«Le conflit est beaucoup plus complexe que cela. Il y a le trafic de drogue, le commerce illicite, les séquelles du colonialisme et la main étrangère», affirme-t-il, aujourd’hui, dans un long entretien accordé au quotidien arabophone El Khabar, appuyant donc le point de vue du gouvernement. Le ministre des Affaires religieuses insiste sur les manœuvres visant à transformer ce conflit à une guerre confessionnelle entre Ibadites et Malékites. Il considère qu’il ne faut plus parler d’affrontements ou de conflits entre Ibadites ou Malékites. Car «cela est dangereux». « Nous rejetons, donc, cette dualité confessionnelle fictive», estime le ministre qui préfère qu’on parle d’affrontements entre bandes criminelles armées, comme celles qui s’entre-tuent à Alger ou à l’Est du pays. Mohamed Aïssa affirme qu’il y a une volonté manifeste de faire plonger la vallée du M’Zab dans une véritable guerre confessionnelle.
Il désigne ainsi des «extrémistes salafistes» qui «œuvrent à semer le trouble dans la région en tentant de lui donner une connotation religieuse. Mohamed Aïssa insiste sur le fait que le conflit à Ghardaïa existe avant même qu’on parle de rite des uns et de la confession des autres. Et les salafistes ne sont pas les seuls, selon lui, à tenter d’attiser le feu. Il évoque, dans ce sillage, les messages et les appels véhiculés à travers les réseaux sociaux qui veulent attester que l’Algérie est de rite Malékite. «Comme si l’Algérie est devenue un pays multiconfessionnel», s’étonne le ministre, prévenant contre le fait que cela ouvre la voix à toute forme de manipulation. Il fait état de tentatives de récupération de ce conflit par des entités politiques et idéologiques.
Par Malik Moffok
Il désigne ainsi des «extrémistes salafistes» qui «œuvrent à semer le trouble dans la région en tentant de lui donner une connotation religieuse. Mohamed Aïssa insiste sur le fait que le conflit à Ghardaïa existe avant même qu’on parle de rite des uns et de la confession des autres. Et les salafistes ne sont pas les seuls, selon lui, à tenter d’attiser le feu. Il évoque, dans ce sillage, les messages et les appels véhiculés à travers les réseaux sociaux qui veulent attester que l’Algérie est de rite Malékite. «Comme si l’Algérie est devenue un pays multiconfessionnel», s’étonne le ministre, prévenant contre le fait que cela ouvre la voix à toute forme de manipulation. Il fait état de tentatives de récupération de ce conflit par des entités politiques et idéologiques.
Par Malik Moffok
Commentaire