Un topic parlait des coûts de projets qui étaient tout le temps contradictoires. Un élément de réponse avec cet article sur l'audit qui est tant redouté !!!
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L'audit interne encore rare au sein des entreprises
Les résultats détaillés de l’enquête effectuée conjointement par l’Association des auditeurs consultants internes en Algérie (AACIA) et le cabinet français d’audit et de conseil Deloitte ont fait l’objet d’une lecture lors d’une rencontre sur le thème «l’audit interne en Algérie» qui s’est tenue hier à l’hôtel Hilton d’Alger.
Cette étude dont près de 200 entreprises publiques ont été invitées à répondre aux questionnaires sur l’état des lieux de la fonction d’audit interne en Algérie a donné lieu à beaucoup de renseignements sur la perception de cette fonction au sein des entreprises et qui de surcroît est au centre de ces dernières. Sur ce nombre d’entreprises sollicitées, le taux de réponse a atteint les 20,5% : 41 sociétés ont répondu ce qui, selon les chargés de cette étude, est à considérer comme une représentativité intéressante.
Autre indication révélée, la majorité des sociétés participantes ont été créées dans les années 1980 et sont des entreprises publiques économiques (EPE). «Néanmoins, il semble que le mouvement de création d’audit s’amplifie car plus du tiers (38%) des fonctions d’audit interne sont mises en place depuis moins de cinq ans», a indiqué le président d’honneur de l’association, M. Noureddine Khatal, qui a souligné également que cette étude a été menée «avec la volonté de contribuer à l’essor de l’audit interne en Algérie par le partage des expériences et la promotion de la valeur de cette fonction». Quant aux principaux enseignements retenus de cette étude, M. Eric Dugelay, associé Deloitte, fera savoir que «la fonction d’audit en Algérie balbutie encore» en raison de la dimension limitée de cette fonction dans ces entreprises et de l’absence, dans beaucoup de cas où l’audit existe, d’une charte d’audit et d’un comité d’audit.
Autre enseignement : moins de 3% des 41 entreprises possèdent «un comité d’audit». Toujours selon cette étude, les fonctions d’audit interne se trouvent rattachées, à plus de 92%, au plus haut niveau de l’organisation, principalement à la direction générale et accessoirement à d’autres instances comme le président du Conseil. La communication des fonctions d’audit avec leur hiérarchie s’effectue, pour la plupart d’entre elles (65 %), sur la base de réunions informelles, ajoute l’étude. Il est relevé aussi une certaine confusion, qui «semble persister», sur les attraits d’un contrôle interne rigoureux et d’une fonction d’audit interne à forte valeur ajoutée, bien au-delà de la fonction d’inspection qui prévalait traditionnellement. Soulignons que, dans son exposé, M. Eric Dugelay a signifié à l’assistance, et après constat de terrain, que la fonction d’audit s’assimilait souvent à une fonction d’inspection policière alors qu’il en est tout autre. Et d’arguer au passage : «Il y a confusion entre inspection et audit interne, cette dernière a pour objectif premier de faire bouger le management dans le bon sens.». Non sans rappeler : «L’audit interne est de plus en plus au centre des intérêts de l’entreprise.»
Ce même orateur dira enfin que, malgré la perception négative de cette fonction et en dépit de ces faiblesses, «l’étude a permis de croire en l’avenir de cette fonction en Algérie tout comme, par ailleurs, elle s’annonce prometteuse pour autant que le management des sociétés algériennes prend la mesure des exigences d’excellence induites par l’ouverture du marché international». Notons enfin que M. Eric a annoncé que le cabinet Deloitte ouvrira prochainement un bureau à Alger.
Par Ziad Abdelhadi
La Tribune
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L'audit interne encore rare au sein des entreprises
Les résultats détaillés de l’enquête effectuée conjointement par l’Association des auditeurs consultants internes en Algérie (AACIA) et le cabinet français d’audit et de conseil Deloitte ont fait l’objet d’une lecture lors d’une rencontre sur le thème «l’audit interne en Algérie» qui s’est tenue hier à l’hôtel Hilton d’Alger.
Cette étude dont près de 200 entreprises publiques ont été invitées à répondre aux questionnaires sur l’état des lieux de la fonction d’audit interne en Algérie a donné lieu à beaucoup de renseignements sur la perception de cette fonction au sein des entreprises et qui de surcroît est au centre de ces dernières. Sur ce nombre d’entreprises sollicitées, le taux de réponse a atteint les 20,5% : 41 sociétés ont répondu ce qui, selon les chargés de cette étude, est à considérer comme une représentativité intéressante.
Autre indication révélée, la majorité des sociétés participantes ont été créées dans les années 1980 et sont des entreprises publiques économiques (EPE). «Néanmoins, il semble que le mouvement de création d’audit s’amplifie car plus du tiers (38%) des fonctions d’audit interne sont mises en place depuis moins de cinq ans», a indiqué le président d’honneur de l’association, M. Noureddine Khatal, qui a souligné également que cette étude a été menée «avec la volonté de contribuer à l’essor de l’audit interne en Algérie par le partage des expériences et la promotion de la valeur de cette fonction». Quant aux principaux enseignements retenus de cette étude, M. Eric Dugelay, associé Deloitte, fera savoir que «la fonction d’audit en Algérie balbutie encore» en raison de la dimension limitée de cette fonction dans ces entreprises et de l’absence, dans beaucoup de cas où l’audit existe, d’une charte d’audit et d’un comité d’audit.
Autre enseignement : moins de 3% des 41 entreprises possèdent «un comité d’audit». Toujours selon cette étude, les fonctions d’audit interne se trouvent rattachées, à plus de 92%, au plus haut niveau de l’organisation, principalement à la direction générale et accessoirement à d’autres instances comme le président du Conseil. La communication des fonctions d’audit avec leur hiérarchie s’effectue, pour la plupart d’entre elles (65 %), sur la base de réunions informelles, ajoute l’étude. Il est relevé aussi une certaine confusion, qui «semble persister», sur les attraits d’un contrôle interne rigoureux et d’une fonction d’audit interne à forte valeur ajoutée, bien au-delà de la fonction d’inspection qui prévalait traditionnellement. Soulignons que, dans son exposé, M. Eric Dugelay a signifié à l’assistance, et après constat de terrain, que la fonction d’audit s’assimilait souvent à une fonction d’inspection policière alors qu’il en est tout autre. Et d’arguer au passage : «Il y a confusion entre inspection et audit interne, cette dernière a pour objectif premier de faire bouger le management dans le bon sens.». Non sans rappeler : «L’audit interne est de plus en plus au centre des intérêts de l’entreprise.»
Ce même orateur dira enfin que, malgré la perception négative de cette fonction et en dépit de ces faiblesses, «l’étude a permis de croire en l’avenir de cette fonction en Algérie tout comme, par ailleurs, elle s’annonce prometteuse pour autant que le management des sociétés algériennes prend la mesure des exigences d’excellence induites par l’ouverture du marché international». Notons enfin que M. Eric a annoncé que le cabinet Deloitte ouvrira prochainement un bureau à Alger.
Par Ziad Abdelhadi
La Tribune
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