« Au quartier Beni Merzoug, ce sont carrément des cocktails molotov qu’on lançait à partir du minaret de la mosquée au début du conflit. Il y a des vidéos qui peuvent en témoigner. Dans des manifestations à Metlili, certains scandaient : ‘la ilah illa Allah, ibadhi aadou Allah (l’ibadite est l’ennemi de Dieu)’ », affirme M. Kentabli qui ajoute : « Des prédicateurs agissent dans les moquées de manière informelle.
Ça ne m’étonnerait pas qu’ils soient payés par des associations saoudiennes ».
S’il estime que la pensée salafiste extrémiste constitue l’un des facteurs de la fitna à Ghardaïa, le ministre des Affaires religieuses a assuré que ces radicaux n’occupaient pas les mosquées ou les écoles coraniques.
« Ils n’occupent pas les mosquées et les écoles coraniques, fort heureusement. Mais, ils sont présents sur le train car ils sont des habitants de cette région », a affirmé le ministre dans un entretien accordé au quotidien El Khabar.
Comme beaucoup d’autres acteurs de la société civile à Ghardaïa, M. Kentabli ne croit pas en l’existence d’un « profond conflit entre les deux communautés qu’on a dressées l’une contre l’autre ». L’ex-notable de Beni Yzgen se souvient encore de ce médiateur du DRS qui était venu pour mettre en place un processus de réconciliation entre les deux communautés en 2014. « Je lui ai dit que dans le conflit de Ghardaïa, il n’y a pas deux parties mais trois. La troisième partie est l’État qui doit donner des signaux forts à travers des actions ! », dit-il.
Ghardaia (© TSA Algérie)
Ça ne m’étonnerait pas qu’ils soient payés par des associations saoudiennes ».
S’il estime que la pensée salafiste extrémiste constitue l’un des facteurs de la fitna à Ghardaïa, le ministre des Affaires religieuses a assuré que ces radicaux n’occupaient pas les mosquées ou les écoles coraniques.
« Ils n’occupent pas les mosquées et les écoles coraniques, fort heureusement. Mais, ils sont présents sur le train car ils sont des habitants de cette région », a affirmé le ministre dans un entretien accordé au quotidien El Khabar.
Comme beaucoup d’autres acteurs de la société civile à Ghardaïa, M. Kentabli ne croit pas en l’existence d’un « profond conflit entre les deux communautés qu’on a dressées l’une contre l’autre ». L’ex-notable de Beni Yzgen se souvient encore de ce médiateur du DRS qui était venu pour mettre en place un processus de réconciliation entre les deux communautés en 2014. « Je lui ai dit que dans le conflit de Ghardaïa, il n’y a pas deux parties mais trois. La troisième partie est l’État qui doit donner des signaux forts à travers des actions ! », dit-il.
Ghardaia (© TSA Algérie)
Commentaire