C'est comme depuis Ali, ou Omar, ou Othman pour ceux qui collectionnent le feuilleton de l’hagiographie religieuse. Ou comme pour place Tahrir. Ou comme pour octobre 88. Ou 1992. Ou autres dates : vous faite de l’opposition, de la révolution, de la succession, les islamistes vous laissent faire, travailler et suer puis vous trahissent, montent sur votre dos et font le commerce de Koreich. On l’a vu trop souvent et c’est dans leur ADN en turbans. Cette fois, après nous tous depuis toujours, c’est la Coordination de l’opposition à Bouteflika qui a en a fait les frais : le Makri du MSP a donc décidé d’aller voir Ouyahia pour négocier seul mais sur le dos des autres. Dans la rue, le même parti organise des spectacles de ftour de réconciliation pour cueillir la récolte de la tragédie de Ghardaïa. Comme toujours. De l’opportunisme dur, pur et ancien.
La règle propre de ce mouvement au nom d’Allah et de la religion, c’est la trahison politique : dès qu’un mouvement islamiste prend ou s‘approche du pouvoir, un autre se met en place pour le trahir sachant que celui qui est dans le pouvoir a trahi les siens.
Le MSP est né de la trahison du FIS. Djaballah et son Ennahda ont sur sa peau une collection de trahisons islamistes qui vont jusqu’aux affaires d’amours. Amar Ghoul a trahi le MSP et Makri trahit la coordination sachant qu’il avait été trahi par Soltani qui avait été trahi par Menasra. Cela se passe ainsi dans le dos de Omar ou dans le votre. Depuis toujours.
Cela rappelle au chroniqueur la théorie de l’auteur génial de «L’immeuble yacoubian», Alaa El Aswany : le cycle. Il le racontera, sous un ciel paisible en France, au chroniqueur : les régimes ont besoin des islamistes et les islamistes ont besoin des régimes.
Les régimes les laissent intoxiquer et polluer les oppositions et les demandes de démocratie, puis les utilisent pour casser les révolutions. Ils leur donnent alors le pouvoir pour mieux justifier le coup d’Etat ; ensuite ils les mettent en prison pour augmenter leur indice de victimes et de popularité.
Par la suite, dès que la démocratie se fait insistante comme demande chez les élites, on les lâche (les barbus) des prisons sur la base de retournements, émiettements et clientélisations. Par la suite, on négocie avec eux, puis on les charge de jouer les opposants, les opportunistes et donc les «monstres utiles». Et ainsi de suite. En cycle.
Chez nous, le cycle vient de s’ouvrir : face au risque d’un procès pour incompétence à Ghardaïa, on les accueille pour dialogue à la Présidence par le Ouyahia. Et le Rusé Makri y fonce car il aime ce genre d’ouverture, il aime trahir et «doubler». Comme ses ancêtres islamistes. C’est une belle occasion que ce courant ne peut jamais rater : faire l’intermédiaire et le casseur des mouvements d’oppositions.
Makri est un nom. Mais pour ceux qui maîtrisent l’arabe, cela rappelle précisément El Makr, un verbe immoral.
K.D.
La règle propre de ce mouvement au nom d’Allah et de la religion, c’est la trahison politique : dès qu’un mouvement islamiste prend ou s‘approche du pouvoir, un autre se met en place pour le trahir sachant que celui qui est dans le pouvoir a trahi les siens.
Le MSP est né de la trahison du FIS. Djaballah et son Ennahda ont sur sa peau une collection de trahisons islamistes qui vont jusqu’aux affaires d’amours. Amar Ghoul a trahi le MSP et Makri trahit la coordination sachant qu’il avait été trahi par Soltani qui avait été trahi par Menasra. Cela se passe ainsi dans le dos de Omar ou dans le votre. Depuis toujours.
Cela rappelle au chroniqueur la théorie de l’auteur génial de «L’immeuble yacoubian», Alaa El Aswany : le cycle. Il le racontera, sous un ciel paisible en France, au chroniqueur : les régimes ont besoin des islamistes et les islamistes ont besoin des régimes.
Les régimes les laissent intoxiquer et polluer les oppositions et les demandes de démocratie, puis les utilisent pour casser les révolutions. Ils leur donnent alors le pouvoir pour mieux justifier le coup d’Etat ; ensuite ils les mettent en prison pour augmenter leur indice de victimes et de popularité.
Par la suite, dès que la démocratie se fait insistante comme demande chez les élites, on les lâche (les barbus) des prisons sur la base de retournements, émiettements et clientélisations. Par la suite, on négocie avec eux, puis on les charge de jouer les opposants, les opportunistes et donc les «monstres utiles». Et ainsi de suite. En cycle.
Chez nous, le cycle vient de s’ouvrir : face au risque d’un procès pour incompétence à Ghardaïa, on les accueille pour dialogue à la Présidence par le Ouyahia. Et le Rusé Makri y fonce car il aime ce genre d’ouverture, il aime trahir et «doubler». Comme ses ancêtres islamistes. C’est une belle occasion que ce courant ne peut jamais rater : faire l’intermédiaire et le casseur des mouvements d’oppositions.
Makri est un nom. Mais pour ceux qui maîtrisent l’arabe, cela rappelle précisément El Makr, un verbe immoral.
K.D.
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