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ALGER - Le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a indiqué samedi à Alger que le "rôle politique" du parti lui imposait de tenter de faire connaître la vérité des incidents de Ghardaïa, appelant toutes les parties à soutenir la "rigueur" de la justice pour le rétablissement de la sécurité et la stabilité dans la région.
"Nous estimons, au RND, qu'outre les expressions de solidarité et les messages de condoléances, le rôle politique du parti lui impose d'aller plus loin en cherchant à faire connaître la réalité des problèmes de Ghardaïa qui n'ont jamais atteint un tel niveau", a précisé M. Ouyahia lors d'une rencontre avec les militants du parti de la wilaya d'Alger.
Le devoir de mobilisation auquel appelle son parti face aux incidents de Ghardaïa impose d'"apporter un soutien supplémentaire à la patrie" car l'Algérie, a-t-il dit, "n'a pas besoin que nous prenions les armes mais que nous constituions un front national et de joindre nos efforts à ceux de l'Etat".
Pour M. Ouyahia, cette démarche "est un devoir national non partisan eu égard aux dénominateurs communs".
Les incidents de Ghardaïa interpellent la conscience des Algériens afin que nous menions un travail de réconciliation pour prémunir le pays contre les dangers".
Depuis l'émergence du pseudo printemps arabes, l'Algérie est visée, a rappelé M. Ouyahia mettant en avant la nécessité de rester vigilant face à ce qui se passe dans notre pays en "faisant dans la sensibilisation".
M. Ouyahia a regretté que certains aient réclamé la libération des auteurs des actes de violence et de vandalisme dans la wilaya de Ghardaïa. "Nous sommes dans une République régie par des lois. Celui qui commet un forfait est passible de sanctions", a-t-il insisté.
Pour le SG du RND, les voix qui se sont élevées pour dénoncer la situation à Ghardaïa doivent veiller à faire prévaloir la loi.
M. Ouyahia a, lors de cette rencontre, réitéré le soutien de son parti aux décisions "sages et déterminées" prises par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika après le dernier "dérapage" enregistré dans la wilaya de Ghardaïa souhaitant que la principale revendication de la population qu'est le retablissement de la sécurité, soit concrétisée.
Après avoir adressé ses condoléances, au nom du RND, aux habitants de Ghardaïa qui ont perdu un proche lors des derniers incidents, M. Ouyahia a condamné avec "fermeté" les actes de violence.
"Il est inconcevable que des Algériens se fassent tuer par d'autres Algériens", a-t-il asséné. Pour M. Ouyahia, "même si les causes réelles ne sont pas encores connues il n'en demeure pas moins que les motivations sousjacentes se dévoilent de jour en jour".
"Certains à Ghardaïa ont adressé des correspondances au groupe de l'ONU pour la protection des minorités appelant à une intervention étrangère pour garantir le droit à l'autodétermination dans la région", a expliqué M. Ouyahia évoquant "une manipulation étrangère".
Par ailleurs, le SG du RND a rendu hommage aux forces de sécurité (Gendarmerie et Police) dont de nombreux élements ont été victimes des affrontements et actes de violence à Ghardaia saluant le professionnalisme des responsables de ces corps de sécurité qui ont veillé - dans l'esprit des directives du président Bouteflika-- à la non utilisation de munitions vives.
M. Ahmed Ouyahia a, en outre, indiqué que son parti "s'emploie à donner de l'espoir aux Algériens sans leur mentir".
Présentant la feuille de route de sa formation politique pour la prochaine étape, M. Ouyahia a souligné que le pays "a surtout besoin de plus d'efforts et nous nous employons, au RND, à donner de l'espoir aux Algériens sans leur mentir, en mobilisant les énergies, en rappelant les réalisations de l'Algérie, en incitant les citoyens à s'acquitter de leur rôle dans la société et en battant en brèche les mensonges de certains".
Le secrétaire général par intérim du RND, pour qui le peuple algérien est un "grand peuple", a souligné, lors d'une rencontre avec les militants du parti de la wilaya d'Alger, que la défense du pays, aujourd'hui, "ne passe pas par les armes mais par la paix et la sérénité afin qu'elle se renforce d'année en année".
Outre le défi sécuritaire et les complots ourdis contre le pays, M. Ouyahia est revenu sur le défi économique dans le contexte du recul de 50% des revenus des hydrocarbures de l'Algérie.
Il s'agit d'un défi "structurel", a-t-il dit. Les besoins du pays ne font qu'augmenter dans un climat marqué par la dévalorisation du travail et certains comportements "égoïstes" dans l'activité économique qui ont privilégié l'importation au détriment de la production, a-t-il précisé.
Il a, par ailleurs, évoqué les problèmes induits du recours au discours populiste qui, a-t-il dit "occulte les vérités et rejette les changements" ainsi que les calculs politiciens de certains.
Le même responsable a ajouté qu'entre autres démarches du parti pour résoudre les problèmes du pays, le RND oeuvre à mobiliser les énergies à travers le recrutement des jeunes compétences algériennes, l'exploitation des infrastructures et du tissu industriel, des compétences agricoles et des investisseurs nationaux et la promotion du marché national.
Le secrétaire général par intérim du RND qui a rappelé que son parti était convaincu que la baisse des prix du pétrole était une grâce pour l'Algérie contrairement à ce que pensent la majorité des Algériens, a affirmé qu'"actuellement, l'Algérie a une marge en matière de développement économique et social grâce aux réserves de change".
Il a rappelé les mesures "judicieuses" du Président Bouteflika pour le paiement anticipé de la dette de l'Algérie et d'éviter l'endettement.
La dette extérieure du pays est estimée actuellement à 400 millions de dollars seulement, a-t-il précisé.
Le dernier message du président de la République se caractérise par la "clarté" de son analyse sur la situation du pays, a indiqué samedi à Alger le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia.
"Le message du Président de la République, le frère Abdelaziz Bouteflika se caractérise par la clarté de son analyse sur la situation du pays et il représente un appel plein de considération envers l'opposition ainsi qu'un appel pour ses partisans", a déclaré M. Ouyahia à l'ouverture des travaux d'une rencontre avec les militants du parti de la wilaya d'Alger.
Le président Bouteflika, a adressé samedi dernier un message à l'occasion de la commémoration du recouvrement de l'indépendance de l'Algérie et de la célébration de la fête nationale de la jeunesse.
M. Ouyahia a soutenu que le président de la République, à l'instar des tous les Algériens, est " imprégné de valeurs démocratiques et soucieux de préserver la suprématie de la Constitution, qui consacre le pluralisme".
Il a ajouté que le sens du devoir dictait au RND de continuer à se mobiliser sur le terrain (pour soutenir le programme du président Bouteflika) dans le cadre d'un débat d'idées et d'échange de propositions dans l'environnement du pluralisme, affirmant que ce devoir était puisé dans une profonde conviction, en cette période de grands défis.
M. Ouyahia a évoqué les dangers environnants guettant l'Algérie, à savoir le terrorisme international, notamment Daech, l'accumulation des armes sur les frontières et le réseau des narcotrafiquants, ajoutant que l'Algérie est visée car c'est le seul pays qui a refusé des bases étrangères sur son sol, l'utilisation de son armée dans les affaires d'autres peuples et il a une politique étrangère à principes.
APS
"Nous estimons, au RND, qu'outre les expressions de solidarité et les messages de condoléances, le rôle politique du parti lui impose d'aller plus loin en cherchant à faire connaître la réalité des problèmes de Ghardaïa qui n'ont jamais atteint un tel niveau", a précisé M. Ouyahia lors d'une rencontre avec les militants du parti de la wilaya d'Alger.
Le devoir de mobilisation auquel appelle son parti face aux incidents de Ghardaïa impose d'"apporter un soutien supplémentaire à la patrie" car l'Algérie, a-t-il dit, "n'a pas besoin que nous prenions les armes mais que nous constituions un front national et de joindre nos efforts à ceux de l'Etat".
Pour M. Ouyahia, cette démarche "est un devoir national non partisan eu égard aux dénominateurs communs".
Les incidents de Ghardaïa interpellent la conscience des Algériens afin que nous menions un travail de réconciliation pour prémunir le pays contre les dangers".
Depuis l'émergence du pseudo printemps arabes, l'Algérie est visée, a rappelé M. Ouyahia mettant en avant la nécessité de rester vigilant face à ce qui se passe dans notre pays en "faisant dans la sensibilisation".
M. Ouyahia a regretté que certains aient réclamé la libération des auteurs des actes de violence et de vandalisme dans la wilaya de Ghardaïa. "Nous sommes dans une République régie par des lois. Celui qui commet un forfait est passible de sanctions", a-t-il insisté.
Pour le SG du RND, les voix qui se sont élevées pour dénoncer la situation à Ghardaïa doivent veiller à faire prévaloir la loi.
M. Ouyahia a, lors de cette rencontre, réitéré le soutien de son parti aux décisions "sages et déterminées" prises par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika après le dernier "dérapage" enregistré dans la wilaya de Ghardaïa souhaitant que la principale revendication de la population qu'est le retablissement de la sécurité, soit concrétisée.
Après avoir adressé ses condoléances, au nom du RND, aux habitants de Ghardaïa qui ont perdu un proche lors des derniers incidents, M. Ouyahia a condamné avec "fermeté" les actes de violence.
"Il est inconcevable que des Algériens se fassent tuer par d'autres Algériens", a-t-il asséné. Pour M. Ouyahia, "même si les causes réelles ne sont pas encores connues il n'en demeure pas moins que les motivations sousjacentes se dévoilent de jour en jour".
"Certains à Ghardaïa ont adressé des correspondances au groupe de l'ONU pour la protection des minorités appelant à une intervention étrangère pour garantir le droit à l'autodétermination dans la région", a expliqué M. Ouyahia évoquant "une manipulation étrangère".
Par ailleurs, le SG du RND a rendu hommage aux forces de sécurité (Gendarmerie et Police) dont de nombreux élements ont été victimes des affrontements et actes de violence à Ghardaia saluant le professionnalisme des responsables de ces corps de sécurité qui ont veillé - dans l'esprit des directives du président Bouteflika-- à la non utilisation de munitions vives.
Le RND s'emploie à donner de l'espoir aux Algériens
M. Ahmed Ouyahia a, en outre, indiqué que son parti "s'emploie à donner de l'espoir aux Algériens sans leur mentir".
Présentant la feuille de route de sa formation politique pour la prochaine étape, M. Ouyahia a souligné que le pays "a surtout besoin de plus d'efforts et nous nous employons, au RND, à donner de l'espoir aux Algériens sans leur mentir, en mobilisant les énergies, en rappelant les réalisations de l'Algérie, en incitant les citoyens à s'acquitter de leur rôle dans la société et en battant en brèche les mensonges de certains".
Le secrétaire général par intérim du RND, pour qui le peuple algérien est un "grand peuple", a souligné, lors d'une rencontre avec les militants du parti de la wilaya d'Alger, que la défense du pays, aujourd'hui, "ne passe pas par les armes mais par la paix et la sérénité afin qu'elle se renforce d'année en année".
Outre le défi sécuritaire et les complots ourdis contre le pays, M. Ouyahia est revenu sur le défi économique dans le contexte du recul de 50% des revenus des hydrocarbures de l'Algérie.
Il s'agit d'un défi "structurel", a-t-il dit. Les besoins du pays ne font qu'augmenter dans un climat marqué par la dévalorisation du travail et certains comportements "égoïstes" dans l'activité économique qui ont privilégié l'importation au détriment de la production, a-t-il précisé.
Il a, par ailleurs, évoqué les problèmes induits du recours au discours populiste qui, a-t-il dit "occulte les vérités et rejette les changements" ainsi que les calculs politiciens de certains.
Le même responsable a ajouté qu'entre autres démarches du parti pour résoudre les problèmes du pays, le RND oeuvre à mobiliser les énergies à travers le recrutement des jeunes compétences algériennes, l'exploitation des infrastructures et du tissu industriel, des compétences agricoles et des investisseurs nationaux et la promotion du marché national.
Le secrétaire général par intérim du RND qui a rappelé que son parti était convaincu que la baisse des prix du pétrole était une grâce pour l'Algérie contrairement à ce que pensent la majorité des Algériens, a affirmé qu'"actuellement, l'Algérie a une marge en matière de développement économique et social grâce aux réserves de change".
Il a rappelé les mesures "judicieuses" du Président Bouteflika pour le paiement anticipé de la dette de l'Algérie et d'éviter l'endettement.
La dette extérieure du pays est estimée actuellement à 400 millions de dollars seulement, a-t-il précisé.
Le dernier message du président Bouteflika se caractérise par la "clarté" de l'analyse de la situation
Le dernier message du président de la République se caractérise par la "clarté" de son analyse sur la situation du pays, a indiqué samedi à Alger le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia.
"Le message du Président de la République, le frère Abdelaziz Bouteflika se caractérise par la clarté de son analyse sur la situation du pays et il représente un appel plein de considération envers l'opposition ainsi qu'un appel pour ses partisans", a déclaré M. Ouyahia à l'ouverture des travaux d'une rencontre avec les militants du parti de la wilaya d'Alger.
Le président Bouteflika, a adressé samedi dernier un message à l'occasion de la commémoration du recouvrement de l'indépendance de l'Algérie et de la célébration de la fête nationale de la jeunesse.
M. Ouyahia a soutenu que le président de la République, à l'instar des tous les Algériens, est " imprégné de valeurs démocratiques et soucieux de préserver la suprématie de la Constitution, qui consacre le pluralisme".
Il a ajouté que le sens du devoir dictait au RND de continuer à se mobiliser sur le terrain (pour soutenir le programme du président Bouteflika) dans le cadre d'un débat d'idées et d'échange de propositions dans l'environnement du pluralisme, affirmant que ce devoir était puisé dans une profonde conviction, en cette période de grands défis.
M. Ouyahia a évoqué les dangers environnants guettant l'Algérie, à savoir le terrorisme international, notamment Daech, l'accumulation des armes sur les frontières et le réseau des narcotrafiquants, ajoutant que l'Algérie est visée car c'est le seul pays qui a refusé des bases étrangères sur son sol, l'utilisation de son armée dans les affaires d'autres peuples et il a une politique étrangère à principes.
APS