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Les mauvaises nouvelles s’amoncellent sur le front du pétrole et exacerbent ainsi les craintes quant aux lourdes répercussions de la chute continue des prix du pétrole sur l’économie algérienne.
Alors que le ministre de l’Energie, Salah Khebri, a laissé entrevoir, hier à Oran, la possibilité de convoquer une réunion extraordinaire de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP) pour faire face à la situation que connaît le marché pétrolier, la nouvelle de l’accord sur le nucléaire iranien vient assombrir les perspectives, étant donné que le rapprochement entre Iran et Occident va se traduire inévitablement par un afflux de brut dans un marché déjà plombé par un surplus d’offre.
Dans cette optique, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zangeneh, avait assuré en juin dernier, lors d’une réunion organisée par l’OPEP, que le pays pourrait produire un million de barils de plus par jour, dans les six à sept mois qui suivraient la levée des sanctions. Même si le retour de l’Iran ne se fera pas avant l’année 2016, les places de cotation à Londres et à New York ont déjà répercuté la forte morosité du marché.
Les prix du pétrole ont ainsi fortement reculé hier, en cours d’échanges européens. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en août perdait ainsi 1,04 dollar sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres par rapport à la clôture de lundi, en s’établissant à 56,43 dollars. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 1,05 dollar à 51,15 dollars.
Il est à rappeler que l’Iran et les grandes puissances sont parvenus à finaliser hier à Vienne un accord historique sur le nucléaire iranien. Cette annonce intervient au terme de 21 mois de négociations et d’un round final de plus de 17 jours de pourparlers pour solder le dossier.
Dans le sillage de ce rapprochement entre l’Iran et les Occidentaux, le marché s’attend à ce que la production de pétrole en Iran augmente, ce qui va s’ajouter à la surabondance d’offre actuelle qui pénalise déjà fortement les petits producteurs soumis aux aléas de la baisse des cours du brut sur le marché mondial. Il est prévu une hausse de la production de pétrole à 500 000 barils/jour (b/j) d’ici à mi-2016, et de 500 000 barils supplémentaires d’ici à la fin 2016, estiment certains analystes cités par l’AFP.
D’autres jugent que la production iranienne rebondira de 750 000 b/j pour atteindre 4,4 millions de b/j en 2016. Combiné aux 19 millions de barils de pétrole stockés en Iran, ceci devrait faire grimper les exportations iraniennes à 2,4 millions de b/j en 2016, contre 1,6 millions de b/j en 2014, ajoutent-ils. Dans un marché où l’excédent de pétrole atteint entre 1,5 et 2 millions de b/j, malgré une demande qui se reprend, toute augmentation de l’offre mondiale est accueillie négativement par les marchés, et ce, même si la levée des sanctions n’est pas immédiate.
El watan
Alors que le ministre de l’Energie, Salah Khebri, a laissé entrevoir, hier à Oran, la possibilité de convoquer une réunion extraordinaire de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP) pour faire face à la situation que connaît le marché pétrolier, la nouvelle de l’accord sur le nucléaire iranien vient assombrir les perspectives, étant donné que le rapprochement entre Iran et Occident va se traduire inévitablement par un afflux de brut dans un marché déjà plombé par un surplus d’offre.
Dans cette optique, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zangeneh, avait assuré en juin dernier, lors d’une réunion organisée par l’OPEP, que le pays pourrait produire un million de barils de plus par jour, dans les six à sept mois qui suivraient la levée des sanctions. Même si le retour de l’Iran ne se fera pas avant l’année 2016, les places de cotation à Londres et à New York ont déjà répercuté la forte morosité du marché.
Les prix du pétrole ont ainsi fortement reculé hier, en cours d’échanges européens. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en août perdait ainsi 1,04 dollar sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres par rapport à la clôture de lundi, en s’établissant à 56,43 dollars. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 1,05 dollar à 51,15 dollars.
Il est à rappeler que l’Iran et les grandes puissances sont parvenus à finaliser hier à Vienne un accord historique sur le nucléaire iranien. Cette annonce intervient au terme de 21 mois de négociations et d’un round final de plus de 17 jours de pourparlers pour solder le dossier.
Dans le sillage de ce rapprochement entre l’Iran et les Occidentaux, le marché s’attend à ce que la production de pétrole en Iran augmente, ce qui va s’ajouter à la surabondance d’offre actuelle qui pénalise déjà fortement les petits producteurs soumis aux aléas de la baisse des cours du brut sur le marché mondial. Il est prévu une hausse de la production de pétrole à 500 000 barils/jour (b/j) d’ici à mi-2016, et de 500 000 barils supplémentaires d’ici à la fin 2016, estiment certains analystes cités par l’AFP.
D’autres jugent que la production iranienne rebondira de 750 000 b/j pour atteindre 4,4 millions de b/j en 2016. Combiné aux 19 millions de barils de pétrole stockés en Iran, ceci devrait faire grimper les exportations iraniennes à 2,4 millions de b/j en 2016, contre 1,6 millions de b/j en 2014, ajoutent-ils. Dans un marché où l’excédent de pétrole atteint entre 1,5 et 2 millions de b/j, malgré une demande qui se reprend, toute augmentation de l’offre mondiale est accueillie négativement par les marchés, et ce, même si la levée des sanctions n’est pas immédiate.
El watan
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