Dans une interview accordée dans la soirée du mercredi 15 juillet à la chaîne TV Attassia, le président de la République tunisienne, Béji Caïd Essebsi, est revenu sur le mur de sable qui est en train de se faire construire sur le territoire tunisien, à 8 km des frontières libyennes, pour indiquer que la construction de ce mur « ne peut déranger que les contrebandiers », affirmant à l’occasion « que toute attaque contre le mur en cours de construction sera sanctionnée par une riposte militaire appropriée ».
Invité à se prononcer sur sa déclaration à l’issue de l’attentat de Sousse au cours de laquelle il a présagé l’effondrement de l’Etat si le même scénario se répétait, le président de la République a répondu que ses propos ont été mal interprétés. « Je voulais faire comprendre aux Tunisiens que l’heure est grave et que les terroristes se sont pris au point faible de la Tunisie, en s’attaquant au secteur du tourisme ».
« Je tiens à rassurer les Tunisiens que l’Etat n’est pas sur le point de s’effondrer, mais il faut qu’ils sachent que l’heure est grave et qu’il faut s’unir contre le terrorisme », a-t-il martelé.
Interrogé sur la visite de Ghannouchi en Algérie, celle de son fils en Espagne et de Mohsen Marzouk en Russie, le président de la République a affirmé « qu’il ne permet à personne de parler en son nom ».
« Je n’avais pas demandé à Ghannouchi d’aller en Algérie, il y est allé de sa propre initiative. Concernant la visite de mon fils en Espagne, où il a été reçu par des officiels, il y était à titre personnel pour passer des vacances ».
Evoquant la menace terroriste contre la Tunisie, Béji Caïd Essebsi a indiqué que les Américains n’ont jamais demandé à avoir une base militaire en Tunisie puisqu’ils disposent « de porte-avions qui peuvent accueillir 5000 soldats, 100 avions, un hôpital et sept aéroports, et n’ont pas besoin d’une base militaire au sol ».
Le chef de l’Etat a confirmé l’achat de 12 hélicoptères Black-Hawk équipés de la vision nocturne et non de drones. « La Tunisie n’a malheureusement pas les moyens d’acheter des drones ».
L’hôte du palais de Carthage a précisé dans ce contexte qu’il a été très bien reçu par les Américains à Washington et que les USA sont le seul pays à avoir vraiment soutenu la Tunisie dans la guerre contre le terrorisme.
- l'économiste Maghrébin
Invité à se prononcer sur sa déclaration à l’issue de l’attentat de Sousse au cours de laquelle il a présagé l’effondrement de l’Etat si le même scénario se répétait, le président de la République a répondu que ses propos ont été mal interprétés. « Je voulais faire comprendre aux Tunisiens que l’heure est grave et que les terroristes se sont pris au point faible de la Tunisie, en s’attaquant au secteur du tourisme ».
« Je tiens à rassurer les Tunisiens que l’Etat n’est pas sur le point de s’effondrer, mais il faut qu’ils sachent que l’heure est grave et qu’il faut s’unir contre le terrorisme », a-t-il martelé.
Interrogé sur la visite de Ghannouchi en Algérie, celle de son fils en Espagne et de Mohsen Marzouk en Russie, le président de la République a affirmé « qu’il ne permet à personne de parler en son nom ».
« Je n’avais pas demandé à Ghannouchi d’aller en Algérie, il y est allé de sa propre initiative. Concernant la visite de mon fils en Espagne, où il a été reçu par des officiels, il y était à titre personnel pour passer des vacances ».
Evoquant la menace terroriste contre la Tunisie, Béji Caïd Essebsi a indiqué que les Américains n’ont jamais demandé à avoir une base militaire en Tunisie puisqu’ils disposent « de porte-avions qui peuvent accueillir 5000 soldats, 100 avions, un hôpital et sept aéroports, et n’ont pas besoin d’une base militaire au sol ».
Le chef de l’Etat a confirmé l’achat de 12 hélicoptères Black-Hawk équipés de la vision nocturne et non de drones. « La Tunisie n’a malheureusement pas les moyens d’acheter des drones ».
L’hôte du palais de Carthage a précisé dans ce contexte qu’il a été très bien reçu par les Américains à Washington et que les USA sont le seul pays à avoir vraiment soutenu la Tunisie dans la guerre contre le terrorisme.
- l'économiste Maghrébin
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