Mokri n’apprécie guère les critiques autour de sa rencontre avec Ahmed Ouyahia. Le président du MSP a provoqué ce mardi 14 juillet, une réunion extraordinaire de son Bureau national pour rappeler « quelques vérités » autour sur son initiative.
        D’abord, que l’objectif de la réunion avec Ahmed Ouyahia, était « d’’informer directement et sans médiation les autorités officielles de notre analyse de la situation politique sur le plan national et international ».
        Le parti a entendu aussi, souligner dans un communiqué publié aujourd’hui, « les points de vue des autorités ». Mokri affirme que le face à face avec Ouyahia constitue une « occasion importante » qui s’inscrit dans le cadre de la consécration du principe du dialogue mais aussi dans le sillage « du consensus, défendu dans la plateforme approuvée par l’opposition à Zeralda ».
        Le patron du MSP ajoute qu’il n’avait aucune prétention à dialoguer avec le pouvoir au nom de l’opposition. « Le Mouvement ne se permettra jamais de faire ce pas sans se retourner à ses alliés dans la Coordination nationale pour la liberté et la transition et l’Instance de suivi » (Icso), précise le communiqué. Toutefois, le MSP se garde le droit d’agir et d’entamer en son nom des discussions avec le pouvoir et l’opposition sans informer préalablement les deux instances (CNLTD et Icso, NDLR) », insiste Mokri.
        Bouguerra Soltani averti

        Le MSP salue la position de ses partenaires à la CNLTD et à l’Icso qui ont affiché « une grande compréhension vis-à-vis de notre démarche », et dénonce « les lectures et analyses de la presse nationale ». Des lectures « qui manque de précisions », selon les termes du communiqué.
        Enfin, Mokri rappelle à l’ordre pour la énième fois, « l’ancien président du parti » allusion faite à Bouguerra Soltani et l’invite à « user de son droit d’exprimer ses positions dans les instances du parti ». Rappelons que Soltani a récemment réitéré son appel en faveur d’un rapprochement entre le MSP et le pouvoir.

        par Achira Mammeri
        TSA
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          Mokri est impressionnant de naivité.

          Il s'est fait avoir par l'homme des basses besognes comme un vulgaire débutant.

          Il ne fallait surtout pas céder. Il ne fallait surtout pas accepter de rencontrer ce crotale du régime!

          Soit il existe un président qui reçoit les dirigeants de partis, qui parle à son peuple et qui dirige le pays, soit il faut agir en conséquence et demander le départ complet du régime.

          Considerer et calculer la petite frappe d'Ouyahia ne ferait que revivre encore les malheurs de notre pays!

          Le président Français Hollande ne déclarait pas pourtant:

          "Le président Bouteflika m'a donné une impression de grande maîtrise intellectuelle et même c'est rare de rencontrer un chef d'Etat qui a cette alacrité, cette capacité de jugement. La qualité de la discussion que nous avons eue pendant près de deux heures était particulièrement intense et particulièrement élevée".

          ??
          Pensez faux, s'il vous plaît, mais pensez par vous-même. (DORIS LESSING)

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          • #6
            @ poste 3

            Parce que avant 1962, c'était mieux à votre avis?
            après 1830 et avant 1962, le peuple algérien avait affaire à des colons qui ne sont acceptés par personne sauf par les traitres.
            "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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